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Le Comité pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille clôt les travaux de sa trente-neuvième session

Compte rendu de séance

 

Le Comité pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille a clos cet après-midi les travaux de sa trente-neuvième session, qui se tenait à Genève depuis le 2 décembre dernier.

Pendant cette session, le Comité, présidé par Mme Fatimata Diallo, a examiné les rapports présentés par le Bénin, l’Égypte, le Pérou et les Seychelles au titre de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille. Les observations finales du Comité concernant l’application de la Convention dans ces quatre pays seront disponibles prochainement sur la page Internet du site web du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme consacrée aux travaux de cette session.

Dans sa déclaration de clôture de la session, Mme Diallo a salué le travail réalisé par le Comité qu’elle préside et le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale durant la deuxième phase d’élaboration de leur projet d’observation générale conjointe [concernant les obligations des États parties en matière de politiques publiques visant l’éradication de la xénophobie et de son impact sur les migrants, leurs familles et d’autres non-citoyens affectés par la discrimination raciale]. Cette importante initiative vise à adopter des orientations faisant autorité afin de répondre de manière globale à l’un des défis les plus pressants dans un monde où la mobilité humaine est devenue un phénomène structurel et multidimensionnel qui façonne de plus en plus les sociétés et les communautés, a-t-elle souligné.

Mme Diallo a par ailleurs indiqué qu’au cours de cette session, le Comité a formellement adopté son Observation générale n°6 sur « la Protection convergente des travailleurs migrants et des membres de leur famille par la Convention et le Pacte Mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières ». Cet important document sera rendu public au cours d’une cérémonie officielle en avril 2025, a-t-elle annoncé.

Le système des organes des traités a été affecté par des contraintes de ressources chroniques, en plus de la crise des liquidités actuelle des Nations Unies, a d’autre part souligné la Présidente du Comité. Cela limite la protection des droits de l’homme et empêche ce Comité et d’autres de mettre pleinement en œuvre, de manière efficace et efficiente, les activités qui leur ont été confiées, a-t-elle regretté. Mme Diallo a en outre regretté que la résolution adoptée récemment à New York [par l’Assemblée générale] n’ait pas pris en compte les recommandations des Présidents des organes de traités concernant le calendrier prévisible d’examen des rapports des États parties sur huit ans et l’harmonisation des méthodes de travail desdits organes.

Durant cette session, a rappelé Mme Diallo, outre l’examen des rapports des quatre pays précités, le Comité a adopté les listes de points à traiter en vue de l’examen ultérieur des rapports de la Mauritanie, de l’Indonésie, du Mali et de Timor-Leste. Le Comité a également évalué le rapport de l’Azerbaïdjan sur le suivi des recommandations prioritaires issues des observations finales du Comité relatives au troisième rapport périodique du pays.

Mme Diallo a par ailleurs souligné qu’hier, 12 décembre, le Comité avait tenu, pour la première fois, une réunion privée importante avec le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, M. Volker Türk.

La prochaine session du Comité se tiendra du 7 au 17 avril 2025.

 

 

 

Ce document produit par le Service de l’information des Nations Unies à Genève est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel. 

Les versions anglaise et française de nos communiqués sont différentes car elles sont le produit de deux équipes de couverture distinctes qui travaillent indépendamment. 

 

 

 

 

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