Fil d'Ariane
Le Comité pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes a clos les travaux de sa quatre-vingtième session
Le Comité pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes a clos, ce midi, les travaux de sa quatre-vingtième session, entamée le 18 octobre dernier à Genève et au cours de laquelle il a examiné les rapports périodiques de dix États parties à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes : Afrique du Sud, Egypte, Equateur, Fédération de Russie, Indonésie, Kirghizistan, Maldives, Soudan du Sud, Suède et Yémen.
Les observations finales adoptées par le Comité concernant les pays examinés seront prochainement consultables sur la page Internet consacrée à la session.
Lors de cette séance de clôture de la session, la Présidente du Comité, Mme Gladys Acosta Vargas, a déclaré qu’elle était heureuse que le Comité ait pu se réunir à nouveau à Genève pour cette première séance en présentiel depuis un an et demi.
Elle a rappelé que le Comité avait tenu des réunions informelles avec des organisations non gouvernementales et des institutions nationales de défense des droits de l’homme s’agissant de la mise en œuvre de la Convention dans les pays dont l’examen des rapports figurait à l’ordre du jour de cette session.
La Présidente a ensuite expliqué que l’ensemble des experts du Comité étaient profondément préoccupés par la situation dramatique des femmes et des filles en Afghanistan. Par conséquent, a-t-elle indiqué, il est essentiel que nous ayons décidé de demander un rapport exceptionnel sur leur situation, en temps voulu, et de créer au sein du Comité un groupe de travail informel pour examiner l'impact de l'évolution de la situation politique, économique et sociale en Afghanistan sur les droits des femmes, des femmes et des filles dans le pays.
Mme Acosta Vargas s’est par ailleurs réjouie des progrès enregistrés dans la rationalisation et l’harmonisation des méthodes de travail du Comité. Elle a expliqué que conformément aux résultats de l’examen de 2020 du système des organes conventionnels, le Comité a adopté un document de position sur le processus de renforcement des organes conventionnels, qui inclut un cycle d’examen prévisible, des examens ciblés et l’amélioration dans le domaine du numérique.
La Présidente du Comité s’est en outre félicité des progrès réalisés par le groupe de travail sur la violence sexiste à l’égard des femmes s’agissant du projet de note d’orientation à l’intention des États parties sur la mise en œuvre de leurs obligations et leur responsabilité en vertu de la recommandation générale n° 35 (2017) sur la violence sexiste à l’égard des femmes. De même, le groupe de travail sur les femmes et les filles autochtones a examiné et approuvé le projet initial révisé de recommandation générale sur les droits des femmes et des filles autochtones, a indiqué Mme Acosta Vargas.
La Présidente du Comité a par ailleurs remercié le groupe de travail sur les communications pour avoir préparé, avec l’appui de l’Equipe des pétitions du Haut-Commissariat, trois excellentes décisions finales sur des plaintes individuelles que le Comité a pu adopter au cours de la présente session.
Dans le cadre du Protocole facultatif, le Comité a pu évaluer une demande d’enquête et a décidé d’inviter l’État partie concerné à présenter des observations, a ajouté la Présidente du Comité.
Au cours de la session, a précisé Mme Acosta Vargas, le Comité a également eu des échanges intéressants, tels que les rencontres informelles privées avec la nouvelle Rapporteuse spéciale sur la violence contre les femmes, ses causes et ses conséquences, avec la Directrice du Bureau régional d’ONU Femmes pour l’Asie et le Pacifique, et avec l’ancienne Vice-Présidente de l’Assemblée nationale d’Afghanistan, Mme Fawzia Koofi, dont le témoignage sur le sort des femmes et des filles dans le pays a profondément ému le Comité.
Le Comité a enfin adopté le projet de rapport de cette 80e session, présenté par la Rapporteuse du Comité, Mme Aruna Devi Narain.
Lors de sa prochaine session, qui se tiendra du 7 février au 4 mars 2022 à Genève, le Comité doit examiner les rapports des pays suivants : Azerbaïdjan, Bahreïn, Bolivie, Espagne, Gabon, Liban, Mongolie, Ouganda, Ouzbékistan, Panama, Pérou, Portugal, République dominicaine, Sénégal.
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