Fil d'Ariane
LE CONSEIL DES DROITS DE L’HOMME TIENT LA DEUXIÈME PARTIE DE SA JOURNÉE ANNUELLE DE DISCUSSION SUR LES DROITS DES FEMMES
Le Conseil des droits de l’homme a tenu, ce matin, la deuxième partie de sa journée annuelle de discussion sur les droits des femmes, qui était plus spécifiquement consacrée aux droits des femmes âgées et à leur autonomisation économique. Le Conseil a également entendu les allocutions de trois hauts dignitaires : M. Lejeune Mbella Mbella, Ministre des relations extérieures du Cameroun, M. Alexander Schallenberg, Ministre fédéral pour l’Europe, l’intégration et les affaires étrangères de l’Autriche, et M. Fuad Huseynov, Vice-Président du Comité d’État pour les affaires des réfugiés et des personnes déplacées internes de l’Azerbaïdjan.
Dans des remarques liminaires à l’ouverture de la réunion-débat sur les droits des femmes âgées, la Haute-Commissaire aux droits de l’homme, Mme Michelle Bachelet, a souligné que le vieillissement rapide de la population mondiale n’irait pas sans conséquences : d’ici à 2050, une personne sur quatre en Europe et en Amérique du Nord devrait être âgée de plus de 65 ans, a-t-elle précisé. Mais, en dépit de cette réalité, les droits des personnes âgées, et surtout des femmes âgées, sont négligés par les responsables politiques et même par la communauté des droits de l’homme, a-t-elle fait observer.
Animé par Mme Mónica Ferro, Directrice du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) à Genève, le débat ensuite a compté avec la participation des panélistes suivants : Mme Idah Nambeya, Conseillère principale de la campagne Grandmothers to Grandmothers de la Fondation Stephen Lewis (Zambie) ; M. Andrew Byrnes, professeur de droit international à l’Université de Nouvelle-Galles du Sud (Australie) ; et Mme Marion Bethel, membre du Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes (Bahamas).
De nombreuses délégations* ont participé à ce débat.
En fin de matinée, le Conseil poursuivait ses travaux pour conclure le débat interactif groupé avec les Rapporteuses spéciales sur la violence à l’égard des femmes et sur la traite des êtres humains, engagé hier après-midi.
Déclarations de hauts dignitaires
M. LEJEUNE MBELLA MBELLA, Ministre des relations extérieures du Cameroun, a déclaré que la situation politique du Cameroun était marquée par la situation qui prévaut dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, la gestion du flux des réfugiés et déplacés internes et, dans une certaine mesure, la campagne de désinformation orchestrée par certains milieux, notamment sur les réseaux sociaux. Les attaques survenues ces dernières semaines viennent rappeler qu’il faut redoubler d’ardeur dans la lutte contre Boko Haram, a ajouté M. Mbella Mbella. Les États du bassin du lac Tchad, regroupés au sein de la force multilatérale mixte, ont plus que besoin d’une mobilisation de la communauté internationale pour venir à bout de ce mouvement terroriste, a-t-il insisté.
S’agissant des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, connues sous le vocable de « régions anglophones », a poursuivi le Ministre, le Cameroun est victime dans ces parties de son territoire d’actes criminels et de déstabilisation orchestrés par des groupes sécessionnistes qui utilisent des méthodes terroristes, lesquelles ont causé de nombreuses pertes, en vies humaines notamment. Il apparaît clairement que les revendications sécessionnistes ont cédé le pas aux actes criminels et au banditisme, a dit le Ministre.
Outre des mesures économiques et sociales, le Président de la République a donné pour instruction au Gouvernement d’accélérer le processus de décentralisation, qui est la seule solution à ce problème, a indiqué M. Mbella Mbella. La Commission nationale du bilinguisme et du multilatéralisme et le Plan d’assistance humanitaire d’urgence fonctionnent efficacement et commencent à porter leurs fruits. Le Gouvernement ne ménage aucun effort pour trouver une solution camerouno-camerounaise, mais a besoin pour ce faire du soutien de ses partenaires pour accompagner le Cameroun dans la voie de l’apaisement, de la préservation de son unité et de son intégrité territoriale.
M. ALEXANDER SCHALLENBERG, Ministre fédéral pour l’Europe, l’intégration et les affaires étrangères de l’Autriche, a indiqué qu’en tant que membre du Conseil, l’Autriche s’engagera dans des initiatives importantes portant sur l’impact des nouvelles technologies sur les droits de l’homme, sur la lutte contre la corruption, sur les droits de l’homme des personnes déplacées internes, sur le droit à la vie privée, sur la protection des journalistes, sur les droits des minorités et sur l’administration de la justice. Le Ministre a par ailleurs déclaré que les droits de l’homme doivent être encouragés, qu’il faut se battre pour eux et les rendre compatibles avec les faits nouveaux. L’unilatéralisme et l’isolationnisme ne résoudront aucun défi complexe auquel est confronté le monde ; le multilatéralisme est le seul espoir, a insisté le Ministre. Partout dans le monde, les gens se tournent, pleins d’espoir, vers le Conseil : soit le Conseil est à la hauteur des attentes, soit il sera de plus en plus dénué de pertinence, a déclaré M. Schallenberg.
Ces dernières années, a poursuivi le Ministre fédéral, l’Autriche a constaté le déploiement d’efforts croissants pour saper les droits de l’homme dans le monde ; mais les droits de l’homme ne sont pas négociables et concernent tout le monde, a-t-il souligné. Refuser les droits de l’homme à quelqu’un revient à lui refuser son humanité, a-t-il rappelé.
Une approche basée sur les droits de l’homme peut notamment prévenir les mariages précoces, faire revenir les filles dans le système scolaire et contribuer à remédier aux stéréotypes et aux discriminations dont elles sont victimes, a par ailleurs fait valoir M. Schallenberg. Il a ensuite plaidé pour que soit améliorée la coopération avec le système des droits de l’homme que les États ont eux-mêmes créé. D’un autre côté, aucun pays ne peut être singulièrement mis à l’index au nom des droits de l’homme, car aucun pays n’est irréprochable dans ce domaine.
Le Ministre a félicité le Conseil d’avoir mis en place des commissions d’enquête ; leurs rapports doivent être utilisés pour tenir pour responsables les auteurs des violations visées, a-t-il déclaré. Il a, par ailleurs, remercié la Haute-Commissaire pour son travail précieux et a rappelé que les violations des droits de l’homme aujourd’hui peuvent se traduire par des conflits armés demain. La coopération demande de la fiabilité ; dans ce cadre, l’Autriche restera un partenaire stable, a-t-il ajouté.
Aujourd’hui, a d’autre part souligné M. Schallenberg, cela fait exactement 100 ans qu’a été créée la Société des Nations (SDN) – la première organisation internationale fondée sur un ordre basé sur des règles internationales. Le Ministre a dit espérer que l’échec de la SDN avait était une leçon durable pour la communauté internationale et qu’aujourd’hui la communauté internationale était assez intelligente pour défendre le multilatéralisme et les institutions internationales comme le Conseil, notamment durant les périodes politiques difficiles.
M. FUAD HUSEYNOV, Vice-Président du Comité d’État pour les affaires des réfugiés et des personnes déplacées internes de l’Azerbaïdjan, a déclaré que son pays figurait parmi ceux qui accueillent le plus grand nombre de réfugiés et de personnes déplacées au monde. Cette question, qui est au cœur des préoccupations de la communauté internationale, recoupe plusieurs dimensions transversales. Les problèmes ne tiennent pas aux réfugiés, a insisté M. Huseynov, mais aux conflits qui durent, aux persécutions et à la pauvreté inexorable. Mais il ne faut pas oublier les millions de personnes déplacées, dont le nombre a atteint 41 millions dans le monde selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). Les mesures prises à ce jour sont insuffisantes ; il faut prendre une action concertée pour remédier aux raisons de ces déplacements et le Conseil pourrait jouer un rôle central à cet égard, a déclaré le Vice-Président du Comité d’État azerbaïdjanais.
À la suite de l’agression contre le Haut-Karabagh, près d’un million de personnes déplacées et réfugiées se sont rendues en Azerbaïdjan, a en outre rappelé M. Huseynov. L’économie azérie des années 1980 n’était pas équipée pour faire face à ce flux et le pays a bénéficié d’une aide inestimable de la communauté internationale et des Nations Unies, a-t-il ajouté. Aujourd’hui, le Gouvernement azerbaïdjanais applique des mesures temporaires d’amélioration du sort des personnes déplacées et réfugiées, jusqu’à ce que soit appliquée une solution politique au conflit, permettant le retour des personnes déplacées. Ces mesures portent notamment sur le logement, a précisé M. Huseynov, avant de regretter que la communauté internationale reste aveugle s’agissant du nécessaire rétablissement des droits de l’homme des personnes déplacées internes
Suite de la journée de discussion sur les droits des femmes : réunion-débat sur les droits des femmes âgées et leur autonomisation économique
Déclarations liminaires
MME MICHELLE BACHELET, Haute-Commissaire aux droits de l’homme, a souligné que le vieillissement rapide de la population mondiale n’irait pas sans conséquences : d’ici à 2050, une personne sur quatre en Europe et en Amérique du Nord devrait être âgée de plus de 65 ans. Mais, en dépit de cette réalité, les droits des personnes âgées, et surtout des femmes âgées, sont négligés par les responsables politiques et même par la communauté des droits de l’homme. La discussion du jour est donc une très bonne occasion de mettre en avant les droits des femmes âgées, a dit la Haute-Commissaire.
Mme Bachelet a décrit les nombreuses responsabilités assumées par les femmes âgées en tant que travailleuses, soignantes bénévoles, volontaires, conseillères et cheffes de file. Souvent indépendantes, ces femmes sont des membres actifs et productifs des sociétés, a souligné la Haute-Commissaire. Mais les femmes âgées sont confrontées non seulement au fardeau de la discrimination fondée sur l’âge, mais aussi aux conséquences d’une discrimination sexiste profonde et de longue date. La Haute-Commissaire a recommandé que des mesures soient prises pour éliminer la discrimination envers les filles dans l’enseignement, lutter pour l’égalité dans le mariage et instaurer des systèmes de protection sociale qui garantissent un niveau de vie adéquat aux personnes âgées et aux personnes handicapées.
La modératrice du débat, MME MÓNICA FERRO, Directrice du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) à Genève, a déclaré que le débat d’aujourd’hui tombait à point nommé : il s’agit en effet de discuter de l’importance de promouvoir et protéger les droits des femmes plus âgées et de lutter contre les discriminations à l’encontre de ces personnes. Les politiques nationales et les recherches sur les droits des femmes âgées demeurent insuffisantes aujourd’hui. Il est donc important d’ouvrir le débat sur cette question. Cette thématique touche toutes les régions du monde, quel que soit leur degré de développement. Le FNUAP conseille de plus en plus les pays s’agissant du vieillissement de la population, en mettant notamment l’accent sur l’importance d’avoir une bonne santé durant toute la vie. Le Fonds continue d’apporter des informations démographiques aux pays pour les aider à anticiper le changement démographique. Le risque est grand pour les femmes âgées de se retrouver en situation de grande vulnérabilité en raison du modèle patriarcal et des nombreuses discriminations dont elles ont été victimes durant toute leur vie. Il n’est plus l’heure de parler mais d’agir, a conclu la modératrice.
Exposés des panélistes
MME IDAH MUKUKA NAMBEYA, Conseillère principale pour la « Grandmothers to Grandmothers Campaign » de la Fondation Stephen Lewis (Zambie), a attiré l’attention sur la place centrale qu’occupent les grands-mères africaines dans le contexte de la pandémie du sida : elles sont en effet intervenues pour s'occuper des plus de 15 millions d'enfants orphelins du sida en Afrique et sont devenues l'un des groupes les plus vulnérables touchés par la pandémie. La campagne « Grandmothers to Grandmothers » est un mouvement mondial dynamique de solidarité visant à sensibiliser l'opinion et à mobiliser des fonds pour soutenir les grands-mères africaines. Les grand-mères connaissent un épuisement de leurs ressources, dans tous les sens du terme - économique, émotionnel et physique - en raison des difficultés auxquelles elles se heurtent pour lutter pour soutenir les orphelins. Seuls quelques pays à prévalence élevée de VIH/sida offrent des pensions ou d’autres formes de soutien financier aux femmes âgées, alors qu’une grande partie du travail de ces dernières dans les communautés se fait sans compensation, en tant que bénévoles non rémunérées. Avec le soutien d'organisations communautaires, les grands-mères développent des activités et des initiatives innovantes d'épargne et de génération de revenus.
M. ANDREW BYRNES, professeur de droit international à l’Université de Nouvelle-Galles du Sud (Australie) a présenté les progrès enregistrés par les Nations Unies pour lever les obstacles à l’autonomisation économique des femmes âgées. Il a d’abord cité les travaux du Comité pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes et, dans une moindre mesure, du Comité des droits économiques, sociaux et culturels et du Comité des droits des personnes handicapées. M. Byrnes a relevé que les recommandations des organes de traités et celles issues de l’Examen périodique universel (EPU) mentionnent rarement les femmes âgées, ce qui s’explique par le manque de norme spécifique, de temps et de ressources.
M. Byrnes a donc estimé nécessaire d’adopter un nouvel instrument international sur les droits des personnes âgées, estimant que cela permettrait non seulement de donner un contenu précis à des obligations qui sont actuellement formulées en termes très généraux, mais aussi de promouvoir l’adoption d’une approche cohérente contre l’âgisme généralisé qui explique la discrimination envers les personnes âgées qui prévaut malheureusement encore.
MME MARION BETHEL, membre du Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes (Bahamas), a fait observer que l’autonomisation économique et la qualité de vie des femmes âgées dépendaient des étapes antérieures de leur cycle de vie, en particulier s’agissant des interruptions de carrière et de la maternité. Les droits économiques et sociaux ont donc une grande importance pour les femmes âgées, car ils déterminent la pauvreté, les inégalités et l’autonomisation économique. Dans sa Recommandation générale n° 27 sur les femmes âgées et la protection de leurs droits humains, le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes rappelle que le plein épanouissement des femmes ne peut être atteint sans adopter une approche du cycle de vie, de l’enfance à la vieillisse, a souligné Mme Bethel.
L’experte a recommandé aux États d’abroger les lois discriminatoires envers les femmes âgées et d’adopter des lois qui défendent les droits des femmes âgées à égalité avec les hommes. L’autonomisation économique des femmes âgées passe par des systèmes de soutien matériel, y compris des microcrédits, l’accès aux transports et des prestations de retraite équitables.
Aperçu du débat
Toutes les délégations se sont accordées pour dire qu’il fallait tenir compte des problèmes rencontrés par les femmes âgées, y compris la discrimination basée sur l’âge, la marginalisation sociale et économique et la violence, et ont plaidé pour la reconnaissance de leur rôle économique et social.
Des délégations ont rappelé que l’inégalité entre les sexes affecte les femmes tout au long de leur vie et plus particulièrement encore lorsqu’elles sont âgées. La discrimination sexiste dans l’emploi a un impact considérable sur les femmes âgées. Les femmes âgées sont, de manière disproportionnée, confrontées à la pauvreté, ont regretté les délégations.
Le lien entre la participation économique des femmes tout au long de la vie et leur autonomisation économique en tant que femmes âgées a été souligné à maintes reprises. Des délégations ont recommandé de créer des offres de formation tout au long de la vie et d’investir davantage dans le partage des tâches domestiques entre les femmes et les hommes.
Le problème de l’écart dans le montant des retraites entre les hommes et les femmes âgés a lui aussi été mis en exergue. Une délégation s’est enquise auprès des panélistes des bonnes pratiques s’agissant du versement de pensions de retraite non contributives aux femmes âgées.
Plusieurs délégations ont mis en évidence les problèmes particuliers rencontrés dans certains pays d’Afrique par les femmes pauvres âgées accusées de sorcellerie et victimes de lynchages. D’autres carences ont également été identifiées qui portent, plus généralement, sur l’accès des femmes âgées africaines à la protection sociale.
Plusieurs délégations ont exposé leurs politiques et plans d’action visant à relever les défis rencontrés par les femmes âgées, citant notamment des mesures pour offrir aux femmes âgées, afin d’assurer leur autonomisation, des opportunités égales à celles des hommes âgés ; l’augmentation du montant des pensions de retraite ; l’aménagement des carrières ; l’adaptation des postes de travail ; les incitations à l’épargne-retraite ; ou encore l’aide juridictionnelle.
Une organisation a déclaré que les États devaient prendre des mesures d’urgence pour mettre fin à toutes les discriminations rencontrées par les femmes tout au long de leur vie, afin d’éviter qu’elles ne se retrouvent, au moment de la vieillesse, dans une situation de vulnérabilité. Une autre a recommandé que les États rendent compte, au moment de l’Examen périodique universel, de leurs actions en faveur des droits économiques, sociaux et culturels des personnes âgées. Plusieurs délégations ont plaidé pour l’adoption d’instruments, au niveau régional ou international, sur les droits des personnes âgées.
Réponses et conclusions des panélistes
MME NAMBEYA a souligné qu’il fallait d’abord reconnaître que « les grands-mères existent bel et bien », ce qui n’est pas toujours le cas, car elles ne sont pas toujours recensées. La panéliste a ajouté qu’à travers son expérience, elle avait pu constater que les femmes âgées sont demandeuses de formations continues.
M. BYRNES a pointé des lacunes dans la participation politique des femmes âgées, de même que dans la collecte des données relatives aux violences faites aux femmes au-delà d’un certain âge. En l’état actuel des choses, on peut commencer, au sein des Nations Unies, par donner aux organes de traités les moyens d’examiner l’action des États en la matière à travers leurs rapports nationaux. M. Byrnes a par ailleurs évoqué le problème du financement des pensions de retraite ; le lien entre emploi non rémunéré et retraite – très discriminatoire au détriment des femmes ; et la question de la rémunération des soins familiaux jusqu’ici non rémunérés.
MME BETHEL a déclaré que, du point de vue du Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes, les organisations non gouvernementales (ONG) pourraient se concentrer sur les droits des femmes âgées dans les rapports parallèles (aux rapports nationaux des Etats parties) qu’elles remettent au Comité. L’experte a aussi relevé que les femmes âgées jouent un rôle très important dans la transmission des traditions culturelles.
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*Délégations ayant participé à la réunion-débat sur les droits des femmes âgées et leur autonomisation économique: Angola (au nom également du Groupe africain); Chili (au nom également d'un groupe de pays); Union européenne; Argentine (au nom également d'un groupe de pays); Lituanie (au nom également d'un groupe de pays); Grèce; Israël; Fédération de Russie; Qatar; Australie; République tchèque; Slovénie; Venezuela; Thaïlande; Équateur; Lesotho; Singapour; Bahamas; Chine; Iraq; Royaume-Uni; ONU Femmes; Inde; Indonésie; Commission des droits de l'homme des Philippines; International Longevity Center Global Alliance, Ltd (au nom également de l'Association d'anciens fonctionnaires internationaux pour le développement; Mouvement Mondial des Mères; Verein Südwind Entwicklungspolitik; International Association of Gerontology and Geriatrics; International Network for the Prevention of Elder Abuse; Fédération internationale du vieillissement; National Alliance of Women's Organizations; Widows Rights International; et AGE Platform Europe);HelpAge International;Rencontre Africaine pour la défense des droits de l'homme; Khiam Rehabilitation Center for Victims of Torture;Americans for Democracy & Human Rights in Bahrain Inc;Association of World Citizens; Health and Environment Program (HEP); et Verein Südwind Entwicklungspolitik.
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