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LE COMITÉ POUR L'ÉLIMINATION DE LA DISCRIMINATION RACIALE OUVRE LES TRAVAUX DE SA QUATRE-VINGT-DIX-HUITIÈME SESSION

Compte rendu de séance

Le Comité pour l'élimination de la discrimination raciale a ouvert, ce matin, les travaux de sa quatre-vingt-dix-huitième session – qui se tient jusqu'au 10 mai dans la salle XVI du Palais des Nations à Genève – en adoptant son programme de travail et son ordre du jour, et en entendant une déclaration de Mme Maja Andrijasevic-Boko, Cheffe par intérim de la Section des droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels de la Branche des organes de supervision des traités à la Division des mécanismes du Conseil et des traités du Haut-Commissariat aux droits de l’homme.

Mme Andrijasevic-Boko a informé les membres du Comité des faits nouveaux intervenus dans le cadre des travaux d’autres mécanismes des droits de l’homme des Nations Unies depuis la précédente session du Comité et intéressant la lutte contre la discrimination raciale. Elle a rappelé que la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale avait été célébrée il y a un mois à la fois par le Conseil des droits de l'homme et par l'Assemblée générale autour du thème: « Atténuer et combattre le populisme, le nationalisme et les idéologies extrémistes suprémacistes ». Cette journée était l’occasion de prendre conscience de la gravité de la situation. Dans ce contexte, la Haute-Commissaire aux droits de l'homme a souligné que la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale encourage les États à se doter d’une législation ferme pour empêcher la dissémination d’idées fondées sur la supériorité ou la haine raciales.

S’agissant de l'examen prévu pour 2020 de l’ensemble du système des organes conventionnels, Mme Andrijasevic-Boko a encouragé le Comité à poursuivre ses discussions sur le sujet et à élaborer une position commune avec les autres organes conventionnels en vue de cet examen d’ensemble. La réunion des Présidents des organes conventionnels qui se tiendra à New York cette année sera la dernière occasion formelle de mener des discussions inclusives avant l'examen lui-même, qui doit intervenir en avril 2020, a-t-elle souligné. Elle a dit espérer que les résultats de ce processus permettraient au système de fonctionner correctement et a indiqué que l'harmonisation du système devait se faire tout en respectant les spécificités de chaque organe conventionnel.

Mme Andrijasevic-Boko a rappelé que la protection des personnes et groupes de personnes contre la discrimination raciale était l’un des six piliers du plan de gestion organisationnelle du Haut-Commissariat. Des efforts ont été déployés dans diverses divisions pour obtenir des résultats concrets. Ont notamment été organisées des activités de renforcement des capacités visant à aider les États à se conformer aux obligations qui sont les leurs en termes de présentation de rapport au Comité, ce qui a contribué à la remise de rapports par le Niger et le Sénégal en mars dernier, a indiqué la Cheffe par intérim de la Section des droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels. Elle a par ailleurs informé le Comité que le 11 mars 2019, les Îles Marshall avaient adhéré à la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale, ce qui porte à 179 le nombre total de ratifications de cet instrument.

Durant cette 98ème session, le Comité examinera successivement les rapports présentés par l’Andorre, le Guatemala, la Hongrie, la Lituanie et la Zambie, concernant la mise en œuvre de la Convention dans ces pays.


Demain matin, à 10 heures, le Comité auditionnera des représentants de la société civile au sujet de la mise en œuvre de la Convention dans les deux pays dont les rapports doivent être examinés cette semaine, à savoir l’Andorre et le Guatemala.



Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

CERD/19/1F