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CONFÉRENCE DU DÉSARMEMENT : LE PRÉSIDENT DEMANDE AUX GROUPES RÉGIONAUX DE RÉAGIR AUX PROPOSITIONS DE SON PRÉDÉCESSEUR

Compte rendu de séance

Le Président de la Conférence du désarmement, M. Tim Caughley de Nouvelle-Zélande, qui prend ses fonctions pour une période de quatre semaines, a proposé aux membres de la Conférence de se réunir dans le cadre de leurs groupes régionaux respectifs pour examiner l'approche proposée dans un document de réflexion officieux par son prédécesseur, M. Chris Sanders des Pays-Bas, en vue de permettre à la Conférence de commencer ses travaux de fond.

Le Président a rappelé que M. Sanders s'était inspiré d'approches animées d'une volonté d'entamer des travaux de fond sur les questions prioritaires de la Conférence, et de préoccupations suscitées à la fois par l'importance intrinsèque de ces questions dans l'actuel contexte sécuritaire international et par la nécessité de rétablir la crédibilité de la Conférence.

M. Caughley a souligné que la présidence néo-zélandaise se terminerait peu de temps avant la Conférence d'examen du Traité de non-prolifération des armes nucléaires, ce qui lui donnera l'occasion, à l'issue de ces quatre semaines, de tirer le bilan des progrès au sein de la Conférence mais aussi d'attirer l'attention sur les obstacles qui demeurent. Il a aussi rappelé à cet égard que la dernière semaine de la présidence néo-zélandaise sera l'occasion pour la Conférence d'entendre de plusieurs ministres et de les sensibiliser, en même temps que l'ensemble de leurs homologues dans le monde, aux perspectives qui s'offrent à la Conférence du désarmement et à son «état de santé».

Afin de permettre à la Conférence «de se mettre au travail» et de fixer un programme de travail, la Nouvelle-Zélande souhaite que les coordonnateurs des groupes régionaux réunissent leurs groupes respectifs et s'attachent, au cours des deux prochaines semaines, à évaluer dans quelle mesure l'approche proposée par son prédécesseur est acceptable pour leurs membres. Rappelant que la proposition exprimée par M. Sanders dans son «non-papier» ne se voulait pas une alternative à une proposition existante, il a indiqué qu'il demanderait aux coordonnateurs régionaux, le 2 mars, de lui transmettre les résultats des discussions de groupe et qu'il rendrait compte de ces résultats à la prochaine séance publique de la Conférence, qui se tiendra le jeudi 3 mars.

M. Coughley a précisé qu'il demanderait aux coordonnateurs régionaux si des membres de leur groupe seraient contraints par leurs capitales d'empêcher le consensus sur la création d'organes subsidiaires envisagés par le document officieux de M. Sanders, et si tel était le cas, quelles étaient les difficultés particulières auxquelles ces délégations étaient confrontées et quelle autre formulation permettrait de surmonter ces problèmes tout en aillant une chance de recueillir le consensus au sein de la Conférence. Faute de transparence au sujet de ces problèmes, la Conférence ne peut espérer trouver le consensus, et «l'ombre qui plane sur son utilité risque de s'épaissir».

La présidence de la Conférence du désarmement est assurée à tour de rôle par ses membres conformément à l'ordre alphabétique anglais, pour une période de quatre semaines chacun.


La prochaine séance publique de la Conférence du désarmement se tiendra le jeudi 3 mars 2005, à 10 heures.

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