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LE COMITÉ POUR L'ÉLIMINATION DE LA DISCRIMINATION À L'ÉGARD DES FEMMES A CLOS LES TRAVAUX DE SA SOIXANTE-TROISIÈME SESSION

Communiqué de presse
Il a adopté ses observations finales sur huit pays: Islande, Japon, Mongolie, République tchèque, Suède, Tanzanie, Vanuatu et Haïti

Le Comité pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes a clos aujourd’hui, en fin d’après-midi, les travaux de sa soixante-troisième session, entamée le 15 février dernier et au cours de laquelle il a examiné les rapports périodiques de huit États parties à la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes: Islande, Japon, Mongolie, République tchèque, Suède, Tanzanie, Vanuatu et Haïti.

Les observations finales adoptées par le Comité concernant chacun de ces huit pays seront rendues publiques lundi prochain, 7 mars, et seront disponibles – ainsi que tous autres documents concernant cette session – sur la page Internet consacrée à la session. Les comptes rendus de séances préparés par le Service de l'information concernant l’examen de ces rapports et l’ensemble de la session sont également disponibles sur l'Internet. Durant la session, le Comité a tenu des réunions informelles avec des représentants d'organisations non gouvernementales s'agissant de la situation dans les pays examinés. Il a eu aussi des échanges avec des représentants d'organes et institutions spécialisées des Nations Unies.

Le 29 février au matin, le Comité a tenu une demi-journée de discussion générale sur les dimensions liées au genre de la réduction des risques de catastrophe et du changement climatique dans le cadre des dispositions de la Convention. Dans sa déclaration de clôture de la session, la Présidente du Comité, Mme Yoko Hayashi, a rappelé qu’il s’agissait ainsi d’alimenter la réflexion en prévision de l'élaboration par le Comité d'une future recommandation générale. Celle-ci sera destinée à conseiller les États parties à la Convention sur les mesures qu'ils doivent adopter pour assurer le plein respect de leurs obligations relatives aux droits des femmes dans les contextes de catastrophe et de changement climatique.

La Présidente du Comité a dressé le bilan de la session, soulignant que l’un des points forts de la session avait été l’adoption de l’observation générale sur les femmes rurales. « Il s’agit d’une étape importante dans la promotion et la protection des droits de ce groupe humain défavorisé très important, a-t-elle dit, alors que les recommandations du Comité visent à nourrir la mise en œuvre du Programme de développement durable pour 2030 ». En outre, le Comité a adopté une Déclaration en vue de la Journée internationale des femmes du 8 mars, texte qui va «encore accroître la visibilité de cette observation générale», a estimé Mme Hayashi.

Par ailleurs, le Comité a continué de travailler sur son projet d’observation générale relative à la violence de genre envers les femmes. Conjointement avec ONU-Femmes, le Comité a en outre continué de réfléchir à la dimension de genre des objectifs de développement durable.

Mme Hayashi a d’autre part indiqué que durant cette session, trois décisions ont été prises relativement aux communications individuelles dont est saisi le Comité en vertu du Protocole facultatif à la Convention.

Dans le cadre de la procédure simplifiée de présentation de rapport, le Comité a aussi adopté la liste de points à traiter en vue de l’examen ultérieur du rapport de l’Irlande.

Lors de sa prochaine session, qui se tiendra du 4 au 22 juillet 2016 à Genève, le Comité examinera les rapports de huit États parties : Albanie, France, Mali, Myanmar, Philippines, Trinité-et-Tobago, Turquie et Uruguay.


Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

CEDAW16/014F