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Le Comité des disparitions forcées a clos les travaux de sa vingt-cinquième session
Le Comité des disparitions forcées a clos cet après-midi les travaux de sa vingt-cinquième session, qui se tenait à Genève depuis le 11 septembre dernier et au cours de laquelle il a examiné les rapports soumis par la Mauritanie, le Mexique, les Pays-Bas et le Nigéria en vertu de la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées.
Les observations finales du Comité concernant ces quatre pays seront disponibles sur la page web du site du Haut-Commissariat aux droits de l’homme consacrée aux travaux de cette session.
Le Rapporteur du Comité, M. Juan Pablo Alban Alencastro, a notamment indiqué que durant cette session, outre l’examen des rapports des quatre pays susmentionnés, le Comité a rendu hommage aux victimes et écouté dans ce contexte le témoignage de la soeur d’une personne disparue au Soudan. Le Comité a par ailleurs élu son bureau pour la période 2023-2027.
Par ailleurs, a poursuivi le Rapporteur, le Comité a adopté durant cette session une liste de questions en l’absence de rapport pour la République centrafricaine, ainsi que des listes de questions pour le Samoa et Sri Lanka en vue de l’examen futur de leurs rapports respectifs.
Le Comité a en outre eu des réunions productives avec des États parties et non parties à la Convention, avec le Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires et avec d’autres partenaires.
A l’issue de cette session, le Comité a par ailleurs adopté son premier Commentaire général, qui concerne les disparitions forcées dans le contexte des migrations. Durant cette session, le Comité a par ailleurs continué de travailler sur son projet de déclaration concernant ce que l’on appelle les disparitions forcées de courte durée. Il a en outre célébré le premier anniversaire de l’adoption de sa déclaration conjointe sur les adoptions internationales illégales.
M. Olivier de Frouville, Président du Comité, a indiqué que le Comité lance aujourd’hui son Guide pour la ratification de la Convention, dont la version anglaise est désormais disponible sur le site du Haut-Commissariat. Ce Guide vise à aider les États à devenir partie à cet instrument et à en promouvoir la ratification universelle, a-t-il précisé.
Le Président a par ailleurs remercié les collègues du Haut-Commissariat qui travaillent à l’enregistrement et au suivi des actions urgentes que le Comité envoie au titre de l’article 30 de la Convention pour rechercher et localiser les personnes disparues. La procédure d’action urgente du Comité sauve des vies, a rappelé M. de Frouville. En juin 2023, le Comité avait enregistré 1605 demandes d’action urgente pour 1605 personnes disparues dans près d’une trentaine de pays, a-t-il indiqué, précisant que 473 personnes disparues ont été retrouvées dont 443 vivantes.
Avant de clore sa session, le Comité a présenté, en présence de la photographe et de l’une des auteures de l’ouvrage, toutes deux Mexicaines, le livre « Recetario para la memoria » (Livre de recettes pour la mémoire), projet gastronomique, photographie et social, qui donne un visage aux victimes de disparitions forcées en se souvenant de leur présence dans la vie quotidienne avec leurs familles et leurs proches à travers leurs recettes préférées. Les recettes tirées des ventes de ce livre seront réparties entre différents collectifs de personnes disparues.
Lors de sa prochaine session, qui se tiendra à Genève du 19 février au 2 mars 2024, le Comité doit examiner les rapports du Cambodge et de la Gambie, ainsi que les informations additionnelles transmises par le Burkina Faso et le Honduras.
Ce document produit par le Service de l’information des Nations Unies à Genève est destiné à l'information ; il ne constitue pas un document officiel.
Les versions anglaise et française de nos communiqués sont différentes car elles sont le produit de deux équipes de couverture distinctes qui travaillent indépendamment.
CED23.017F