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Le Comité pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants clôt les travaux de sa trente-quatrième session
Le Comité pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille a clos cet après-midi, à Genève, les travaux de sa trente-quatrième session, au cours de laquelle il a examiné les rapports du Burkina Faso, de Cabo Verde et du Paraguay, sur les mesures prises par ces trois États parties en application de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille.
Le Comité a ainsi examiné, les 30 et 31 mars dernier, le deuxième rapport périodique du Burkina Faso, les 31 mars et 1er avril, le rapport combinant les 1 er, 2e et 3e rapports périodiques de Cabo Verde, et les 4 et 5 avril, le deuxième rapport périodique du Paraguay. Les observations finales du Comité sur chacun de ces trois rapports, qui ont été adoptées dans le cadre de séances privées, pourront être consultées sur la page Internet consacrée aux travaux de cette session.
Dans une déclaration de clôture, le Président du Comité, M. Edgar Corzo Sosa, a souligné que dans le contexte troublé de la pandémie, le monde a été témoin de multiples exemples dans lesquels les migrants ont été en première ligne de la réponse à la pandémie de coronavirus. Malgré les contributions positives, et dans certains cas, essentielles, que les migrants apportent aux sociétés, de nombreux problèmes qu’ils rencontrent ne sont pas mis en avant, a-t-il dénoncé. Des perceptions négatives et un rejet des migrants – qui doivent pouvoir jouir des droits de l'homme comme tous les individus – continuent d'être très courantes, de manière xénophobe et discriminatoire. Dans ce contexte, les droits de l'homme des migrants ont été affectés de manière disproportionnée, sur des questions vitales telles que leur santé, l'éducation de leurs enfants et leur survie en général – leur droit à la vie étant même remis en question, a regretté le Président.
M. Corzo Sosa a ensuite rendu compte de l’ensemble des travaux effectués par le Comité durant la session écoulée. Outre l’examen des rapports périodiques précités, il a notamment souligné que le Comité s’est prononcé pour un cycle prévisible d’examen [des rapports des États parties] de 8 ans qui, selon lui, présenterait plusieurs avantages. Il a par ailleurs indiqué que le Comité est favorable à un recours accru à la procédure simplifiée d’établissement de rapports, qui devrait être la règle par défaut.
Par ailleurs, le Comité a longuement examiné les stratégies visant à promouvoir et à diffuser les conclusions de l’Observation générale n°5 sur les droits des migrants à la liberté et à la protection contre la détention arbitraire et leurs liens avec d’autres droits de l’homme.
Le Président du Comité a en outre indiqué que le Coordonnateur du Groupe de travail sur la Convention et le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, M. Mohammed Charef, a présenté les grandes lignes d’un projet d’observation générale n°6 sur la convergence entre la Convention et le Pacte mondial. À cet égard, le Comité a décidé d’organiser une journée de discussion générale à sa prochaine session afin d’alimenter ce projet d’observation générale, a indiqué le Président.
Outre son Président, M. Corzo Sosa, le nouveau bureau du Comité est composé des membres suivants du Comité : Mmes Fatima Diallo et Jasminka Dzumhur et M. Azad Taghi-Zada, Vice-Présidents ; et M. Pablo César Garcia Saenz, Rapporteur.
La prochaine session du Comité pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille se tiendra au mois de septembre 2022.
Ce document produit par le Service de l’information des Nations Unies à Genève est destiné à l'information ; il ne constitue pas un document officiel.
Les versions anglaise et française de nos communiqués sont différentes car elles sont le produit de deux équipes de couverture distinctes qui travaillent indépendamment.
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