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La Conférence du désarmement tient un débat sur la réduction des risques nucléaires
La Conférence du désarmement a tenu aujourd’hui, dans le cadre du point 2 de son ordre du jour (consacré à la prévention de la guerre nucléaire, y compris toutes les questions qui y sont liées) un débat thématique sur la réduction des risques nucléaires, introduit par le Président de la Conférence, l’Ambassadeur Yuri Borissov Sterk de la Bulgarie. Auparavant, la Conférence a achevé son débat thématique, entamé la semaine dernière, sur la vérification du désarmement nucléaire, en entendant des déclarations de la Chine, de l’Indonésie et du Venezuela, ainsi qu’une intervention des États-Unis à titre de droit de réponse.
Pour alimenter le débat de ce jour sur la réduction des risques nucléaires, la Conférence a sollicité les vues de deux experts : M. Wilfred Wan, chercheur principal au programme sur les armes de destruction massive de l’Institut des Nations Unies pour la recherche sur le désarmement, et Mme Jenifer Mackby, associée principale (Senior Fellow) pour la sécurité internationale à la Federation of American Scientists.
M. Wan a défini le risque associé aux armes nucléaires comme un risque d’utilisation - intentionnelle ou non – de ces armes. Dans ce contexte, a-t-il souligné, il faut comprendre comment les doctrines, efforts de modernisation et activités entreprises pour dissuader les agressions et réduire les risques du point de vue de la sécurité nationale sont perçus de l'extérieur. Pour réduire les risques nucléaires, les États devraient notamment améliorer les signaux et les canaux de communication de crise et s'engager à réduire les risques nucléaires, a recommandé M. Wan.
L’expert a souligné que si la réduction des risques nucléaires ne pouvait se substituer au désarmement, cette démarche contribuait cependant à raviver les efforts de désarmement.
La présentation de Mme Mackby a porté sur les répercussions, pour la stabilité stratégique mondiale, des technologies de pointe dans l’espace et dans le cyberespace. Selon l’experte, les cybermenaces contre les armes nucléaires augmentent le risque d'utilisation non autorisée d'une arme nucléaire, ainsi que le risque d'utilisation de l'arme nucléaire à la suite d’une information erronée ; cela risque de saper la confiance dans la dissuasion nucléaire, et donc la stabilité stratégique. Les États devraient essayer de s'entendre, peut-être même au sein de la Conférence, sur les moyens d'intégrer ces risques catastrophiques, a recommandé Mme Mackby.
Dans le cadre du débat qui a suivi ces présentations, plusieurs délégations ont estimé que les États dotés d’armes nucléaires devaient prendre l’initiative dans le domaine de la réduction du risque. La nécessité de créer des mécanismes crédibles de partage d’informations et de communication entre les États dotés d’armes nucléaires et de mettre en place des mesures spécifiques pour réduire les risques de perception erronée ou de calcul erroné a été soulignée.
Plusieurs délégations ont indiqué soutenir l’Initiative de Stockholm en vue de la dixième Conférence d'examen du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (qui doit se tenir en août prochain) – Initiative qui fait de la réduction des risques une nécessité urgente dans la situation actuelle et un sujet prometteur pour parvenir à un accord à la Conférence d’examen.
Un groupe de pays a exprimé sa profonde préoccupation face à la lenteur des progrès vers le désarmement nucléaire et face à l’absence de progrès pour parvenir à l’élimination totale des arsenaux nucléaires des États dotés.
Les délégations suivantes ont pris part au débat sur la réduction des risques nucléaires : Iraq (au nom du G21), Australie, Royaume-Uni, États-Unis, Suisse, Espagne, Argentine, Japon, Chine, France, Pays-Bas, Pakistan, Norvège, République de Corée et Inde.
Jeudi prochain, à 10 heures, la Conférence continuera sa discussion sur le point 2 de l’ordre du jour (prévention de la guerre nucléaire).
Fin du débat sur la vérification du désarmement nucléaire
Plusieurs délégations ont estimé qu’il fallait consolider les mécanismes de vérification du désarmement nucléaire. Dans ce domaine, a été mentionné le rôle essentiel que joue le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), dont la prochaine Conférence d’examen doit se tenir cet été.
Un pays a estimé que le désarmement nucléaire est une priorité de sécurité mondiale et a souligné que tous les Etats doivent mettre en œuvre leurs obligations découlant du TNP.
Une bonne vérification est importante pour atteindre l’objectif d’un monde exempt d’armes nucléaires, a souligné une délégation. Dans ce domaine, il faut que les progrès se fassent étape par étape et il ne faut ne pas mettre la charrue avant les bœufs, a-t-elle indiqué, avant d’ajouter qu’il n’y a pas de modèle universel de vérification.
Une délégation a estimé que les mécanismes de vérification manquent de capacités au niveau global et a plaidé pour des programmes de renforcement des capacités en la matière. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) doit être renforcée dans le domaine de la vérification nucléaire, a-t-il été souligné.
Une délégation a par ailleurs appelé à la ratification universelle du Traité sur l’interdiction des armes nucléaires, entré en vigueur en janvier dernier.
La Fédération de Russie et les Etats-Unis ont été appelés à réduire leur arsenal nucléaire de manière irréversible et vérifiable.
Débat sur la prévention de la guerre nucléaire
Le Président de la Conférence du désarmement, l’Ambassadeur YURI BORISSOV STERK de la Bulgarie, a expliqué que ces dernières années, la question de la réduction des risques nucléaires semble être de retour sur le devant de la scène du débat international sur la sécurité qui anime les décideurs politiques, les organisations non gouvernementales (ONG) et la communauté d'experts, dans le contexte d'une concurrence stratégique renouvelée et de la polarisation des discussions dans les enceintes multilatérales.
Dans leur déclaration publiée le 6 avril 2019 à l’issue du Sommet (de 2019) sur la non-prolifération et le désarmement, les membres du G7 ont déclaré que les efforts visant à réduire les risques stratégiques constituent des contributions importantes à la sécurité régionale et internationale. L'accent a été mis sur la transparence et le dialogue s’agissant des doctrines et postures nucléaires, en tant qu’éléments importants de la réduction des risques stratégiques susceptibles d’aider à éviter les malentendus et les erreurs de calcul. En outre, dans leur déclaration, les membres du G7 se sont engagés à continuer de rechercher des moyens d'améliorer et de diffuser la compréhension des mesures de réduction des risques stratégiques, y compris dans la perspective de la Conférence d'examen du TNP qui doit finalement se tenir cet été.
En ce qui concerne la Conférence du désarmement, a poursuivi M. Sterk, l’année dernière, un document (publié sous la cote CD/2197) établi par la présidence australienne décrivait un certain nombre de questions que la CD devait examiner ; il indiquait qu'il y avait un intérêt pour des discussions de fond sur la réduction des risques nucléaires, notamment en examinant les travaux de l'Institut des Nations Unies pour la recherche sur le désarmement (UNIDIR). Dans nombre de ses études et rapports, l'UNIDIR définit les types de risques et les mesures d'atténuation possibles à différents niveaux.
Afin de réfléchir à ce qui pourrait constituer des risques majeurs pour une utilisation délibérée et/ou accidentelle d'armes nucléaires et à la manière dont la Conférence du désarmement pourrait contribuer à une meilleure compréhension et à une atténuation de ces risques, a indiqué le Président de la Conférence, nous entendrons aujourd'hui M. Wilfred Wan, chercheur principal au programme ADM (armes de destruction massive) à l'UNIDIR, et Mme Janifer Mackby, Associée principale (Senior Fellow) pour la sécurité internationale à la Federation of American Scientists.
M. WILFRED WAN, Chercheur principal au programme sur les armes de destruction massive de l’Institut des Nations Unies pour la recherche sur le désarmement , a défini le risque associé aux armes nucléaires comme un « risque d’utilisation d’armes nucléaires», intentionnelle ou non. Il a décrit les caractéristiques, les critères, les paramètres, les repères guidant l'Institut dans son évaluation des risques: circonstances géopolitiques générales, évolution des armes nucléaires elles-mêmes en termes de capacités et de rôles, développements technologiques plus larges qui peuvent avoir des effets déstabilisateurs, augmentant la possibilité d'un enchevêtrement des capacités nucléaires avec des capacités non nucléaires; et d'autres facteurs, telle que la possibilité d'une erreur humaine.
Compte tenu de ces sources et facteurs de risques, il est important de reconnaître les défis à relever pour progresser en matière de réduction des risques. Le risque existe dans l'œil du spectateur ; les perceptions du risque sont éclairées par les perspectives, les priorités et les cultures stratégiques nationales. En conséquence, certains États peuvent avoir un niveau d'acceptation des risques plus élevé ; certains peuvent choisir d'utiliser le risque comme une arme. Il est important de mieux comprendre comment les doctrines, les politiques, les efforts de modernisation et les activités entreprises pour dissuader les agressions et réduire les risques du point de vue de la sécurité nationale peuvent être perçus de l'extérieur. Afin de réduire les risques nucléaires, les États devraient accroître leur engagement stratégique, améliorer les signaux et les canaux de communication de crise et s'engager à réduire les risques nucléaires.
MME JENIFER MACKBY, Associée principale (Senior Fellow) pour la sécurité internationale à la Federation of American Scientists , a déclaré que les cybermenaces contre les armes nucléaires et les systèmes connexes augmentent le risque d'utilisation non autorisée d'une arme nucléaire, ainsi que le risque d'utilisation de l'arme nucléaire à la suite d’une information erronée, ce qui pourrait saper la confiance dans la dissuasion nucléaire, affectant la stabilité stratégique. Les cyberopérations sont généralement efficaces, relativement peu coûteuses, non létales et pas clairement illégales, a-t-elle ajouté. De plus, elles semblent généralement moins provocantes que l’utilisation d’espions humains et d’armes cinétiques. Tout le monde devrait s'inquiéter que les armes nucléaires puissent être utilisées suite à une erreur de calcul ou en raison de l'ingérence d'acteurs tiers, a insisté Mme Mackby.
La cybersécurité est liée à la sécurité de l'espace extra-atmosphérique, en particulier pour ce qui est des informations circulant vers et depuis les satellites, a poursuivi l’intervenante. Le nombre croissant d'acteurs étatiques et non étatiques ayant un accès à cette technologie bon marché a accru le risque de perturbation, rendant le cyberespace et les infrastructures spatiales vulnérables aux attaques, a-t-elle souligné. Il y a une course aux armements dans le cyberespace et dans l'espace, où chaque puissance nucléaire tente d'améliorer ses défenses contre une future cyberattaque, a-t-elle poursuivi.
Les conséquences possibles résultant d'erreurs de calcul ou de lancements non autorisés pourraient devenir des risques de catastrophe nucléaire ; il est donc urgent de s’y attaquer, a indiqué Mme Mackby. Les États devraient essayer de s'entendre, peut-être même au sein de la Conférence, sur les moyens d'intégrer ces risques catastrophiques. La sécurité sur terre dépend de la sécurité dans l’espace ; l'espace est une cause mondiale pour laquelle la bonne gouvernance est essentielle pour tous, a souligné Mme Mackby. La coopération internationale visant à créer des normes et un cadre durables est cruciale pour atténuer les risques à long terme, a-t-elle conclu.
Suite à ces interventions, plusieurs délégations sont intervenues. L’une d’elle a estimé que la discussion sur la réduction du risque nucléaire devrait être une priorité pour 2021 ; il faut que les membres de la Conférence évaluent le travail de cette instance dans ce domaine.
Les Etats (dotés d’armes) nucléaires doivent jouer un rôle important et prendre l’initiative dans le domaine de la réduction du risque, afin de promouvoir la confiance et la stabilité entre les Etats, a-t-il été souligné.
Une délégation a rappelé que la prévention de la guerre nucléaire était vitale pour tous et a relevé que cette question attire beaucoup d’attention au sein de la communauté internationale. Dans ce domaine, il faut une coopération entre les Etats dotés et les Etats non dotés d’armes nucléaires, a-t-il été souligné.
La confiance, la compréhension mutuelle et des outils de prévention de crise sont trois éléments qui permettent de diminuer le risque stratégique, a fait observer une délégation.
Une autre délégation a insisté sur la nécessité de développer des mécanismes crédibles de partage d’informations et de communication entre les États dotés d’armes nucléaires. Elle a également insisté sur la nécessité d’œuvrer sans relâche à l’amélioration de l’environnement de sécurité en développant les mécanismes de réduction des risques.
Les défis actuels en matière de sécurité soulignent la nécessité de réduire les risques d’utilisation involontaire ou mal calculée d’une arme nucléaire, a-t-il été observé.
Une délégation a fait observer que les discussions bilatérales peuvent favoriser l’élaboration de mesures spécifiques visant à réduire les risques de perception erronée ou de calcul erroné parmi les États dotés d’armes nucléaires. Ces Etats peuvent en outre jeter les bases de traités de contrôle des armements et de progrès en matière de désarmement nucléaire.
Plusieurs délégations ont indiqué soutenir l’Initiative de Stockholm en vue de la dixième Conférence d'examen du TNP (qui doit se tenir en août prochain) – Initiative qui fait de la réduction des risques une urgente nécessité dans la situation actuelle et un sujet prometteur pour parvenir à un accord à la Conférence d’examen. Le document (associé à cette Initiative) rappelle que la réduction des risques nucléaires fait partie intégrante des efforts plus larges de désarmement et fait avancer l'objectif de l'élimination totale des armes nucléaires ; il appelle à un engagement renouvelé des États dotés d'armes nucléaires et à un dialogue élargi sur les risques. Il propose que la dixième Conférence d’examen débouche sur à une coopération plus spécifique entre les cinq Etats [reconnus par le TNP comme] dotés de l’arme nucléaire - de nature structurée et orientée vers des résultats concrets. Il invite en outre les Etats dotés à élargir leurs travaux dans ce domaine, à faire de la « réduction du risque nucléaire » un point permanent à l'ordre du jour de leurs réunions et à établir des groupes de travail traitant de sujets y relatifs spécifiques.
D’autres pays ont souligné qu’ils soutenaient l'Agenda pour le désarmement du Secrétaire général des Nations Unies qui, lui aussi, veille à la réduction du risque nucléaire.
Un pays s’est réjoui du consensus de la communauté internationale sur la nécessité d’aborder les menaces pesant sur l’espace extra-atmosphérique afin de réduire les risques d’escalade d’une course aux armements dans cet espace.
Intervenant au nom d’un groupe de pays, une délégation a exprimé sa profonde préoccupation face à la lenteur des progrès vers le désarmement nucléaire et face à l’absence de progrès pour parvenir à l’élimination totale des arsenaux nucléaires des Etats dotés. Elle a souligné l’importance d’une mise en œuvre efficace de mesures concrètes conduisant à un monde exempt d’armes nucléaires et a réaffirmé la volonté de ce groupe de pays d’entamer des négociations sur un programme par étapes pour l’élimination complète des armes nucléaires, y compris une convention sur l’interdiction du développement, de la production, du stockage et de l’utilisation d’armes nucléaires et sur leur destruction, conduisant à l’élimination mondiale, non discriminatoire et vérifiable des armes nucléaires, avec un calendrier précis.
Une délégation a souligné la nécessité d'éviter la modernisation des arsenaux nucléaires, qui augmente le risque d’utilisation de ces armes dans un scénario de tensions entre certains des États dotés d'armes nucléaires. Cette délégation a regretté à cet égard que la Conférence n'ait pu adopter un plan de travail qui lui aurait permis de discuter de cette question.
Une délégation a estimé compatibles entre elles, d’une part, une approche échelonnée du désarmement nucléaire et de l'arrêt de la course aux armements et, d’autre part, la poursuite de l'objectif de l'élimination totale des armes nucléaires et de leur interdiction.
Une autre délégation a plaidé pour une approche pragmatique de l’élimination totale des armes nucléaires, en tant qu’objectif commun de toute la communauté internationale pour éviter que ne se reproduisent les catastrophes d’Hiroshima et Nagasaki. Elle a insisté sur la responsabilité particulière des États dotés d’armes nucléaires – indépendamment de la quantité d’armes dont ils disposent – d’initier le dialogue sur la réduction du risque d’utilisation accidentelle des armes nucléaires.
Un intervenant a recommandé que les cinq États [reconnus par le TNP comme] dotés d’armes nucléaires abandonnent la mentalité de la guerre froide et se considèrent désormais comme des partenaires pour préserver la sécurité stratégique mondiale. En outre, les États dotés d’armes nucléaires devraient s’engager, par un traité, à ne jamais utiliser d’armes nucléaires en premier ; et renoncer à la pratique du « parapluie nucléaire », en rapatriant leurs armes sur leur propre territoire.
La réduction du risque dans le domaine nucléaire consiste à réduire le risque d'un conflit nucléaire qu'aucune des parties n'a voulu ou prévu, a-t-il été affirmé. L’objectif de non-prolifération doit également demeurer la priorité, car moins il y aura d’acteurs nucléaires, moins le risque sera élevé, a-t-il été ajouté.
Pour la réduction des risques stratégiques, le renforcement de la confiance et de la transparence entre puissances nucléaires est la clef, a-t-il en outre été souligné. Communication, transparence et dialogue sont nécessaires pour prévenir ou réduire les risques d'erreur de calcul et de perception, les risques d’escalade involontaire, et ainsi renforcer la stabilité. Tous les États, dotés ou non dotés d’armes nucléaires, peuvent contribuer utilement à la réduction des risques stratégiques, notamment par les efforts diplomatiques, les cadres de dialogue et la résolution de crises. Les États ont été appelés à s’engager dans cette voie à l’approche de la prochaine Conférence d’examen du TNP. La Conférence devrait se demander comment contribuer concrètement au dialogue et à une transparence accrue sur les doctrines nucléaires, deux facteurs cruciaux pour les efforts de réduction du risque nucléaire, a-t-il été recommandé.
Une délégation a déploré l’enlisement du dossier de la prévention de la guerre nucléaire au sein de la Conférence, en raison – selon cette délégation – des démarches d’un certain groupe d’États pour empêcher la Conférence d’accomplir son mandat fondamental de négociation. Cette délégation a recommandé que la Conférence tienne compte des problèmes que pose l’asymétrie des moyens, notamment, et a dénoncé les doctrines militaires qui supposent l’utilisation préemptive de la force.
Un intervenant à mis en garde contre les technologies spatiales qui pourraient servir de déclencheur d’un conflit nucléaire.
La seule garantie contre l’utilisation des armes nucléaires est un monde exempt d’armes nucléaires, a-t-il été rappelé.
Remarques de conclusion
M. WAN a souligné que la réduction des risques ne pouvait pas se substituer au désarmement, étant donné que le risque d’utilisation des armes nucléaires existera tant que ces armes existeront. Cependant, la réduction des risques peut contribuer à raviver les efforts de contrôle des armes et de désarmement en recentrant l’attention sur les obligations existantes en matière de désarmement. L’expert a plaidé pour une diminution du rôle et de l’importance des armes nucléaires dans les concepts et doctrines de sécurité, parallèlement à une réduction des stocks.
MME MACKBY a espéré que la Conférence poursuivrait la discussion sur les répercussions, pour la stabilité stratégique, des technologies de pointe dans l’espace et le cyberespace.
DC21.020F