Fil d'Ariane
LE COMITÉ POUR L'ÉLIMINATION DE LA DISCRIMINATION À L'ÉGARD DES FEMMES A CLOS LES TRAVAUX DE SA SOIXANTE-TREIZIÈME SESSION
Le Comité pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes a achevé, cet après-midi, les travaux de sa soixante-treizième session, entamée le 1er juillet dernier et au cours de laquelle il a examiné les rapports périodiques de sept États parties à la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes: Qatar, Mozambique, Côte d’Ivoire, République démocratique du Congo, Autriche, Cabo Verde et Guyana.
Les observations finales adoptées par le Comité concernant les pays examinés seront disponibles sous peu sur la page internet consacrée à la session. Sont également disponibles sur le site Internet de l'Office des Nations Unies à Genève les comptes rendus de toutes les séances publiques du Comité.
Cet après-midi, après avoir fait adopter le rapport de la session, la Présidente du Comité, Mme Hilary Gbedemah, a rappelé que le Comité avait, durant cette session, dialogué avec des représentants de la société civile (organisations non gouvernementales et institutions nationales de droits de l’homme) des pays dont les rapports devaient être examinés. Mme Gbedemah a, d’autre part, remercié les institutions des Nations Unies et les autres organes intergouvernementaux qui ont fourni des informations au Comité.
Mme Gbedemah a rappelé que le Comité avait aussi tenu un débat à l’occasion des quarante ans de la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes. Elle a indiqué en outre que le Comité avait – toujours pendant cette 73e session – adopté deux projets de déclarations conjointes avec d’autres organes de traités des Nations Unies : l’un concernant les droits de l’homme et le changement climatique ; l’autre à l’occasion de la Journée internationale de la fille, qui aura lieu le 11 octobre.
S'agissant de l’examen des communications (plaintes individuelles) présentées au titre du Protocole facultatif se rapportant à la Convention, sept communications ont fait l'objet de décisions finales au cours de la session, a indiqué la Présidente.
Pendant cette session, le Comité a par ailleurs eu des entretiens fructueux avec la Rapporteuse spéciale chargée de la question de la violence contre les femmes, ses causes et conséquences, Mme Dubravka Simonovic, et avec Mme Antonella Lavelanet, du département Santé sexuelle et reproductive de l’Organisation mondiale de la Santé.
Enfin, Mme Gbedemah a regretté qu’un ancien membre du Comité, Mme Indira Jaising, de l’Inde, fasse actuellement l’objet de poursuites dans son pays pour violation de la loi sur la réglementation des contributions étrangères. De telles poursuites, a fait observer la Présidente du Comité, pourraient constituer autant de restrictions disproportionnées au travail important accompli par Mme Jaising en tant que femme défenseur des droits humains. Mme Gbedemah a rappelé à ce propos l’importance de protéger les militants et défenseurs des droits humains, avant d’indiquer que le Comité avait nommé, parmi ses membres, deux rapporteurs chargés de la question des représailles exercées contre les personnes qui collaborent avec le Comité.
Lors de sa prochaine session, qui doit se tenir à Genève du 21 octobre au 8 novembre 2019, le Comité examinera les rapports des pays suivants : Andorre, Bosnie-Herzégovine, Cambodge, Iraq, Kazakhstan, Lituanie et Seychelles.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
CEDAW19.025F