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LA CONFÉRENCE DU DÉSARMEMENT TIENDRA LA PREMIÈRE RÉUNION PUBLIQUE DE SA SESSION DE 2019 LE 21 JANVIER

Communiqué de presse

La Conférence du désarmement, unique instance multilatérale de négociation dans le domaine du désarmement, tiendra la première séance publique de sa session de 2019 le lundi 21 janvier, à 10 heures, dans la Salle du Conseil du Palais des Nations, à Genève. Cette session annuelle sera divisée en trois parties se déroulant successivement du 21 janvier au 29 mars, du 13 mai au 28 juin et du 29 juillet au 13 septembre.

La session s’ouvrira sous la présidence de l’Ukraine. La présidence de la Conférence est assurée à tour de rôle par chacun des pays membres de cette instance pour une période de quatre semaines de travail, conformément au principe de la rotation suivant l'ordre alphabétique des noms en anglais des pays. Après l’Ukraine, ce seront donc successivement le Royaume-Uni, les États-Unis, le Venezuela, le Viet Nam et le Zimbabwe qui assumeront la présidence de la Conférence cette année.

La séance d’ouverture de la session se déroulera en présence de M. Michael Møller, Directeur de l’Office des Nations Unies à Genève, Secrétaire général de la Conférence et Représentant personnel du Secrétaire général de l'ONU auprès de la Conférence.

Conformément à l'article 27 de son Règlement intérieur, la Conférence doit adopter en début de session son ordre du jour pour cette année, qui tiendra compte des recommandations qui lui sont faites par l'Assemblée générale des Nations Unies, des propositions faites par ses membres et des décisions de la Conférence. Par ailleurs, sur la base de son ordre du jour, «la Conférence établit au début de la session annuelle son programme de travail, qui comprend un calendrier de ses activités pour la session considérée» et qui tient également compte des recommandations qui lui ont été faites par l'Assemblée générale, des propositions présentées par des États membres de la Conférence et des décisions de celle-ci. Dans les faits, cela fait une vingtaine d’années que la Conférence se trouve dans l’incapacité – faute de consensus – d’adopter un programme de travail pour négocier de nouveaux instruments juridiques. Conformément à l’article 18 du Règlement intérieur, «la Conférence conduit ses travaux et prend ses décisions sur la base du consensus»: c’est donc la règle du consensus qui régit les travaux de cette instance.

Depuis de nombreuses années, les questions de fond inscrites à l'ordre du jour de la Conférence sont restées inchangées: cessation de la course aux armements nucléaires et désarmement nucléaire; prévention de la guerre nucléaire, y compris toutes les questions qui y sont liées; prévention d'une course aux armements dans l'espace; arrangements internationaux efficaces pour garantir les États non dotés d'armes nucléaires contre l'emploi ou la menace de ces armes; nouveaux types et systèmes d'armes de destruction massive et armes radiologiques; programme global de désarmement; et transparence dans le domaine des armements.

Composition de la Conférence du désarmement

Les 65 États Membres de la Conférence sont les suivants: Afrique du Sud, Algérie, Allemagne, Argentine, Australie, Autriche, Bangladesh, Bélarus, Belgique, Brésil, Bulgarie, Cameroun, Canada, Chili, Chine, Colombie, Cuba, Égypte, Équateur, Espagne, États-Unis d’Amérique, Éthiopie, Fédération de Russie, Finlande, France, Hongrie, Inde, Indonésie, Iran (République islamique d’), Iraq, Irlande, Israël, Italie, Japon, Kazakhstan, Kenya, Malaisie, Maroc, Mexique, Mongolie, Myanmar, Nigéria, Norvège, Nouvelle-Zélande, Pakistan, Pays-Bas, Pérou, Pologne, République arabe syrienne, République de Corée, République démocratique du Congo, République populaire démocratique de Corée, Roumanie, Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, Sénégal, Slovaquie, Sri Lanka, Suède, Suisse, Tunisie, Turquie, Ukraine, Venezuela (République bolivarienne du), Viet Nam et Zimbabwe.


Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

DC19/01F