Fil d'Ariane
LE COMITÉ DES DISPARITIONS FORCÉES A CLOS LES TRAVAUX DE SA TREIZIÈME SESSION
Le Comité des disparitions forcées a clos aujourd'hui les travaux de sa treizième session, qui se tenait depuis le 4 septembre à Genève et à l’issue de laquelle il a adopté ses observations finales sur les deux pays dont les rapports ont été examinés durant la session, à savoir le Gabon et la Lituanie.
Les observations finales adoptées par le Comité au sujet de ces deux rapports soumis au titre de la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées sont disponibles sur la page Web de la session, dans la section consacrée à chaque pays.
Durant cette session, le Comité a élu à sa présidence l’Albanaise Suela Janina. Les autres membres du nouveau bureau sont : Mme Maria Clara Galvis Patiño et MM. Mohammed Ayat et Rainer Huhle, Vice-Présidents, et M. Koji Teraya, Rapporteur.
Le Comité a d’autre part adopté, lors de séances à huis clos, ses listes de points à traiter en vue de l'examen ultérieur des rapports de l’Albanie et du Honduras, prévu pour la prochaine session, en mai 2018.
Le Comité a par ailleurs tenu, avec les États membres et la société civile, un dialogue consacré à la recherche de moyens pour promouvoir l’universalisation de la Convention et atteindre plus particulièrement l’objectif consistant à doubler en cinq ans le nombre de ratifications de cet instrument, qui compte actuellement 57 États parties.
Au cours de la session, le Comité a en outre rencontré les membres du Groupe de travail sur les disparitions forcées, avec lesquels il est convenu de poursuivre et d’approfondir sa collaboration.
Le Comité a accueilli plusieurs nouveaux membres ce mois-ci: M. Mohammed Ayat, du Maroc ; M. Moncef Baati, de la Tunisie ; Mme Milica Kolakovic-Bojovic, de la Serbie ; M. Horacio Ravenna, de l’Argentine ; et M. Koji Teraya, du Japon.
Cet après-midi, après l’adoption du rapport de la session, la Présidente du Comité a rendu hommage aux contributions inestimables des membres sortants du Comité, en particulier son ancien Président, M. Santiago Corcuera Cabezut. Mme Janina s’est félicitée de l’engagement des membres actuels et de leur volonté d’asseoir la crédibilité du Comité. Le Comité ne saurait se satisfaire de l’état actuel des ratifications, a souligné Mme Janina, rappelant que le Comité avait lancé une campagne pour le doublement en cinq ans du nombre des États parties à la Convention.
La Présidente a aussi souligné que le Comité avait travaillé à son plein potentiel dans l’examen des plaintes qui lui ont été soumises et dont le nombre – très préoccupant – s’élève à plus de 400. La Présidente a lancé un appel aux États concernés pour qu’ils mènent rapidement les recherches nécessaires pour retrouver les personnes disparues et qu’ils obligent les responsables à rendre compte de leurs actes. Mme Janina a enfin souligné la complémentarité des travaux du Comité avec ceux du Groupe de travail sur les disparitions forcées.
De plus amples informations sur les travaux du Comité sont disponibles sur la page Web du Haut-Commissariat aux droits de l'homme consacrée à cet organe.
Lors de sa prochaine session, qui se tiendra du 22 mai au 1er juin 2018 à Genève, le Comité doit examiner les rapports de l’Albanie, de l’Autriche et du Honduras.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
CED/17/13F