Fil d'Ariane
LE COMITÉ POUR L'ÉLIMINATION DE LA DISCRIMINATION RACIALE A CLOS LES TRAVAUX DE SA QUATRE-VINGT-DIXIÈME SESSION
Le Comité pour l'élimination de la discrimination raciale a conclu, cet après-midi, au Palais Wilson, à Genève, les travaux de sa quatre-vingt-dixième session, ouverte le 2 août dernier et durant laquelle il a successivement examiné les rapports présentés par la Grèce, le Royaume-Uni, le Paraguay, l’Afrique du Sud, le Liban, l’Ukraine, Sri Lanka et le Pakistan sur les mesures prises par ces pays pour donner effet aux dispositions de la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale.
Les observations finales du Comité concernant chacun de ces rapports seront disponibles en début de semaine prochaine sur la page Internet consacrée à la session. Quant aux comptes rendus des séances publiques, ils sont disponibles sur le site Internet du Service de l'information des Nations Unies à Genève.
Durant cette session, le Comité a en outre tenu des réunions publiques afin d’auditionner des représentants de la société civile s’agissant de l’application de la Convention dans les pays dont l’examen des rapports était à l'ordre du jour de la session. Il a aussi eu un échange à huis clos avec des représentants d’institutions et autres entités de l’ONU.
Dans sa déclaration de clôture, la Présidente du Comité, Mme Anastasia Crickley, a annoncé qu’une décision avait été prise par le Comité relativement au Burundi dans le cadre de la procédure d’urgence et d’alerte précoce. Par ce texte, le Comité rappelle aux autorités de Bujumbura qu’elles se doivent de respecter les obligations conventionnelles internationales souscrites par le Burundi. Si, selon Mme Crickley, une coexistence ethnique pacifique est encore de mise dans ce pays, des menaces de génocide ont été proférées, a-t-elle rappelé.
La Président du Comité a par ailleurs rappelé la priorité accordé par le Comité aux minorités, aux autochtones et aux personnes d’ascendance africaine. Elle souligné que trop souvent, les femmes appartenant à des minorités, ainsi que les femmes migrantes, étaient confrontées à une double discrimination, à la fois du fait de leur identité et de leur sexe. Elle a enfin déploré le manque de ressources auquel était confronté le Comité, en dépit des efforts du Haut-Commissariat aux droits de l’homme pour l’assister.
Auparavant, le Comité avait consacré la première partie de cette dernière séance à la procédure de suivi des observations finales adressées au Danemark et au Pérou à l’issue de l’examen de leurs rapports, respectivement en 2015 et en 2014. En tant que rapporteur de cette procédure, M. Gun Kut, a rendu public un document de synthèse concernant le suivi de ces deux États – document qui a adopté par le Comité. Mme Crickley a jugé essentiel de renforcer la procédure de suivi.
Au cours de sa quatre-vingt onzième session, qui se tiendra à Genève du 21 novembre au 9 décembre 2016, le Comité doit examiner les rapports de l’Argentine, de l’Italie, du Portugal, du Togo, du Turkménistan et de l’Uruguay.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
CERD16/024F