Fil d'Ariane
LES ÉTATS PARTIES À LA CONVENTION SUR LES ARMES BIOLOGIQUES VONT DÉBATTRE DE CODES DE CONDUITE POUR LES SCIENTIFIQUES
Les États parties à la Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication et du stockage des armes bactériologiques (biologiques) ou à toxines et sur leur destruction se réuniront à Genève du 5 au 9 décembre 2005 pour examiner le contenu, la promulgation et de l'adoption de codes de conduite à l'intention des scientifiques et pour promouvoir une approche commune ainsi qu'une action effective dans ce domaine.
Cette réunion, qui sera présidée par l'Ambassadeur John Freeman du Royaume-Uni, entend approfondir le travail entamé lors de la Réunion d'experts qui s'est tenue à Genève du 13 au 24 juin dernier sur cette question. Les États parties doivent examiner les options relatives à l'élaboration et à l'application de codes de conduite qui permettraient d'éviter que l'utilisation de la science, en particulier dans les domaines des sciences de la vie et de la biotechnologie, ne se fasse d'une manière susceptible d'aboutir à une infraction de la Convention. Ils devraient également se pencher sur la manière dont les campagnes de sensibilisation et l'éducation des scientifiques au sujet des interdictions découlant de la Convention pourraient renforcer les protections contre le développement et la prolifération, à des fins hostiles, de micro-organismes et toxines pathogènes et des équipements et technologies associés.
Cette réunion clôt un processus qui s'inscrivait dans le cadre d'un programme triennal approuvé en 2002 et dont l'objectif était de renforcer la mise en œuvre de la Convention sur les armes biologiques. Les 171 États qui ont signé cet instrument (ratifié par 155 d'entre eux) se disent convaincus que la conscience de l'humanité réprouverait l'emploi d'armes biologiques.
La Convention sur les armes biologiques - ouverte à la signature en 1972 et entrée en vigueur en 1975 - interdit la mise au point, la fabrication, l'acquisition, le stockage et l'utilisation d'armes bactériologiques et à toxines. Elle constitue un élément clef des efforts déployés par la communauté internationale pour faire face à la prolifération des armes de destruction massive.
Les États parties doivent se rencontrer de nouveau en 2006 à l'occasion de la Sixième Conférence d'examen de la Convention.
Pour toute information complémentaire, veuillez contacter:
Richard Lennane, Secrétariat de la Conférence des États parties à la Convention sur les armes biologiques:
Tél. : +41 (0)22 917 2230 ou 917 7144
Fax. : +41 (0)22 917 0034
Courriel : rlennane@unog.ch
Ce document est le résumé d'un communiqué de presse publié en anglais
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
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