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LE CONSEIL DES DROITS DE L’HOMME DÉBAT DE LA SITUATION DES DROIT DE L’HOMME EN PALESTINE ET DANS LES AUTRES TERRITOIRES ARABES OCCUPES

Compte rendu de séance
Beaucoup d’intervenants plaident pour qu’il soit mis fin à l’occupation israélienne et à l’impunité face aux violations commises contre les Palestiniens

Le Conseil des droits de l’homme a tenu, ce matin, son débat général sur la «situation des droit de l’homme en Palestine et dans les autres territoires arabes occupés» (au titre du point 7 de l’ordre du jour) dans le cadre duquel de nombreux intervenants* ont fait des déclarations. Un très grand nombre de délégations ont condamné l’occupation israélienne des territoires palestiniens et autres territoires arabes occupés, ainsi que l’impunité dont bénéficie Israël face à ses politiques et pratiques qui violent le droit international, y compris le droit international humanitaire, depuis plusieurs décennies.

L’Observateur de l’État de Palestine a déploré qu’Israël et les États-Unis cherchent à supprimer cette question de l’ordre du jour du Conseil, comme le montre le projet de résolution à cet effet – un texte qui ne bénéficie cependant que du soutien de ces deux États. Alors que les États-Unis ont récemment annoncé leur retrait du Conseil (où ils devaient siéger jusqu’en 2019), l’État de Palestine a réitéré, au contraire, qu’il continuerait de travailler au sein du Conseil et avec la Commission d’enquête établie par le Conseil. L’État de Palestine a souligné qu’il continuerait aussi de demander au Haut-Commissariat la publication d’une liste des entreprises impliquées dans les activités de colonisation.

Intervenant elle aussi en tant que pays concerné, du fait de l’occupation du Golan syrien, la République arabe syrienne a mis en garde contre les pratiques de la colonisation israélienne, dénonçant des expulsions forcées de populations et d’autres actes qui, de l’avis de la Syrie, sont comparables à des crimes contre l’humanité. Malgré cela, Israël interdit toujours au Rapporteur spécial sur la situation des droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés de se rendre dans ces territoires pour faire son rapport, a rappelé la délégation syrienne. La violence israélienne contre les civils se poursuit également, comme le montrent les récentes tueries de plus de cent personnes par l’armée israélienne, a ajouté la Syrie.

Les délégations qui sont intervenues dans ce débat ont condamné plusieurs développements récents dans les territoires occupés, citant en particulier la décision des États-Unis de transférer leur ambassade à Jérusalem – ce qui risque selon eux de bloquer toute possibilité de reprise des négociations en vue d’un règlement pacifique sur la base de la solution fondée sur deux États, avec un État palestinien indépendant avec Jérusalem-Est comme capitale. A également été condamnée la répression létale, avec un usage excessif de la force, exercée il y a un mois contre des manifestants pacifiques dans la bande de Gaza; de nombreux intervenants ont demandé que toute la lumière soit faite sur ces faits grâce à la commission d’enquête internationale créée à cet effet lors de la dernière session spéciale du Conseil, au mois de mai dernier. Plusieurs orateurs ont en outre apporté leur soutien à la base de données du Haut-Commissariat établissant une liste de sociétés qui coopèrent avec les colonies de peuplement, dont la publication de la liste des entreprises concernées a été réclamée par certains.


Une trentaine d’organisations non gouvernementales ont également pris part au débat, Le Conseil poursuivait ses travaux à la mi-journée, en engageant son débat général consacré au suivi et à l’application de la Déclaration et du Programme d’action de Vienne.


Situation des droits de l’homme en Palestine et dans les autres territoires arabes occupés

Pays concernés

L’État de Palestine a remercié les « pays-frères » qui participent au débat sans céder aux «pressions de la puissance occupante, qui voudrait ne pas débattre de la situation des droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés, ni du respect du droit international et du droit international humanitaire.» Il a déploré qu’Israël et les États-Unis cherchent à supprimer de l’ordre du jour du Conseil la question de la situation des droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés, comme le montre le projet de résolution à cet effet, mais qui ne bénéficie que du soutien de ces deux États. L’État de Palestine a également déploré que les États-Unis continuent d’appuyer Israël, comme le montre leur récente décision de quitter le Conseil des droits de l'homme. L’État de Palestine a dit qu’il continuerait de travailler au sein du Conseil et avec la Commission d’enquête récemment créée. Il continuera aussi de demander au Haut-Commissariat la publication d’une liste des entreprises impliquées dans les activités de colonisation, a dit l’observateur.

La République arabe syrienne a mis en garde contre les pratiques de la colonisation israélienne, faite d’expulsions forcées de populations ou d’autres actes qui, de son point de vue, sont comparables à des crimes contre l’humanité. Malgré cela Israël interdit toujours au Rapporteur spécial sur la situation des droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés de se rendre dans ces territoires pour faire son rapport. La violence israélienne contre les civils se poursuit également, comme le montrent les récentes tueries de plus de cent personnes par l’armée israélienne, a encore déploré le représentant syrien.

Il a également regretté qu’Israël soit encouragé dans son attitude et sa politique d’occupation des territoires arabes par les États-Unis et ses autres alliés, dont le Royaume Uni et des pays membres de l’Union européenne. Israël fait ainsi fi de la résolution du Conseil de sécurité lui demandant de se retirer du Golan syrien occupé. Face à la persistance d’Israël, la République arabe syrienne exige le retrait d’Israël derrières les frontières de juin 1967 et l’application des résolutions lui enjoignant de libérer le Golan syrien occupé.

Débat général

Le Pakistan, au nom de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) a dit accorder beaucoup d’importance au point de l’ordre du jour consacré à la situation des droits de l’homme en Palestine et dans les autres territoires arabes occupés (« point 7 »), pour aider les Palestiniens et trouver des voies et moyens pour que chacun puisse vivre dans la paix. L’OCI a condamné la pratique d’élargissement des colonies, la pratique illégale de la construction du mur, et a appelé à la remise en liberté des Palestiniens emprisonnés. L’OCI a aussi condamné l’occupation du Golan syrien. Les pratiques d’Israël dans les territoires occupés constituent des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, a assuré le représentant. Le Pakistan a appuyé le droit à l’autodétermination du peuple palestinien et à créer un État indépendant et souverain.

La République bolivarienne du Venezuela, au nom du Mouvement des pays non alignés, a condamné l’usage d’une force aveugle par les forces d’occupation israéliennes contre des civils palestiniens, en particulier dans le contexte des manifestations pacifiques dans la bande de Gaza; et ce, en violation du droit international humanitaire, du droit relatif aux droits de l’homme et des résolutions pertinentes des Nations Unies. Le Mouvement des non-alignés déplore la perte de plus de 130 vies innocentes, notamment d’enfants, et de très nombreux blessés. Il s’est aussi dit inquiet de la décision illégale, unilatérale et arbitraire des États-Unis de transférer leur ambassade à Jérusalem.

Le Mouvement des non-alignés a dénoncé les atrocités infligées au peuple palestinien, qui viennent s’ajouter à litanie des crimes perpétrés par Israël au cours de six décennies d’occupation – punitions collectives et exécutions extrajudiciaires, usage excessif de la force, confiscation et colonisation de la terre palestinienne par des colonies de peuplement, blocus et détention arbitraire.

Le Togo, au nom du Groupe africain a réitéré son soutien à la lutte historique du peuple palestinien pour réaliser son droit à l’autodétermination et à vivre dans la paix et la justice, conformément au consensus international de longue date reconnaissant son droit à un État. L’occupation militaire israélienne a conduit à une situation de conflit prolongé qui pèse lourdement sur les moyens de subsistance, les droits de l’homme et les libertés fondamentales des populations vivant dans les territoires palestiniens et arabes occupés. Le Groupe africain a regretté le récent recours excessif à la force par l’armée israélienne contre les manifestants palestiniens dans la bande de Gaza; et a appelé à mettre fin au blocus imposé et à l’occupation.

Le Groupe africain a enfin souligné l’importance de la solution de deux États afin de résoudre « le conflit le plus long de l’histoire contemporaine », de mettre fin aux souffrances des populations concernées et d’assurer la coexistence pacifique des peuples palestiniens et israéliens. Le Groupe africain a rappelé au Conseil son obligation d’agir efficacement en vue de protéger le peuple palestinien et d’assumer ses responsabilités et de prendre, d’urgence, des mesures pour remédier à cette situation.

Les Émirats arabes unis, au nom de la Ligue des États arabes, ont condamné la décision de certains pays de ne pas participer au débat de ce matin, estimant que cela encourageait

Israël à poursuivre ses violations des droits de l'homme en toute impunité. Face à ces violations, la communauté internationale doit agir, doit reconnaître le droit inaliénable du peuple palestinien à l’autodétermination et doit obliger Israël à respecter le droit international.

Le Koweït, au nom du Conseil de coopération du Golfe, a condamné l’utilisation de tirs à balles réelles contre les manifestants palestiniens, qui ont causé de nombreuses blessures, notamment parmi les femmes et les enfants. La délégation a dit que la seule solution était le retrait d’Israël des territoires occupés depuis 1967. Elle en appelé à l’application du mandat confié aux Nations Unies et au Haut-Commissariat.

La Bolivie, au nom d’un groupe de 16 pays, s’est félicitée des progrès enregistrés pour compléter la base de données des entreprises qui contribuent à l’occupation et a prié le Haut-Commissaire de la rendre publique. La Bolivie a réaffirmé sa profonde solidarité avec le peuple palestinien et son soutien à l’établissement d’un État de Palestine souverain, indépendant et viable, dans les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale.

Le Brésil a dit sa grande préoccupation face aux tensions qui continuent de prévaloir dans les territoires palestiniens occupés. Sa délégation a condamné l’usage excessif de la force par l’armée israélienne, de même que les tirs de roquettes par « des militants palestiniens » contre les biens civils israéliens. Le Brésil appelle à la reprise des discussions entre les parties pour que soit abordées toutes les questions, y compris celles de Jérusalem, a dit la représentante brésilienne.

Le Pakistan a affirmé que la situation des droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés était conditionnée essentiellement par l’occupation israélienne. Pour cette raison, le Pakistan est d’avis que la seule manière de parvenir à la paix tant attendue par le monde entier, est la création de deux États vivant côte-à-côte dans les frontières de 1967.

L’Égypte a demandé la création d’une commission d’enquête internationale pour faire la lumière sur les crimes commis dans les territoires palestiniens occupés. Elle a demandé au Conseil de tout mettre en œuvre pour que ses résolutions, de même que celles du Conseil de sécurité, soient respectées. Pour sa part, l’Égypte continuera d’appuyer les efforts du peuple palestinien, comme elle l’a fait en ouvrant récemment le point de passage de Jaffa, qui le sépare de la bande de Gaza, a assuré le représentant.

L’Iraq a exhorté la communauté internationale à mettre un terme à la non-coopération d’Israël avec le Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967 et avec les autres mécanismes. Il a en particulier dénoncé le fait que les Palestiniens de Gaza vivent leur onzième année de blocus, et attaque sans merci les manifestants pacifiques qui n’ont fait que demander leur droit au retour.

Qatar a insisté sur le maintien du point 7 car Israël persiste dans ses multiples violations de tous les droits de l’homme des Palestiniens. Il a protesté contre ces « meurtres prémédités à Gaza », condamné la politique de colonies de peuplement, la confiscation des terres, la démolition, la modification de la composition démographique et géographies de Jérusalem. Israël doit comprendre que Jérusalem est importante pour tous les peuples du monde et que l’on ne renoncera pas à cette cause. Il a réclamé une protection pour les peuple palestinien et appelé la communauté internationale à créer un État palestinien indépendant conformément à l’initiative arabe de paix et à toutes les résolutions pertinentes des organes de l’ONU.

Le Sénégal a appelé à la reprise des négociations entre Israël et l’État de Palestine sous l’égide de la communauté internationale, en vue de trouver un règlement politique à ce conflit. Celui-ci passera, inévitablement, par la création de deux États, la Palestine et Israël, vivant côte-à-côte dans la paix et la sécurité. Le Sénégal s’est aussi dit convaincu de « l’impératif du maintien » du point 7 à l’ordre du jour du Conseil.

Les Émirats arabes unis ont dénoncé les implantations de colonies israéliennes depuis 1967. Ils ont annoncé avoir décidé de consacrer 20 millions de dollars pour les Lieux Saints dans les territoires arabes occupés et donner 50 millions de dollars à l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA). La délégation a appelé à mettre fin à 70 ans d’occupation israélienne.

Le Chili a condamné l’usage disproportionné de la force par les forces d’occupation israéliennes contre les manifestants pacifiques dans la bande de Gaza, et a appelé à un arrêt immédiat des violences contre les civils. La délégation a demandé à Israël de respecter ses obligations et responsabilités découlant de la Quatrième Convention de Genève, relative à la protection due aux civils en temps de guerre.

Pour l’Arabie saoudite, le « point 7 » doit rester à l’ordre du jour du Conseil aussi longtemps que l’occupation des Territoires palestiniens occupés continuera. Elle a condamné la décision d’Israël de construire de nouvelles colonies, ce qui montre son mépris du droit international, et son blocus illégal et immoral de la bande de Gaza, qui a conduit à une crise humanitaire. Une paix globale et juste ne pourra être atteinte qu’avec le retrait d’Israël de tous les territoires occupés depuis 1967 et la mise en place de la solution à deux États, a assuré la délégation.

Le Venezuela s’est félicité que la question de la situation des défenseurs des droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés reste à l’ordre du jour en dépit des efforts d’Israël et des « pays qui cautionnent ses crimes » de l’en effacer. Israël, par ses politiques et pratiques, a pour objectif « d’éliminer » le peuple palestinien et de modifier la composition démographique de Jérusalem, a affirmé le représentant vénézuélien, déplorant la décision des États-Unis de reconnaître cette ville comme capitale d’Israël en violation du droit international et des droits du peuple palestinien. Le Venezuela reste d’avis que cette question doit rester à l’ordre du jour du Conseil, tant que la solution des deux États ne sera pas mise en œuvre, a conclu le représentant.

L’Afrique du Sud a dénoncé « la déshumanisation du peuple palestinien par Israël » et exigé que ce pays cesse de tirer à balles réelles sur des civils. L’Afrique du Sud a également estimé que le Conseil ne devait pas oublier la situation des femmes et des jeunes filles dans les territoires palestiniens occupés. Il est déplorable que cet organe n’ait pas encore adopté de texte spécifique à la situation cette population vulnérable, a dit la représentante sud-africaine.

La Chine a dit condamner « l’utilisation sans scrupules » d’armes à balles réelles sur des populations civiles. En tant que soutien de l’État de Palestine et d’Israël, la Chine estime que la question de Jérusalem, compte tenu de sa complexité, mérite d’être abordée avec beaucoup de précaution et, pour cette raison, appelle une fois de plus les parties au dialogue.

L’Afghanistan a lui aussi condamné la situation dans les territoires palestiniens occupés, ainsi que l’usage excessif de la force ces derniers mois. La délégation afghane a demandé que des mesures soient prises pour mettre un terme aux pratiques et politiques israéliennes, ainsi qu’à l’impunité dans ce contexte.

Cuba a rappelé que la série de violations des droits de l’homme perpétrées dans les territoires arabes a été sans cesse condamnée et a ajouté que les tentatives visant à retirer le point 7 de l’ordre du jour du Conseil ne sont qu’une nouvelle tentative pour faire oublier cette situation. Cuba a réaffirmé son appui sans faille à une solution fondée sur deux États dans les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale de l’État de Palestine.

L’Équateur a souligné le droit, tant de l’État de Palestine que d’Israël, de vivre dans un climat sûr et pacifique se reflétant positivement sur leur développement et leur bien-être. Réitérant son soutien indéfectible à la cause palestinienne et à la création d’un État palestinien indépendant, souverain et libre de toute occupation, l’Équateur a rappelé avoir voté en 1947 en faveur de la résolution 181 de l’Assemblée générale, qui demeure malheureusement partiellement appliquée seulement. L’Équateur a également voté en faveur de la reconnaissance de l’État de Palestine en 2012. Condamnant les pratiques israéliennes et tous les abus des droits de l’homme, l’Équateur a plaidé pour un accès sans entrave de l’assistance humanitaire et médicale à la bande de Gaza, qu’Israël a l’obligation de garantir en tant que puissance occupante. Le pays a en outre encouragé le Haut-Commissariat aux droits de l’homme à poursuivre son travail concernant la base de données des sociétés opérant dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est – un travail qui servira de mécanisme important pour garantir le droit des victimes et de leurs familles à la justice et à des réparations justes et efficaces.

Le Nigéria a réitéré son appel à Israël pour que ce pays mette en œuvre les nombreuses résolutions adoptées par les Nations Unies afin de trouver une solution à ce conflit. La délégation nigériane a souligné l’importance d’une action sans délai de la communauté internationale, se disant convaincu que la seule solution durable passe par la création d’un État palestinien indépendant.

La Tunisie a dénoncé les violations des droits de l'homme des Palestiniens et la colonisation (israélienne dans les territoires occupés). Parmi les dernières victimes des crimes d’Israël, figurent une secouriste de 20 ans et un journaliste qui couvrait la marche du retour – tous deux morts. La Tunisie a jugé indispensable de maintenir le point 7 à l’ordre du jour du Conseil tant que les Palestiniens n’auront pas obtenu la jouissance de leurs droits.

Le Koweït a condamné avec véhémence les violations graves et systématiques des droits de l'homme commises par Israël dans les territoires palestiniens occupés. La délégation koweïtienne a souligné que le silence de la communauté internationale est ce qui encourage Israël à continuer ses violations au mépris du droit et des condamnations. Toutes les institutions des Nations Unies doivent agir sans délai et le Conseil doit établir les faits et circonstances entourant ces crimes afin d’en déterminer les responsabilités, a insisté le Koweït.

La Namibie a dit apporter son soutien au maintien du point 7 à l’ordre du jour du Conseil. La Namibie déplore en outre le refus d’Israël de coopérer avec le Rapporteur spécial. Si Israël n’a rien à cacher, il devrait le laisser entrer sur son territoire; Israël devrait aussi coopérer avec la Commission d’enquête créée à l’issue de la dernière session spéciale du Conseil, a insisté la délégation namibienne.

La Jordanie a déclaré que la seule manière de mettre fin à plus de cinquante ans d’occupation est de permettre au peuple palestinien d’exercer ses droits, dont celui à l'autodétermination. En tant que gardienne des lieux saints musulmans, la famille hachémite ne ménagera pas ses efforts pour que Jérusalem conserve son statut international, a ajouté la délégation jordanienne. Elle a en outre évoqué la destruction d’un village particulier, affirmant qu’il s’agissait d’un crime international auquel la communauté internationale se doit de faire face en tant que tel; c’est un acte illégal qui mine les possibilités de paix, a insisté la délégation.

Les Maldives ont remercié le Conseil des droits de l'homme et le Haut-Commissariat pour leurs efforts continus en faveur d'une plus grande responsabilité face aux crimes atroces continuellement commis par Israël dans les territoires palestiniens occupés. Les Maldives ont réitéré leur ferme soutien au maintien du point 7 de l'ordre du jour dans les travaux du Conseil des droits de l'homme. Si ce Conseil évitait de discuter des violations des droits de l'homme en Palestine et dans les autres territoires arabes occupés, le but, les principes et le pragmatisme de cet auguste organe seraient abandonnés, a estimé la délégation maldivienne.

La Libye a aussi condamné les violations systématiques et continues perpétrées contre le peuple palestinien, qui subit les crimes les plus graves – la torture, ainsi que l’arrestation et la détention arbitraires. Les Nations Unies et le Conseil doivent être à la hauteur et mettre fin à ces graves violations du droit.

Djibouti a reconnu le droit des Palestiniens à l’autodétermination et à un État palestinien indépendant sur la base des frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale. La délégation djiboutienne a regretté les derniers développements, en particulier compris la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël, qui sapent toute tentative de paix et contribuent à une escalade dangereuse menaçant la stabilité dans la région. Elle a averti que cette décision (de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël) contredit tous les efforts en cours pour créer les conditions nécessaires à la réussite du processus de paix. Elle a aussi condamné la violence excessive et les morts lors de manifestations pacifiques dans la bande de Gaza. Elle a appelé à œuvrer à une paix juste et durable avec le peuple palestinien.

Le Soudan a repris à son compte les déclarations du Mouvement des non-alignés et de l’Organisation de la coopération islamique, avant de condamner le fait que certains pays occidentaux aient boycotté ce débat, étant donné la gravité des violations en cause, qui constituent des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. Le Soudan a exhorté à un soutien aux Palestiniens et à la création d’un État palestinien indépendant avec Jérusalem-Est comme capitale.

La République islamique d’Iran a déploré la véritable crise humanitaire dont souffrent les Palestiniens à la veille du onzième anniversaire du blocus illégal de la bande de Gaza et a condamné la puissance occupante, qui continue d’assassiner des civils palestiniens manifestant pacifiquement ou de les arrêter sans procès. La délégation iranienne a exhorté la communauté internationale à respecter ses obligations au titre de la quatrième Convention de Genève (relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre).

La République populaire démocratique de Corée a déploré les monstrueuses violations des droits de l'homme commises par Israël contre les Palestiniens, estimant que le comportement arrogant d’Israël est dû au soutien des États-Unis. Elle a ensuite fait part de son objection à toute tentative de retirer le point 7 de l’ordre du jour du Conseil.

L’Indonésie s’est dite inquiète des violations des droits de l'homme commises contre les Palestiniens, y compris l’usage de la force contre des manifestants pacifiques, demandant à cet égard qu’une enquête soit conduite sur ces derniers faits. L’Indonésie a par ailleurs conseillé d’utiliser ce débat au sein du Conseil pour renouveler l’engagement et les efforts en faveur du respect des droits des Palestiniens.

Bahreïn a estimé que le point 7 est un point essentiel de l’ordre du jour du Conseil et qu’il doit le rester jusqu’à ce qu’il soit mis fin à l’occupation (israélienne des territoires occupés). Le Royaume de Bahreïn condamne les récents « massacres de Palestiniens » par les forces israéliennes et demande la tenue d’enquêtes internationales sur ces faits et sur les autres crimes commis par Israël.

La Malaisie a dit, être, comme les autres membres de la communauté internationale, préoccupée par la longue liste des violations « grossières et massives des droits de l'homme » dont est victime le peuple palestinien depuis plus d’un demi-siècle. En dépit de ces crimes, c’est l’impunité qui prévaut, a déploré la Malaisie.

L’Algérie a déploré la poursuite de l’occupation israélienne, non seulement en Palestine, mais aussi en Syrie et au Liban. Malgré les protestations de la communauté internationale, les pratiques israéliennes se poursuivent, a dénoncé la délégation algérienne, appelant la communauté internationale à faire pression sur Israël pour que cesse cette occupation.

La Fédération de Russie a affirmé que le transfert de l’ambassade des États-Unis à Jérusalem a exacerbé la situation dans les territoires occupés et mis à mal toutes les initiatives de recherche d’une solution. La Fédération de Russie a invité Israël à faciliter la vie des Palestiniens en levant le blocus de la bande de Gaza et à respecter les résolutions de l’ONU en ouvrant des pourparlers, seul moyen de sortir de l’impasse.

Le Zimbabwe a lui aussi fait part de sa profonde préoccupation face aux activités de colonisation qui ne font que compromettre les négociations concernant une solution fondée sur deux États. Le pays a appelé à mettre fin aux arrestations de Palestiniens – hommes, femmes et enfants.

Le Bangladesh a souligné l’échec du Conseil de sécurité à faire entendre la voix du droit et des Palestiniens face à Israël qui méprise ses résolutions. Le Bangladesh a appelé Israël à mettre fin à toutes ses violations des droits de l’homme. Il s’est inquiété que désormais, l’on revienne sur les engagements qui étaient considérés comme des acquis pour progresser dans la résolution du conflit israélo-palestinien.

L’État plurinational de Bolivie a déploré l’occupation illégale prolongée des territoires palestiniens. Après avoir dénoncé les entreprises multinationales qui participent à des activités dans les colonies (de peuplement israéliennes), la délégation bolivienne a appelé à rendre publique la base en données recensant ces entreprises.

La Turquie a rappelé que le conflit israélo-palestinien demeure central pour la région et a dénoncé le récent massacre de manifestants pacifiques par Israël. La communauté internationale doit assumer ses responsabilités pour assurer la paix et la sécurité internationales, a souligné la Turquie, jugeant indispensable de réactiver le processus de paix.

Le Yémen a déploré l’escalade dans la gravité des violations des droits de l'homme dont les Palestiniens font l’objet, raison pour laquelle il est essentiel – selon ce pays – de maintenir le point 7 à l’ordre du jour du Conseil. Le Yémen en a appelé à la fin de l’occupation de tous les territoires arabes occupés et a condamné toutes les mesures prises par la puissance occupante pour en modifier la démographie et le statut.

Oman a plaidé pour le maintien du point 7 à l’ordre du jour du Conseil, tant que durera l’occupation et aussi longtemps que la solution à deux États n’aura pas été concrétisée.

Le Liban a déploré l’absence de nombre de délégations AU débat et le boycottage du Conseil par d’autres, alors même que des millions de personnes vivent dans des prisons à ciel ouvert, comme à Gaza. Le Liban a appelé la communauté internationale à faire en sorte que ces pratiques israéliennes impunies cessent, notamment l’occupation des territoires libanais, syriens et palestiniens.

La Mauritanie a déclaré que cette situation d’occupation « n’avait que trop duré », et a appelé le Conseil à prendre toutes les mesures urgentes et pertinentes pour protéger les droits inaliénables du peuple palestinien. Le maintien du point 7 est l’une de ces mesures indispensables, a dit le représentant mauritanien.

Le Maroc a souligné que plusieurs mécanismes des droits de l’homme ont largement documenté les violations aux droits de l’homme des Palestiniens. Le Roi du Maroc, qui préside le Comité Al Qods, ne peut que condamner les derniers événements concernant Jérusalem-Est, a dit la délégation marocaine.

Le père de Razan Al-Najjar est intervenu au nom de The Palestinian Return Center Ltd pour décrire l’esprit de paix et d’abnégation qui dictait à sa fille, infirmière âgée de 21 tuée par les balles d’un soldat israélien, d’aller soigner les manifestants. « Ma fille a été tuée de sang-froid », a dit son père.

Le Congrès juif mondial a indiqué que le retrait des États-Unis était une preuve concrète du fait que le Conseil des droits de l’homme avait « une obsession contre Israël ». Cette politique de « deux poids et deux mesures » ne fait que perpétuer la politisation et le retrait des États-Unis a certainement affaibli le Conseil.

European Union of Jewish Students s’est dite préoccupée que la seule démocratie au Proche-Orient soit stigmatisée à l’ordre du jour du Conseil des droits de l’homme.

United Nations Watch a dit que « les pires dictatures se sont exprimées de manière orwéllienne devant le Conseil » alors que les démocraties se sont abstenues. L’ONG a assuré qu’il n’y avait pas de « manifestation pacifique » à Gaza ni à Ramallah.

Défense des enfants - international a dénoncé le grand nombre de Palestiniens tués, notamment des enfants abattus en toute impunité. L’ONG a appelé les membres du Conseil à condamner l’usage indiscriminé de la force et les mécanismes de l’ONU à mener une enquête impartiale sur ces faits.

La Commission des églises pour les affaires internationales du conseil œcuménique des églises a alerté le Conseil sur la restriction de l’espace de la société civile en Israël, dénonçant un projet de loi qui interdit de prendre des photographies des forces israéliennes. Si cette loi est adoptée, elle violerait l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l'homme et empêcherait les citoyens et les organisations non gouvernementales de documenter les crimes commis par les soldats israéliens, a souligné l’ONG, appelant Israël à ne pas renoncer à ses lois fondamentales.

Le Conseil International pour le soutien à des procès équitables et aux Droits de l'Homme a déploré l’attitude de certaines délégations, notamment celles qui ne participent pas à ce débat général, mais aussi celles qui se contentent de se dire « préoccupées » sans jamais agir. L’ONG a déploré le soutien indéfectible apporté par les États-Unis aux « politiques de déshumanisation des Palestiniens » menées par Israël.

Human Rights Now a dit que l’usage excessif de la force constitue une violation des droits de l'homme, et notamment de la quatrième Convention de Genève (sur la protection des personnes civiles en temps de guerre). L’ONG a appelé la communauté internationale, et notamment le Conseil des droits de l'homme, à prendre une résolution contre l’impunité dont jouit Israël.

L’Institut du Caire pour les études sur les droits de l’homme, au nom également de Al-Haq, Law in the Service of Man a déploré que certains États appuient les politiques coloniales israéliennes et empêchent le Haut-Commissariat de publier la liste de la base de données recensant les entreprises impliquées dans ces activités de colonisation. L’ONG a appelé au boycottage de ces entreprises et de leurs produits. Elle a demandé aux États d’imposer un étiquetage indiquant l’origine des produits vendus par ces entreprises.

L’Union des juristes arabes a déclaré que certains États au sein du Conseil désirent supprimer le point 7 de l’ordre du jour pour mieux occulter les « politiques discriminatoires et racistes » sans précédent d’Israël dans les territoires arabes occupés. Les forces d’occupation coopèrent avec les combattants terroristes d’Al-Qaeda, ce qui sape tous les efforts en Syrie, a ajouté l’ONG. Elle a en outre condamné le transfert de l’ambassade des États-Unis à Jérusalem.

La Fédération internationale des ligues des droits de l'homme - FIDH, au nom également de l’Institut du Caire pour les études sur les droits de l’homme a évoqué le processus de mise en place d’une base données pour tenir une liste des sociétés commerciales qui coopèrent avec les colonies de peuplement israéliennes dans les territoires occupés, considérant qu’il s’agit là d’un outil créatif du Conseil.

Association of World Citizens a supplié les jeunes palestiniens et israéliens d’avoir le courage de changer les choses. « Toutes ces tueries, pour qui, pour quoi, c’est épouvantable », a lancé l’ONG.

Le Centre Europe - Tiers Monde, au nom également de l’Association internationale des juristes démocrates a rappelé que les États-Unis se sont retirés du Conseil pour dénoncer la partialité qui existe selon eux à l’égard d’Israël; mais personne n’est dupe du fait qu’il s’agit en fait de saper le Conseil, a souligné l’ONG. Elle a ajouté qu’Israël applique un « régime d’apartheid », comme le soulignait un rapport qui a, depuis sa publication, été retiré du site Internet de l’ONU.

Human Rights Watch a rappelé que les forces israéliennes ont tué 121 Palestiniens dans des manifestations à Gaza depuis la session de mars de ce Conseil et que la Commission d’enquête établie par le Conseil devrait identifier les responsables de ces violations des normes internationales qui pourraient être qualifiées de crimes de guerre. L’ONG s’est félicitée de la décision du Haut-Commissaire de continuer à alimenter la base de données sur les entreprises travaillant dans les colonies (de peuplement israéliennes). Elle a aussi dénoncé le rétrécissement de l’espace accordé aux défenseurs des droits de l'homme palestiniens, israéliens et étrangers, annonçant qu’Israël avait révoqué le permis de travail du directeur de Human Rights Watch en Israël et en Palestine et lui avait ordonné de quitter le pays.

International Lawyers.org a fait observer que si les discussions menées au titre du point 7 de l’ordre du jour continuent, c’est tout simplement parce qu’Israël n’a appliqué aucune des résolutions de l’ONU qui visent à protéger les droits fondamentaux des Palestiniens. Après avoir rappelé que le crime de génocide est un crime commis par un État ou un acteur non étatique qui a pour objectif de détruire totalement ou en partie un peuple, l’ONG a appelé le Conseil à lancer une enquête sur les activités du Gouvernement d’Israël et les violations des droits humains des Palestiniens sur une si longue période pour déterminer si l’État d’Israël commet ou non le crime international de génocide. Elle a en outre exhorté le Conseil à prendre des mesures immédiates pour presser Israël d’en finir avec les colonies de peuplement illégales.

L’Association internationale Ius Primi Viri a dit soutenir le maintien du point 7 à l’ordre du jour du Conseil tant que la situation d’occupation visée n’aura pas cessé. L’ONG a également souligné que si cette politique israélienne se poursuit, c’est parce qu’Israël bénéficie d’un soutien qui légitime ces actes.

L’Agence des cités unies pour la coopération Nord-Sud a affirmé que plus de 700 enfants palestiniens, dont l’âge varie entre 8 et 16 ans, sont arrêtés, détenus et torturés dans les prisons israéliennes, en violation totale de la Convention relative aux droits de l’enfant.

Organization for Defending Victims of Violence a déploré le soutien apporté par les États-Unis aux politiques illégales israéliennes.

Khiam Rehabilitation Center for Victims of Torture a dénoncé la torture systématique infligée aux prisonniers palestiniens et a déclaré que des psychiatres aussi torturent les Palestiniens. Sachant qu’un million de Palestiniens sont passés par les geôles israéliennes au fil des ans, l’ONG a exhorté à faire en sorte que ces psychiatres rendent des comptes et à enquêter sur cette question.

Le Mouvement international de la jeunesse et des étudiants pour les Nations Unies s’est demandé comment amener Israël à cesser ses exactions. Le point 7 de l’ordre du jour du Conseil ne porte pas sur Israël, mais bien sur l’occupation (israélienne) d’où la logique de maintenir ce point jusqu’à ce que l’occupation cesse, a souligné l’ONG.

L’Organisation internationale pour l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale a rappelé que le transfert de l’ambassade des États-Unis à Jérusalem avait eu lieu malgré les nombreuses voix qui se sont élevées contre. Les États-Unis ne sont plus des médiateurs honnêtes dans ce conflit et cette injustice ne fait que s’ajouter à d’autres, qui affectent tous les jours le peuple palestinien, a insisté l’ONG.

L’Institut international pour les droits et le développement a attiré l’attention sur les conséquences catastrophiques de la situation concernant les territoires palestiniens occupés sur les militants des droits de l'homme et tous ceux qui émettent des critiques.

Par la voix d’un médecin conseillère pour Médecins sans frontières, l’Association Bharathi Centre culturel franco-tamoul a alerté sur la grave situation médicale des blessés dans la bande de Gaza.

L’Observatoire mauritanien des droits de l'homme et de la démocratie a rappelé les déplacements forcés de Palestiniens depuis 1948 et a déploré qu’aucune mesure n’ait été prise pour obliger Israël à respecter ses obligations. L’ONG a dénoncé une politique du deux poids, deux mesures qui menace la crédibilité du Conseil.

Badil Resource Center for Palestinan Residency and Refugee Rights a appelé les États à promouvoir les droits des réfugiés palestiniens, conformément à la Déclaration universelle des droits de l'homme et à la résolution 194 de l’Assemblée générale.

Le Mouvement indien «Tupaj Amaru» a déploré que les pays arabes aient abandonné les Palestiniens et prennent l’Iran comme ennemi au lieu d’aider les Palestiniens.

Institute for NGO Research, a dit que les délégations qui « versent des larmes de crocodile » sur le retrait des États-Unis du Conseil « n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes », car en réalité, le point 7 n’aurait jamais dû être mis à l’ordre du jour du Conseil. Par ailleurs, tant que le Haut-Commissariat continuera sa politique de deux poids, deux mesures contre Israël, il devra s’attendre au boycottage de ses activités, a insisté l’ONG.

Servas International a estimé que lorsqu’on laisse un pays violer le droit international et les droits de l'homme, on envoie un signal aux autres (pays) qui se sentent autoriser à procéder de même.

Al Mezan Center for Human Rights a plaidé pour que la Commission d’enquête établie par le Conseil puisse librement faire son travail et documenter les actes de violence qui se sont produits en mai dernier.

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*Délégations ayant participé au débat: Pakistan (au nom de l'Organisation de la coopération islamique); Venezuela (au nom du Mouvement des pays non alignés); Togo (au nom du Groupe africain); Émirats arabes unis (au nom de la Ligue des États arabes); Koweït ( au nom du Conseil de coopération du Golfe); Bolivie (au nom d'un groupe de pays); Brésil; Pakistan; Égypte; Iraq; Qatar; Sénégal; Émirats arabes unis; Chili; Arabie saoudite; Venezuela; Afrique du Sud; Chine; Afghanistan; Cuba; Equateur; Nigéria; Tunisie; Koweït; Namibie; Jordanie; Maldives; Libye; Djibouti; Soudan; Iran; République populaire démocratique de Corée; Indonésie; Bahreïn; Malaisie; Algérie; Fédération de Russie; Zimbabwe; Bangladesh; Bolivie; Turquie; Yémen; Oman; Liban; Mauritanie; Maroc; The Palestinian Return Centre Ltd; Congrès juif mondial; European Union of Jewish Students; United Nations Watch; Défense des enfants - international; Commission des églises pour les affaires internationales du conseil œcuménique des églises; Conseil International pour le soutien à des procès équitables et aux Droits de l'Homme; Human Rights Now; Institut du Caire pour les études sur les droits de l’homme, (au nom également de Al-Haq, Law in the Service of Man); Union des juristes arabes; Fédération internationale des ligues des droits de l'homme - FIDH, (au nom également de Institut du Caire pour les études sur les droits de l’homme); Association of World Citizens; Centre Europe - Tiers Monde, (au nom également de l’Association internationale des juristes démocrates); Human Rights Watch; International-Lawyers.Org; Association internationale Ius Primi Viri; Agence des cités unies pour la coopération Nord-Sud; Organization for Defending Victims of Violence; Khiam Rehabilitation Center for Victims of Torture; Mouvement international de la jeunesse et des étudiants pour les Nations Unies; Organisation internationale pour l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale; Institut International pour les Droits et le Développement; Association Bharathi Centre Culturel Franco-Tamoul; L'Observatoire Mauritanien des Droits de l'Homme et de la Démocratie; Badil Resource Center for Palestinian Residency and Refugee Rights; Mouvement indien «Tupaj Amaru»; Institute for NGO Research; Servas International et Al Mezan Centre for Human Rights.


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