Fil d'Ariane
L'AFGHANISTAN REJOINT LA CONVENTION SUR CERTAINES ARMES CLASSIQUES
Le 9 août 2017, l'Afghanistan est devenue partie à la Convention sur certaines armes classiques (CCAC) et à l'ensemble de ses cinq protocoles, notamment le Protocole I sur les fragments non localisables; le Protocole II modifié sur les mines, les pièges et autres dispositifs; le Protocole III sur les armes incendiaires; le Protocole IV sur les armes à laser aveuglantes et le Protocole V sur les restes explosifs de guerre. L'Afghanistan est le 125e État partie à la CCAC.
L'Ambassadeur de France Alice Guitton, dont la délégation assure la coordination du travaux sur les engins explosifs improvisés dans le cadre de la CCAC, ainsi que l'Ambassadeur de Colombie Beatriz Londoño Soto, qui est également le Président désigné de la dix-neuvième Conférence annuelle des Hautes Parties contractantes au Protocole II modifié, ont chaleureusement accueilli l'adhésion de l'Afghanistan à la CCAC.
Lors d'une réunion informelle sur les engins explosifs improvisés (EEI) à Genève le 31 août 2017, les ambassadeurs ont déclaré: « Nous accueillons chaleureusement l'adhésion de l'Afghanistan et encourageons davantage d'États à envisager d'adhérer, par ailleurs ceux qui n’ont pas encore adhéré peuvent participer aux travaux de la Convention en tant qu'observateurs ».
Le but de la Convention et de ses protocoles est d'interdire ou de restreindre l'utilisation de types spécifiques d'armes qui sont considérées comme causant des souffrances inutiles ou injustifiables aux combattants ou affectant les civils de manière indiscriminée. La Convention elle-même contient des dispositions générales. Toutes les interdictions ou restrictions de l'utilisation d'armes ou de systèmes d'armes spécifiques font l'objet des Protocoles annexés à la Convention qui tentent de trouver un équilibre entre les préoccupations humanitaires et les considérations militaires.
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
DC/17/32F