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LE COMITÉ DES DROITS ÉCONOMIQUES, SOCIAUX ET CULTURELS OUVRE LES TRAVAUX DE SA SOIXANTIÈME SESSION

Compte rendu de séance

Le Comité des droits économiques, sociaux et culturels a entamé ce matin les travaux de sa soixantième session en élisant à sa présidence Mme Maria Virginia Bras Gomes, du Portugal, et en adoptant son ordre du jour et son programme de travail. Le Comité a ensuite entendu une déclaration de M. Simon Walker, chef de la Section des affaires civiles, politiques, économiques, sociales et culturelles de la Division des traités du Haut-Commissaire aux droits de l'homme.

Les autres membres du nouveau Bureau élus ce matin sont : M. Zdzislaw Kedzia, Mme Heishoo Shin et M. Mohamed Ezzeldin Abdel-Moneim, Vice-Présidents; et Mme Lydia Carmelita-Ravenberg, Rapporteuse.

Ce matin, les trois nouveaux membres du Comité, Mme Laura-Maria Craciunean-Tatu, Mme Sandra Liebenberg et M. Michael Windfuhr ont fait la déclaration solennelle par laquelle ils se sont engagés à exercer leurs fonctions de membres du Comité «en toute impartialité et en toute conscience».

Dans sa déclaration d’ouverture, M. Walker, a souligné que l’année qui s’ouvre serait difficile, «nombre des valeurs qui sous-tendent les droits de l’homme étant remises en question et même niées». «Le désenchantement entraîne une forme de radicalisation que les droits de l’homme ont toujours cherché à prévenir», a en outre observé M. Walker; «un désenchantement qui s’explique dans bien des cas par le déni des droits économiques, sociaux et culturels », notamment le droit au travail et à la sécurité sociale, a-t-il ajouté. Le Comité a un rôle très important à jouer pour protéger ces droits fondamentaux et éviter ainsi la radicalisation, a relevé M. Walker.

M. Walker a souligné l’importance des observations générales adoptées l’an dernier pour expliciter les dispositions du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels concernant le droit à la santé génésique et les conditions de travail justes. Il a par ailleurs espéré que les travaux du Comité concernant le Protocole facultatif et l’examen des plaintes favoriseraient la ratification de cet instrument par davantage d’États.

S’agissant des questions d’organisation, M. Walker a souligné que le Comité allait reprendre un rythme de travail annuel de huit semaines durant les deux prochaines années, avant un réexamen de la fréquence par l’Assemblée générale. Le rythme des ratifications a quelque peu ralenti, a ensuite noté M. Walker, rappelant que le Pacte compte aujourd’hui 165 parties et que la République centrafricaine est le vingt-deuxième État à avoir ratifié le Protocole facultatif

Durant la présente session, qui s'achèvera vendredi prochain, 24 février, le Comité se penchera à huis-clos sur des questions de fond découlant de la mise en œuvre du Pacte; sur la suite donnée à l’examen des rapports soumis par les États parties au Pacte; et sur ses méthodes de travail, notamment.

Demain matin, à 10 heures, le Comité entamera une journée de débat consacrée à son projet d’observation générale sur les obligations de l’État dans le contexte des activités des entreprises, d’autres projets d’observations générales et diverses questions de fond.


Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

ESC17/002F