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CONFÉRENCE DU DÉSARMEMENT : DE NOMBREUSES DÉLÉGATIONS CONDAMNENT LE LANCEMENT D'UN SATELLITE PAR LA RÉPUBLIQUE POPULAIRE DÉMOCRATIQUE DE CORÉE

Compte rendu de séance

La Conférence du désarmement a entendu, ce matin, les interventions d'une vingtaine de délégations dont la grande majorité ont condamné comme constituant une violation de nombreuses résolutions du Conseil de sécurité le récent lancement d'un satellite en utilisant la technologie des missiles balistiques par la République populaire démocratique de Corée. Cette dernière a évoqué ce «lancement réussi par la République populaire démocratique de Corée d'un satellite d'observation terrestre, le 7 février 2016» en déplorant que la Conférence soit devenue une plateforme hautement politisée et en indiquant que son lancement d'un satellite relève de l'exercice d'un droit légitime pleinement conforme au droit international relatif à l'utilisation de l'espace à des fins pacifiques. Ce sont en fait les sanctions du Conseil de sécurité, énergiquement fabriquées par les États-Unis, qui dénient et restreignent le droit légitime d'un État souverain et devraient être remises en cause car elles sont illégales et contraire au droit international universel relatif à l'utilisation pacifique de l'espace, a affirmé la République populaire démocratique de Corée.

Ce matin, le Président de la Conférence, M. Peters Omologbe Emuze, chargé d'affaires à la Mission permanente du Nigéria auprès des Nations Unies à Genève, a indiqué que les consultations qu'il avait menées jusqu'ici le conduisaient à estimer possible d'avancer, en dépit des défis rencontrés, vers l'élaboration d'un programme de travail pour la Conférence. Il a fait part de son intention d'organiser des groupes de travail qui se concentreront sur les quatre questions essentielles inscrites à l'ordre du jour de la Conférence.

Les délégations des pays ci-après se sont exprimées durant la séance : Pays-Bas (au nom de l'Union européenne), République de Corée, Irlande, France, Japon, Royaume Uni, États-Unis, Australie, Italie, Canada, Nouvelle-Zélande, Pérou, Chine, Ukraine, Mexique, Turquie, Espagne, République populaire démocratique de Corée, Colombie, Fédération de Russie.

En début de séance, la Conférence a accepté la demande de participation à ses travaux en tant qu'État non membre émanant de Singapour.

La prochaine séance publique de la Conférence se tiendra mardi prochain, 16 février, à 10 heures.


Aperçu des déclarations

Les Pays-Bas, au nom de l'Union européenne, ont condamné de la façon la plus catégorique le lancement par la République populaire démocratique de Corée, le 7 février dernier, d'un engin utilisant la technologie des missiles balistiques. Il s'agit là d'une nouvelle violation grave des obligations internationales de la République populaire démocratique de Corée telles que stipulées dans les résolutions 1718, 1874, 2087 et 2094 du Conseil de sécurité – violation qui intervient après l'alarmant essai nucléaire illégal mené par la République populaire démocratique de Corée le 6 janvier dernier. Ces actes représentent une menace directe à la paix et à la sécurité internationales et aggravent les tensions dans la péninsule coréenne au détriment de tous, ont insisté les Pays-Bas. La République populaire démocratique de Corée doit respecter ses obligations internationales et abandonner ses programmes visant à développer des missiles balistiques et des capacités nucléaires, de manière complète, vérifiable et irréversible ; elle doit s'abstenir de toute action qui risquerait d'accroître les tensions régionales, tout en s'engageant dans un dialogue crédible et significatif avec la communauté internationale. L'Union européenne est en contact étroit avec tous ses partenaires et travaillera avec le Conseil de sécurité pour répondre à ce dernier acte de la République populaire démocratique de Corée.

La République de Corée a jugé profondément déplorable le nouveau lancement par la « Corée du Nord » d'un missile à longue portée, en dépit d'avertissements et de préoccupations répétés formulés par la communauté internationale. Il s'agit d'une provocation délibérée envers la communauté internationale, ainsi que d'une violation flagrante des résolutions du Conseil de sécurité qui interdisent à la « Corée du Nord » tout lancement utilisant des technologies de missiles balistiques. Condamnant le mépris affiché par la Corée du Nord envers le Conseil de sécurité et envers les efforts collectifs en faveur du désarmement et de la non-prolifération, la République de Corée s'est félicitée que le Conseil de sécurité et de nombreux pays aient déjà publié des déclarations condamnant dans les termes les plus fermes possibles le tir de missile de la République populaire démocratique de Corée. La République de Corée ne ménagera aucun effort pour œuvrer en faveur de sanctions fortes de la part du Conseil de sécurité face à ces actes provocateurs et hautement dangereux.

L'Irlande a dénoncé la nouvelle provocation de la République populaire démocratique de Corée – un acte qui démontre l'urgence d'agir en matière de désarmement. Ces événements ne font que renforcer la responsabilité collective des États membres de la Conférence et militer en faveur de l'élaboration d'un programme de travail pour cette instance, a ajouté l'Irlande. Elle a exhorté la République populaire démocratique de Corée à ne pas contrevenir à ses obligations internationales.

La France a condamné avec la plus grande fermeté le tir effectué par la « Corée du Nord » en violation flagrante de ses obligations internationales et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité. «Par cette nouvelle provocation insensée, la Corée du Nord persiste sur la voie de la confrontation », a déclaré la France, affirmant qu'«une telle attitude est irresponsable et inacceptable». La France exhorte de nouveau la «Corée du Nord» à se conformer sans délai à ses obligations internationales et à «procéder au démantèlement complet, vérifiable et irréversible de ses programmes nucléaire et balistique». Elle demande «à la Corée du Nord de s'abstenir de tout geste susceptible d'accroître davantage la tension dans la péninsule coréenne et de porter atteinte à la paix et à la sécurité internationales». La France «travaillera à ce qu'une réponse ferme et déterminée soit apportée par la communauté internationale à cette nouvelle provocation».

Le Japon a rappelé que la communauté internationale, y compris le Japon, avaient exhorté à diverses reprises la République populaire démocratique de Corée à respecter ses obligations internationales en mettant un terme à ses provocations. Celles-ci remettent en cause la stabilité en Asie ; il s'agit d'une violation de l'esprit de la déclarations conjointe des Six de septembre 2005. Le Conseil de sécurité procède actuellement à l'examen d'une nouvelle résolution, a souligné le Japon, rappelant que la précédente avertissait que des mesures significatives seraient prises si la République populaire démocratique de Corée persistait dans ses provocations. Le Japon exhorte la République populaire démocratique de Corée à respecter les résolution du Conseil de sécurité.

Le Royaume Uni a condamné le tir du 7 février, soulignant qu'il s'agissait d'une violation claire des engagements de la République populaire démocratique de Corée qui éloigne toute perspective de paix à long terme dans la péninsule coréenne. Il s'agit d'un comportement inacceptable qui ne fait que renforcer l'isolement de ce pays, a insisté le Royaume-Uni. Le Conseil de sécurité devra montrer sa fermeté dans le cadre d'une nouvelle résolution, a-t-il ajouté. D'autres mesures significatives devraient être mises en place au vu de la gravité des violations commises, a en outre estimé le Royaume Uni.

Les États-Unis ont dénoncé la nouvelle action provocatrice et déstabilisante de la République populaire démocratique de Corée, dont le récent lancement d'un engin en utilisant la technologie des missiles balistiques constitue une menace pour la paix et la sécurité de leurs alliés et entrave les perspectives de paix dans la péninsule coréenne. Les États-Unis prendront toutes les mesures nécessaires pour se défendre, eux-mêmes, ainsi que pour défendre leurs alliés dans la région. Ils engagent la communauté internationale à s'unir pour faire en sorte que la République populaire démocratique de Corée respecte ses obligations internationales. Des mesures très fermes doivent être prises pour mettre fin au comportement provocateur de la République populaire démocratique de Corée.

L'Australie a condamné sans réserve le tir du 7 février, estimant que ce comportement provocateur ne faisait qu'aggraver la tension dans la péninsule coréenne et constituait une menace pour les amis de l'Australie dans la région : la République de Corée, le Japon et la Chine. Le Conseil de sécurité doit répondre de la manière la plus ferme possible et accélérer la mise en œuvre des sanctions existantes, tout en mettant en place de nouvelles sanctions, a déclaré l'Australie.

L'Italie a condamné très fermement la nouvelle initiative de la République populaire démocratique de Corée a appelé la République populaire démocratique de Corée à mettre fin à ses programmes balistique et nucléaire et à réintégrer le TNP et les garanties de l'Agence internationale de l'énergie atomique, ainsi qu'à signer et ratifier le traité d'interdiction complète des essais nucléaires.

Le Canada a estimé qu'il s'agissait là d'une menace grave à la paix et à la sécurité internationales, ainsi que d'une violation grave des obligations qui incombent à la République populaire démocratique de Corée. Le Canada a appelé la République populaire démocratique de Corée à se conformer à ses obligations internationales.

La Nouvelle-Zélande a souligné que, s'il a été présenté comme un tir de type spatial, le tir du 7 février dernier constitue bien une violation flagrante des obligations de la République populaire démocratique de Corée. La Nouvelle-Zélande a exhorté la République populaire démocratique de Corée à mettre fin à ses tirs.

Le Pérou a condamné le tir effectué par la République populaire démocratique de Corée, soulignant que cet acte ne respecte pas les résolutions du Conseil de sécurité. Le Pérou reprend à son compte la condamnation exprimée par le Conseil de sécurité à ce sujet et réitère son appui au Secrétaire général de l'ONU pour qu'il relance le dialogue à Six.

La Chine a rappelé qu'elle était très réticente à l'idée que la Conférence se réunisse en plein nouvel an chinois. La Chine a par ailleurs rappelé que la République populaire démocratique de Corée avait le droit d'utiliser de manière pacifique l'espace mais a fait observer que ce droit était actuellement soumis à des restrictions imposées par le Conseil de sécurité. Tout en regrettant que la République populaire démocratique de Corée ait procédé à ce lancement (du 7 février dernier), la Chine a estimé que dans les circonstances actuelles, l'important était de voir comment avancer dans le processus de dénucléarisation de la péninsule coréenne et comment préserver la paix et la stabilité dans la péninsule. La situation actuelle sur la péninsule constitue, de l'avis de la Chine, un reliquat de la guerre froide et résulte des politiques de certains pays visant le changement de régime dans d'autres pays. La Chine a rappelé qu'il y a dix ans, un accord avait été atteint entre la République populaire démocratique de Corée et d'autres pays, mais certains pays ont ensuite abandonné unilatéralement cet accord. Durant l'impasse des Pourparlers à Six, la République populaire démocratique de Corée a commencé à mener des essais nucléaires, infligeant un camouflet à un pays. En tant que pays voisin, la Chine ne permettra en aucune manière que la guerre ou l'instabilité ne gagne la péninsule coréenne. La Chine est préoccupée que certains pays cherchent à tirer avantage de la situation et veuillent déployer des systèmes de défense antimissile qui seraient capables de détruire des satellites dans l'espace. La Chine espère que chacun adoptera une attitude responsable, car une telle évolution ne ferait que provoquer une escalade des tensions. La Chine est engagée à réaliser la dénucléarisation dans la péninsule coréenne et à résoudre la question par le dialogue.

L'Ukraine a condamné dans les termes les plus vifs le lancement par la République populaire démocratique de Corée d'un prétendu satellite d'observation terrestre. Il s'agit là d'une violation directe des résolutions du Conseil de sécurité – un acte irresponsable qui ne fait que saper la paix et la sécurité régionales et internationales. En tant que pays ayant démantelé sa capacité nucléaire et qui collabore en matière de non-prolifération, l'Ukraine demande à la République populaire démocratique de Corée de respecter ses obligations internationales.

Le Mexique s'est associé aux inquiétudes exprimées ce matin et a déploré la nature des initiatives de la République populaire démocratique de Corée. Les résolutions du Conseil de sécurité doivent être respectées, a souligné le Mexique, indiquant qu'il suivait de très près les initiatives de l'institution onusienne. Le Mexique a précisé appuyer les efforts du Secrétaire général de l'ONU pour que reprennent au plus tôt les Pourparlers à Six.

La Turquie a condamné dans les termes les plus vifs le tir de missile réalisé par la République populaire démocratique de Corée et a fait part de sa préoccupation face aux conséquences négatives de cet acte. La Turquie a elle aussi encouragé à la reprise des Pourparlers à Six.

L'Espagne, qui a rappelé qu'elle présidait le Comité 1718 des Nations Unies (NDLR : comité de sanctions chargé de la bonne application du régime de sanctions contre la République populaire démocratique de Corée instauré par la résolution 1718 du Conseil de sécurité), a apporté son soutien à la position exprimée ce matin par l'Union européenne et a condamné le lancement opéré (le 7 février dernier) par la République populaire démocratique de Corée.

La République populaire démocratique de Corée a exprimé sa reconnaissance au Président de la Conférence pour ses efforts visant à élaborer un programme de travail cohérent et équilibré de manière transparente et inclusive. Souhaitant par ailleurs exercer son droit de réponse face aux allégations fausses et irresponsables proférées ce matin concernant «le lancement réussi par la République populaire démocratique de Corée d'un satellite d'observation terrestre le 7 février 2016 », la République populaire démocratique de Corée a déploré que la Conférence du désarmement soit devenue une plateforme hautement politisée au sein de laquelle certains pays essayent de justifier leur logique injustifiable en méprisant délibérément les faits indiscutables et en proférant des accusations infondées. L'espace extra-atmosphérique est le patrimoine commun de l'humanité et l'exploration et l'utilisation de l'espace à des fins pacifiques sont assurés pour tous, indépendamment du degré de développement économique et scientifique de chacun, a rappelé la République populaire démocratique de Corée. Elle a précisé que la mise en orbite du satellite Kwangmyongsong-4 s'inscrivait dans le cadre du plan quinquennal de 2016 de la République populaire démocratique de Corée en faveur du développement aérospatial national, conformément à la politique du pays d'utilisation de l'espace à des fins pacifiques. Le lancement réussi de Kwangmyongsong-4 est un résultat précieux de la recherche scientifique menée par les scientifiques et les techniciens de la République populaire démocratique de Corée afin de développer et d'utiliser des satellites indispensables au développement économique et scientifique du pays, conformément à la politique gouvernementale en faveur du développement pacifique et de l'utilisation pacifique de l'espace.

La République populaire démocratique de Corée a informé les organisations internationales pertinentes de ce lancement, conformément aux règles et procédures internationales afin d'assurer la transparence et il est officiellement reconnu par la communauté internationale que le satellite a été placé sur orbite avec succès. Néanmoins, on assiste à une manifestation évidente d'une intolérable approche de deux poids, deux mesures lorsque certains pays prétendent que la République populaire démocratique de Corée n'a pas le droit de lancer de satellite parce qu'elle utiliserait la technologie associée aux missiles à longue portée et violerait ainsi les résolutions du Conseil de sécurité, a déclaré la République populaire démocratique de Corée. Elle a souligné que son lancement d'un satellite relève de l'exercice d'un droit légitime pleinement conforme au droit international relatif à l'utilisation de l'espace à des fins pacifiques. Ce sont en fait les sanctions du Conseil de sécurité, énergiquement fabriquées par les États-Unis, qui dénient et restreignent le droit légitime d'un État souverain et devraient être remises en cause car elles sont illégales et contraire au droit international universel relatif à l'utilisation pacifique de l'espace, a affirmé la République populaire démocratique de Corée. Elle a ajouté qu'elle ne tolèrerait aucune tentative de violation de l'exercice de son droit souverain au développement pacifique.

Les États-Unis ont souhaité réagir à la délégation chinoise selon laquelle la République populaire démocratique de Corée avait infligé un «camouflet» à un pays en soulignant que c'est l'ensemble de la communauté internationale qui avait en fait essuyé cet affront. Les États-Unis ont assuré ne constituer en rien une menace pour la République populaire démocratique de Corée. Les États-Unis se sont félicités que la Chine ait condamné les actes de la République populaire démocratique de Corée et ont exprimé l'espoir que cette condamnation se traduirait en soutien en faveur de sanctions plus fermes du Conseil de sécurité à l'égard de la République populaire démocratique de Corée.

La Colombie a condamné le lancement par la République populaire démocratique de Corée d'un engin utilisant la technologie des missiles balistiques et a renvoyé au communiqué de presse publié à ce sujet par le Ministère colombien des affaires étrangères. La Colombie a exhorté la République populaire démocratique de Corée à mettre un terme à ce type d'initiatives, qui menacent la paix et la sécurité dans la péninsule coréenne.

La Fédération de Russie a indiqué respecter le droit de toute délégation d'évoquer au sein de la Conférence tout question qu'elle considère pertinente, mais s'est toutefois demandé dans quelle mesure les déclarations de ce matin rapprochaient la Conférence de l'adoption de son programme de travail et de la reprise des négociations au sein de cette instance. La Fédération de Russie a appelé les membres de Conférence à se montrer tout aussi actif dans l'examen des questions de fond de la Conférence. La Fédération de Russie a en outre renvoyé à la déclaration faite par le Ministère russe des affaires étrangères en réponse au récent lancement opéré par la République populaire démocratique de Corée – réponse qui peut être consultée sur le site Internet dudit Ministère.

La République de Corée a reconnu que tout pays a droit à un usage pacifique de l'espace extra-atmosphérique, mais a rappelé que le Conseil de sécurité avait clairement interdit à la République populaire démocratique de Corée tout lancement utilisant la technologie balistique. Or, la République populaire démocratique de Corée est, conformément à la Charte des Nations Unies, tenue par les résolutions du Conseil de sécurité.

La République populaire démocratique de Corée a une fois de plus souligné qu'elle ne faisait qu'exercer son droit légitime à utiliser l'espace à des fins pacifiques, pour son développement économique et scientifique. Pourtant, un certain nombre de pays tentent de faire accroire que cette utilisation s'apparente à un tir de missile balistique, a-t-elle déploré, ajoutant que si ce même satellite était lancé par les États-Unis, il serait considéré comme un satellite et non pas comme un missile, ce qui illustre une attitude de deux poids, deux mesures de la part de ce pays à l'encontre de la République populaire démocratique de Corée. Plus il y aura de pression, plus il y aura de réaction de la part de la République populaire démocratique de Corée, a déclaré la République populaire démocratique de Corée ; les menaces doivent prendre fin, a-t-elle indiqué, mettant en garde contre le risque final d'apocalypse.

Le Président de la Conférence, M. PETERS OMOLOGBE EMUZE, chargé d'affaires à la Mission permanente du Nigéria auprès des Nations Unies à Genève, a indiqué que les consultations qu'il avait menées jusqu'ici le conduisaient à estimer possible d'avancer, en dépit des défis rencontrés, vers l'élaboration d'un programme de travail pour la Conférence. La communauté internationale ne doit pas perdre de vue les nobles objectifs qui sont ceux de la Conférence, a-t-il souligné, engageant chacun à poursuivre le travail en faveur de la paix et de la sécurité mondiales. Il est urgent que nous reprenions nos travaux, a insisté le Président. Il a fait part de son intention d'organiser des groupes de travail qui se concentreront sur les quatre questions essentielles inscrites à l'ordre du jour de la Conférence. Le Président a précisé qu'il allait diffuser avant la prochaine réunion de la Conférence un texte fournissant davantage de détails au sujet de ces groupes de travail ; il a également indiqué qu'il avait engagé des consultations afin de désigner des coordonnateurs et des programmes pour chacun de ces groupes de travail. M. Emuze a fait part de son intention de poursuivre ses consultations dans les prochains jours.


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DC16/004F