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LE COMITÉ POUR L'ÉLIMINATION DE LA DISCRIMINATION À L'ÉGARD DES FEMMES OUVRE LES TRAVAUX DE SA CINQUANTE-SIXIÈME SESSION

Compte rendu de séance

Le Comité pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes a ouvert, ce matin, les travaux de sa cinquante-sixième session, qui se tient en salle XVI du Palais des Nations jusqu'au 18 octobre 2013.

Le Comité a adopté l'ordre du jour provisoire de la session ainsi que son programme de travail, qui prévoient l'examen des rapports de sept pays: Andorre, Bénin, Cambodge, Colombie, République de Moldova, Seychelles et Tadjikistan.

M. André Doren a présenté le nouveau Service des communications externes du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme, qu'il dirige. Le Service s'efforce d'améliorer l'image et l'audience des organes conventionnels, dont le Comité pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes. Il agit sur la scène internationale pour atteindre davantage toutes les parties concernées par les travaux du Comité ainsi que les donateurs potentiels.

La Présidente du Comité, Mme Nicole Ameline, a ensuite informé le Comité des activités menées et des faits nouveaux survenus depuis la précédente session qui ont une incidence sur les travaux du Comité. Lors d'un tour de table, des membres du Comité ont ensuite résumé leurs propres activités depuis la dernière session. Les experts ont aussi été informés des retards dans la soumission de rapports par des États parties, des rappels ayant été envoyés aux États concernés.

Le Comité se réunit sous la présidence de Mme Nicole Ameline. Les Vice-Présidents sont Mmes Ismat Jahan, Violeta Neunbauer et Pramila Patten. Mme Barbara Bailey est la rapporteuse.


Cet après-midi, le Comité tiendra une réunion informelle avec des représentants d'organisations non gouvernementales et d'institutions nationales de défense des droits de l'homme sur la situation dans des pays dont les rapports doivent être examinés au cours de cette semaine (République de Moldova, Colombie, Bénin et Andorre). Le Comité examinera demain le rapport de la République de Moldova (CEDAW/C/MDA/4-5).



Déclaration au nom du Haut-Commissariat

M. ANDRÉ DOREN, Responsable du service des communications externes du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme, a rappelé que le Haut-Commissariat est confronté, depuis trois ans, à un déficit de financement. Dans ce contexte, le nouveau service des communications externes qu'il dirige s'efforce d'améliorer l'image et l'audience des organes conventionnels, dont le Comité pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes. Il agit sur la scène internationale pour atteindre davantage de parties concernées et de donateurs potentiels. Le service intervient auprès de la presse basée à Genève, crée des partenariats et s'efforce généralement de présenter de manière plus accessible l'action des Nations Unies en matière de droits de l'homme.

M. Doren a aussi présenté l'état d'avancement de la consolidation du système des organes conventionnels, indiquant qu'un projet révisé de résolution sur cette question devrait être soumis à l'Assemblée générale, dont l'acceptation autoriserait d'augmenter les budgets des comités afin qu'ils comblent le retard accumulé dans l'examen des rapports.

Le représentant du Haut-Commissariat a ensuite présenté les efforts menés pour assurer l'intégration des droits des femmes dans le programme de développement pour l'après-2015. Il a observé que de nombreuses femmes ne profitent pas des progrès obtenus dans la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement actuels et que ces objectifs ne mentionnent pas l'équité et l'égalité entre les sexes. C'est pourquoi le prochain programme de développement devra être basé sur le respect universel des droits de l'homme et traiter les causes profondes de la pauvreté, de l'exclusion et de l'inégalité. À cet égard, l'Entité des Nations Unies pour l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes (ONU-Femmes) appelle, dans un rapport publié récemment, à l'adoption d'un objectif consacré à part entière à l'égalité entre les sexes et à l'autonomisation des femmes. Le Haut-Commissariat estime que l'éradication de la discrimination envers les femmes repose sur la réduction de la pauvreté mais aussi sur l'adoption de mesures spéciales et sur le changement social et institutionnel. Il conviendra aussi de prendre en compte les discriminations multiples dont les femmes sont victimes.

Déclaration d'ouverture de la Présidente

MME NICOLE AMELINE, Présidente du Comité pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes, a présenté les faits nouveaux intéressant le Comité survenus depuis la dernière session. Le nombre d'États parties est toujours de 187; le nombre des États ayant ratifié le Protocole facultatif n'a pas varié, s'établissant toujours à 104, cinq pays ayant présenté leur rapport à ce titre. La Présidente a œuvré à Paris et à Bruxelles pour la promotion de la Convention. Elle a sollicité des financements destinés au Groupe de travail des communications. À New York où elle se rendra, Mme Ameline s'entretiendra avec les groupes régionaux et rencontrera la nouvelle Directrice exécutive d'ONU-Femmes, Mme Phumzile Mlambo-Ngcuka. Durant la présente session, le Comité débattra des problèmes des femmes rurales. Il abordera, avec des parlementaires et le Comité des droits de l'homme, des préoccupations que partagent les deux organes. Le Comité poursuivra enfin son dialogue avec les autorités de la Ville de Genève, qui soutient ses activités.

Activités des autres membres du Comité

MME NAHLA HAIDAR a fait état de sa participation, le 24 septembre, à une réunion en Égypte portant sur la situation de femmes dans les situations de transition ou de révolution. On sait que les événements récents ont été source de reculs pour le respect des droits des femmes. La présence du Comité a été remarquée.

MME NAHELA GABR membre du conseil d'organisation de la manifestation, citée par Mme Haidar, a précisé qu'elle avait été organisée par la société civile avec un soutien de l'Union européenne. Mme Gabr a aussi représenté le Comité auprès d'une réunion sur les droits des femmes rurales, intervenant devant une salle pleine pour expliquer l'action du Comité dans ce domaine.

MME THEODORA NWANKWO a indiqué avoir part à plusieurs ateliers et manifestations sur le continent africain.

MME OLINDA BAREIRO a informé de ses activités en Amérique latine. Elle a souligné qu'il existe, dans cette région, un véritable intérêt pour la question de la collecte des statistiques sur l'égalité entre les sexes. Mme Bareiro a aussi expliqué le fonctionnement du Comité et attiré l'attention sur ses contributions possibles aux travaux des institutions nationales de droits de l'homme.

MME SILVIA PIMENTEL a indiqué avoir contribué à l'intégration à la Constitution mexicaine des dispositions du droit international et des instruments régionaux relatifs aux droits des femmes. Elle s'est aussi entretenue avec des défenseurs des droits de l'homme et a participé à des travaux scientifiques.


Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

CEDAW13/029F