LA CONFÉRENCE DU DÉSARMEMENT ENTEND LA BELGIQUE, QUI ASSUME LA PRÉSIDENCE
La Conférence du désarmement a entendu ce matin l'ambassadeur de la Belgique, M. Alex van Meeuwen, qui assume la présidence de la Conférence pour une période de quatre semaines.
Le Président a déclaré que le «Projet de décision portant établissement d'un programme de travail pour la session 2010» de la Conférence (document CD/WP.559), mis sur la table la semaine dernière par son prédécesseur, l'ambassadeur du Bélarus, ne semblait pas, à ce stade, faire l'unanimité. Des consultations supplémentaires seront donc nécessaires; elles seront, dans une première phase, menées par les six Présidents de la session de 2010 (le «P6») avec toutes les délégations au cours de la période d'interruption entre les deux premières parties de la session 2010, avant de les reprendre au niveau plurilatéral et multilatéral à partir du début juin.
«Comme chacune des délégations le rappelle de façon récurrente et appuyée», a encore noté le Président, la Conférence du désarmement est l'unique organe multilatéral de négociation en matière de désarmement à la disposition de la communauté internationale. La Belgique, comme tous les autres membres de la Conférence, a foi en l'action entreprise dans cette enceinte pour la consolidation de la paix et de la sécurité internationales, éléments essentiels de la survie collective. Mais, comme le rappelait le Secrétaire général des Nations Unies dans son intervention du 19 mai 2009, «Nous vivons dans l'ère de l'interdépendance. La réponse aux crises que nous connaissons, qu'elles soient économique, financière, environnementale ou autre, se trouvera dans un nouveau multilatéralisme, où la coopération remplacera la confrontation et la créativité, l'impasse».
La Conférence du désarmement devra donc faire preuve de créativité pour surmonter les difficultés auxquelles elle est confrontée. M. Van Meeuwen a assuré que c'est à cette tâche qu'il avait l'intention de s'atteler. Car si l'année 2009 avait débuté par un message d'espoir, nombre d'initiatives sont encore sur le métier. Et la prochaine Conférence d'examen du Traité de non-prolifération sera, il faut l'espérer, un nouveau jalon dans la poursuite des objectifs de la Conférence du désarmement. «Nous ne pouvons nous permettre de mettre des obstacles inutiles et dommageables pour tous à la poursuite de ce noble but qu'est la vision d'un monde libre d'armes nucléaires», a conclu le Président.
La prochaine séance plénière formelle de la Conférence du désarmement aura lieu mardi 23 mars à 10 heures.
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DC10/018F