Aller au contenu principal

LA CONFÉRENCE DU DÉSARMEMENT ENTAME LA TROISIÈME ET DERNIÈRE PARTIE DE SA SESSION DE 2007

Compte rendu de séance

L'Ambassadeur Jürg Streuli de la Suisse, Président de la Conférence du désarmement, a ouvert ce matin la première séance plénière de la troisième et dernière partie de la session de 2007 de la Conférence du désarmement, indiquant notamment que les consultations qu'il a menées au cours de la pause estivale ont montré que les positions des délégations n'ont pour le moment pas changé, ou qu'elles attendent des instructions pour les jours à venir. «Je suis désolé de ne pas pouvoir en dire plus», a ajouté M. Streuli.

Le Président a rappelé que trois documents constituent, ensemble, «une base réaliste pour un programme de travail»: CD/2007/L.1, CD/2007/CRP.5 et CD/2007/CRP.6. Il a souligné qu'avec ces trois documents, «nous n'avons depuis longtemps pas été aussi proches d'un consensus, et l'alternative n'est aujourd'hui plus entre le document L.1 actuel et un L.1 modifié ou amélioré, mais entre le L.1 actuel ou rien du tout pour longtemps».

Le projet de décision CD/2007/L.1, proposé en mars dernier par les six Présidents de la session de 2007 de la Conférence, prévoit notamment que quatre coordonnateurs soient chargés respectivement de discussions sur le désarmement nucléaire et la prévention de la guerre nucléaire, sur la prévention d'une course aux armements dans l'espace et sur les arrangements visant à garantir les États non dotés d'armes nucléaires contre l'emploi ou la menace de ces armes, et de négociations sur un traité multilatéral et non discriminatoire interdisant la production de matières fissiles pour la fabrication d'armes; une déclaration présidentielle complémentaire est consignée dans le document CD/2007/CRP.5 et un projet de décision précisant la relation entre les documents L.1 et CRP.5 figure au document CD/2007/CRP.6.

Alors que la Conférence entame la dernière partie de la session, le Président a souligné qu'il reste très peu de temps et qu'il faut accepter le fait que le plus les délégations s'approchent d'un consensus, plus lent et complexe devient le processus de décision - pas nécessairement ici à Genève, mais dans certaines capitales où la décision est prise à tout haut niveau et implique un certain nombre de personnes, de ministères et d'institutions. Cela ne signifie pas que les délégations soient condamnée à une inactivité à Genève mais, selon M. Streuli, ce sont surtout des démarches à haut niveau dans des capitales qui sont à même de faire avancer sur le chemin vers un consensus. «Utilisons le peu de temps qui nous reste cette année pour de telles démarches», a-t-il suggéré. Chaque membre de la Conférence doit évaluer ce qui sert au mieux ses intérêts de sécurité, un programme de travail - même imparfait à ses yeux - et chaque consensus est par définition imparfait - ou une Conférence du désarmement qui retourne pour des années dans la léthargie et l'immobilisme.

La prochaine séance plénière de la Conférence aura lieu le mardi 7 août, à 10 heures, pour entendre notamment M. Rogelio Pfirter, Directeur général de l'Organisation de la Convention sur les armes chimiques.


Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel

DC07036F