Le Comité des droits des personnes handicapées termine ses travaux en adoptant des observations finales sur l'Angola, l'Argentine, la Géorgie, le Pérou, le Togo et la Tunisie
Le Comité des droits des personnes handicapées a clos, cet après-midi, les travaux de sa vingt-huitième session, qui se tient à Genève depuis le 6 mars dernier et au cours de laquelle il a examiné des rapports présentés par six pays : Angola, Argentine, Géorgie, Pérou, Togo et Tunisie.
Le Comité a adopté, au cours de cette séance de clôture, des observations finales sur chacun de ces pays, qui pourront être consultées prochainement sur la page internet consacrée à la session , ainsi que dans la base de données des organes conventionnels.
En début de séance, Mme Vivian Fernández Torrijos, rapporteuse du Comité, a indiqué qu’outre l’adoption des observations finales de ces six pays, le Comité a aussi examiné trois communications individuelles soumises pour examen au titre le Protocole facultatif se rapportant à la Convention et a conclu à des violations de la Convention dans deux cas, déclarant le troisième irrecevable.
Au cours de la session, le Comité a par ailleurs tenu un débat général dans le cadre de ses travaux de rédaction d'une observation générale sur l'article 11 de la Convention relative aux droits des personnes handicapées, portant sur les situations de risque et situations d'urgence humanitaire.
Au cours de la séance, le Comité a par entendu des déclarations du Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour les victimes de la torture et du Fonds des Nations Unies pour la population, ainsi que de l'International Disability Alliance.
Ainsi, M. Lawrence Mute, Président du Conseil d’administration a souligné l'importance, souvent négligée, des points de rencontre entre la question de la torture et les droits des personnes handicapées. Il a déclaré en particulier que le Fonds était bien placé pour s’attaquer à ces liens et souligner l’importance d’adopter une approche fondée sur les droits de l’homme en matière de soins et de soutien aux survivants de la torture handicapés.
Mme Leyla Sharafi, Conseillère pour l’égalité des sexes au Service de l’égalité des sexes et des droits de l’homme de la Division technique du FNUAP, a pour sa part évoqué la protection et la sécurité des personnes handicapées dans les situations de risque. Elle a ainsi relevé que les femmes et les filles handicapées sont touchées de manière disproportionnée par les conflits et les urgences humanitaires en raison de formes multiples et croisées de discrimination qui accentuent leur exclusion et les risques auxquelles elles sont exposées. Face à cette situation, elle a indiqué que grâce à sa présence mondiale, régionale et nationale dans plus de 130 pays, le FNUAP plaide pour que les personnes handicapées partout dans le monde soient à l’abri de la violence et de la discrimination et puissent exercer leur droit à la santé et leurs droits sexuels et reproductifs.
En fin de séance, la Présidente du Comité, Mme Gertrude Oforiwa Fefoame, a tout particulièrement salué la participation de personnes handicapées et d'associations les représentant lors du débat général sur l'article 11, qui s'est déroulé au cours de la session avec plus de 70 participants.
Lors de sa prochaine session, qui doit se tenir du 14 août au 8 septembre 2023, le Comité des droits des personnes handicapées a prévu d'examiner les rapports des pays suivants : Allemagne, Andorre, Autriche, Israël, Malawi, Mauritanie, Mongolie et Paraguay.
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