« Nous sommes fermement déterminés à concrétiser la vision de deux États, Israël et la Palestine, vivant côte à côte », affirme le Secrétaire général de l’ONU à l’occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien
La Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien a été commémorée aujourd'hui lors d'une réunion spéciale tenue à l'Office des Nations Unies à Genève.
À l’ouverture de cette réunion qu’elle présidait, Mme Tatiana Valovaya, Directrice générale de l'Office des Nations Unies à Genève, a donné lecture du message transmis à cette occasion par le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, M. António Guterres. Dans ce message, le Secrétaire général observe que nous commémorons cette Journée « à un moment où l'espoir de paix s'amenuise » et se déclare « infiniment attristé » par « le nombre croissant de pertes en vies humaines parmi les civils palestiniens, lors du nouveau déchaînement de violence en Cisjordanie occupée ». Le Secrétaire général « exhorte toutes les parties à s’employer immédiatement à réduire les tensions et à briser ce cycle mortel ».
« Les causes persistantes du conflit, à savoir l’occupation en cours, l’extension des colonies, les démolitions d’habitations et les expulsions, accentuent la colère et le désespoir » et « pendant ce temps, Gaza connaît des bouclages et des crises humanitaires aux effets préjudiciables », constate ensuite M. Guterres. Il demande de nouveau « à toutes les parties de s’engager à mettre fin aux bouclages de Gaza et à améliorer les conditions de vie de tous les Palestiniens ».
D’autre part, l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) demeurant « un service vital pour les réfugiés de Palestine», M. Guterres invite les donateurs à fournir un financement prévisible et suffisant pour permettre à l'UNRWA de s'acquitter pleinement de son mandat.
« La position des Nations Unies est claire », rappelle le Secrétaire général : « la paix doit progresser – l'occupation doit prendre fin. Nous sommes fermement déterminés à concrétiser la vision de deux États, Israël et la Palestine, vivant côte à côte, dans la paix et la sécurité, avec Jérusalem comme capitale des deux États ». « Ensemble, réaffirmons notre soutien au peuple palestinien, pour l’aider à réaliser ses droits inaliénables et à bâtir un avenir de paix, de dignité, de justice et de sécurité », conclut le Secrétaire général.
M. Ibrahim Khraishi, Observateur permanent de l’État de Palestine auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, a, pour sa part, donné lecture d’un message transmis par M. Mahmoud Abbas, Président de l’État de Palestine, dans lequel ce dernier affirme notamment que « nous ne pouvons pas attendre de l'occupant israélien – qui soutient la colonisation et le terrorisme des colons, persiste dans son agression et son siège contre notre peuple, maltraite nos prisonniers, détient les corps de nos enfants, détruit nos maisons et déplace nos enfants – qu’il se réveille un jour et choisisse la justice et la paix ». Aussi, M. Abbas appelle-t-il la communauté internationale à se mobiliser et intensifier ses efforts pour « faire pression sur Israël afin qu'il mette fin à son occupation et cesse ses crimes ».
Le Président palestinien met en outre en garde les États qui ont ouvert des bureaux commerciaux ou diplomatiques à Jérusalem, ainsi que ceux qui ont conclu des accords avec des entreprises ou des institutions éducatives opérant dans les colonies, ou qui achètent des produits provenant de ces colonies : « Nous disons à ces pays que par de telles actions, vous contribuez à la souffrance de notre peuple car vous aidez à consolider l'occupation de notre terre et vous ne contribuez pas à la paix, à la sécurité et à la stabilité régionales », affirme-t-il.
M. Abbas conclut son message en insistant sur l'importance de reconnaître l'État de Palestine et en demandant la tenue d’une conférence internationale sous les auspices des Nations Unies dans le but de mettre fin à l'occupation.
Ont également pris la parole durant cette réunion spéciale : Sri Lanka, au nom du Comité spécial chargé d'enquêter sur les pratiques israéliennes affectant les droits de l'homme du peuple palestinien et des autres territoires arabes occupés ; la Ligue des États arabes ; l'Organisation de coopération islamique ; l'Azerbaïdjan, au nom du Mouvement des pays non alignés ; l'Union africaine ; et World YWCA, représentant les organisations non gouvernementales accréditées auprès du Comité pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien.
Des messages de solidarité pour la Journée ont été reçus des chefs d'État ou de gouvernement du Bangladesh, du Brésil, de l’Inde, de l’Égypte, de la Malaisie, de la Jordanie, des Maldives, du Qatar et de Sri Lanka.
Aperçu des déclarations
La réunion a été ouverte par MME TATIANA VALOVAYA, Directrice générale de l’Office des Nations Unies à Genève, qui a donné lecture d’un message de M. ANTÓNIO GUTERRES, Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies.
Dans son message, le Secrétaire général observe que « nous commémorons la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien à un moment où l'espoir de paix s'amenuise ». M. Guterres et se déclare « infiniment attristé » par « le nombre croissant de pertes en vies humaines parmi les civils palestiniens, lors du nouveau déchaînement de violence en Cisjordanie occupée ». Il exhorte « toutes les parties à s’employer immédiatement à réduire les tensions et à briser ce cycle mortel ».
« Les causes persistantes du conflit, à savoir l’occupation en cours, l’extension des colonies, les démolitions d’habitations et les expulsions, accentuent la colère et le désespoir » et « pendant ce temps, Gaza connaît des bouclages et des crises humanitaires aux effets préjudiciables », poursuit le Secrétaire général. Il demande de nouveau « à toutes les parties de s’engager à mettre fin aux bouclages de Gaza et à améliorer les conditions de vie de tous les Palestiniens ».
D’autre part, l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) demeurant « un service vital pour les réfugiés de Palestine», M. Guterres invite les donateurs à fournir un financement prévisible et suffisant pour permettre à l'UNRWA de s'acquitter pleinement de son mandat.
« La position des Nations Unies est claire », rappelle le Secrétaire général : « la paix doit progresser – l'occupation doit prendre fin. Nous sommes fermement déterminés à concrétiser la vision de deux États, Israël et la Palestine, vivant côte à côte, dans la paix et la sécurité, avec Jérusalem comme capitale des deux États. »
« Ensemble, réaffirmons notre soutien au peuple palestinien, pour l’aider à réaliser ses droits inaliénables et à bâtir un avenir de paix, de dignité, de justice et de sécurité », conclut le Secrétaire général.
MME DAYANI MENDIS, Représentante permanente adjointe de Sri Lanka auprès de l'Office des Nations Unies à Genève , au nom du Comité spécial chargé d’enquêter sur les pratiques israéliennes affectant les droits de l’homme du peuple palestinien et des autres Arabes des territoires occupés, a fait savoir que le Comité, pendant sa dernière visite de travail annuelle sur le terrain, s’était rendu au siège de l’UNRWA et avait dialogué avec des réfugiés palestiniens. Il a pu ainsi constater une nouvelle fois les violences, ainsi que les destructions de biens, dont les Palestiniens sont victimes dans le cadre de l’occupation illégale.
Le Comité est aussi très préoccupé par les familles de Palestiniens tués et qui sont privées des moyens de faire leur deuil dignement car empêchées d’enterrer leurs proches dignement. Dans le même temps, les colonies de peuplement continuent de s’étendre, malgré les résolutions du Conseil de sécurité. Quant aux pratiques israéliennes de bouclage de la bande de Gaza, elles privent les Palestiniens de l’accès à leurs droits les plus fondamentaux tout en bloquant l’économie locale.
Mme Mendis a remercié l’UNRWA de l’aide apportée aux Palestiniens depuis plus de 70 ans. Le Comité note que l’Office [UNRWA] a besoin d’un financement prévisible et durable, a-t-elle ajouté.
M. ALI HUSSAIN ALSAMMAK, Observateur permanent de la Ligue des États arabes auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, a donné lecture d’une déclaration de M. AHMED ABOUL GHEIT, Secrétaire général de la Ligue des États arabes.
Dans cette déclaration, M. Gheit regrette que la solution à deux États semble plus éloignée que jamais, alors même que « l'armée d'occupation israélienne continue de tuer de sang-froid des civils palestiniens en Cisjordanie occupée, avec une escalade des exécutions sur le terrain et des incursions, tandis que les bandes de colons se déchaînent ». En ce moment même, ajoute M. Gheit, « quelque cinq mille prisonniers palestiniens sont toujours dans les prisons de l'occupation », outre la poursuite du siège israélien « injuste et étouffant » contre Gaza.
« Israël », regrette par ailleurs M. Gheit, « n'a appliqué aucune des 754 résolutions des Nations Unies, 97 résolutions du Conseil de sécurité et 96 résolutions du Conseil des droits de l'homme relatives à la Palestine et à sa juste cause », ce qui montre non seulement « l'étendue du mépris de la puissance occupante pour la volonté de la communauté internationale » mais aussi « la partialité dans le traitement du système d'occupation coloniale par la communauté internationale ».
La communauté internationale, estime le Secrétaire général de la Ligue des États arabes, « doit assumer ses responsabilités en assurant une protection internationale au peuple palestinien et en dissuadant le système d'occupation, colonial et expansionniste ». La communauté internationale doit aussi soutenir les démarches en vue de « l'obtention par l'État de Palestine d'une adhésion à part entière à l'ONU », pour lui permettre d’être un membre actif de la communauté internationale.
Saluant les États qui ont su rester fidèles à la légalité internationale, M. Gheit rend hommage, dans son message, à « la décision du nouveau Gouvernement australien de revenir sur la décision prise par un précédent gouvernement de reconnaître Jérusalem-Ouest comme capitale d'Israël ».
Enfin, alors que la « division entre Palestiniens reste l'un des problèmes les plus graves auxquels leur cause est confrontée », M. Gheit salue la signature par les « factions palestiniennes » du « Document d’Alger » qui – souligne le Secrétaire général de la Ligue des États arabes – constitue un pas en avant vers la réconciliation.
MME NASSIMA BAGHLI, Observatrice permanente de l’Organisation de coopération islamique, a indiqué que cette cérémonie annuelle se déroulait dans un contexte grave et qui se détériore dans le territoire palestinien occupé, y compris la ville d’Al Qods (Jérusalem), en raison de l’escalade des attaques et des crimes commis par Israël, puissance occupante, contre le peuple palestinien, sa terre et ses sanctuaires sacrés.
Ces attaques ont coûté la vie à plus de 200 Palestiniens depuis le début de cette année et en ont blessé des centaines, y compris des enfants et des femmes, en plus des souffrances persistantes d’environ 5500 Palestiniens dans les prisons de l’occupant israélien, a déploré Mme Baghli.
La situation dans la ville de Jérusalem n’est pas moins grave en raison des violations répétées et des attaques perpétrées par des groupes de colons extrémistes protégés par les forces d’occupation israéliennes, contre les lieux saints islamiques et chrétiens, en particulier la Mosquée Al-Aqsa, a poursuivi l’Observatrice permanente, avant de réaffirmer que Jérusalem, capitale de l’État de Palestine, fait partie intégrante de la terre palestinienne occupée depuis 1967 et d’insister sur la nécessité de mettre fin aux mesures prises par Israël pour modifier le statut géographique et démographique de la ville, afin de préserver le statut juridique et historique des lieux saints islamiques et chrétiens.
Tout en condamnant la politique de confiscation des terres, la construction de colonies de peuplement et les actes de provocation et de terrorisme commis par les colons israéliens contre le peuple palestinien, l’OIC avertit que, sans dissuasion ni responsabilité, ces pratiques illégales se poursuivront. Dans ce contexte, l’OIC souligne la responsabilité politique, juridique et humanitaire de l’ONU, en particulier au niveau du Conseil de sécurité, face à la persistance de l’occupation et des tentatives d’Israël d’imposer un fait accompli sur le terrain et de se soustraire aux obligations qui lui incombent en vertu des résolutions et accords internationaux.
Il est aussi nécessaire de mettre fin aux plans coloniaux d’Israël visant à saper la solution à deux États, et de tenir Israël responsable des violations et des crimes qu’il continue de commettre quotidiennement contre le peuple palestinien, sa terre et ses lieux saints, a insisté Mme Baghli.
M. Seymur Mardaliyev, Représentant permanent adjoint de la République d’Azerbaïdjan auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, au nom du Mouvement des pays non alignés, a indiqué que cette commémoration est l’occasion de renouveler la volonté de chercher une solution juste et durable à la cause palestinienne et de réaliser la sécurité au Moyen-Orient. Dans le document final du sommet de Bakou de 2019, le Mouvement a exprimé la nécessité urgente de continuer d’apporter un soutien politique, économique et humanitaire au peuple palestinien et d’encourager ses efforts visant la réalisation de ses aspirations nationales légitimes, a rappelé M. Mardaliyev. Une solution juste et durable à la question de Palestine sous tous ses aspects relève de la responsabilité permanente des Nations Unies jusqu’à ce qu’elle soit réglée de manière satisfaisante conformément au droit international et aux résolutions pertinentes des Nations Unies, a-t-il souligné.
Le Mouvement des pays non alignés exprime sa profonde préoccupation face à la situation critique et à la vulnérabilité des réfugiés palestiniens en raison de l’instabilité et des crises dans toute la région, a poursuivi M. Mardaliyev. Le Mouvement réitère en outre sa grave préoccupation face au sort de milliers de civils palestiniens et souligne la nécessité d’assurer la protection de la population civile conformément au droit humanitaire international et aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, entre autres. Il faut une action urgente pour mobiliser la communauté internationale, y compris le Conseil de sécurité, afin d’obliger Israël, la puissance occupante, à mettre complètement un terme aux activités de colonisation illégale dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est ; et à respecter toutes ses obligations au titre du droit international, y compris de la quatrième Convention de Genève et les résolutions pertinentes des Nations Unies, a d’autre part plaidé le Représentant permanent adjoint. Le Mouvement des pays non alignés appelle la communauté internationale à redoubler d’efforts, a-t-il conclu, soulignant qu’une solution pacifique de la question de Palestine est essentielle pour instaurer la paix et la stabilité au Moyen-Orient.
M. Amr Abdellatif Aboualatta, Observateur permanent de l’Union africaine auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, a indiqué que la situation dans les territoires palestiniens occupés n’a jamais été aussi alarmante et continue à se détériorer, ce qui nuit aux relations internationales. L’Union africaine est profondément préoccupée face à l’attitude de défi d’Israël envers la communauté internationale. Les actions israéliennes disproportionnés prenant pour cibles les civils, ainsi que la colonisation, doivent cesser, a déclaré l’Observateur permanent, soulignant que l’on ne saurait continuer d’accepter que soient ignorées les décisions et les résolutions des Nations Unies concernant les violations commises à l’encontre du peuple palestinien.
L’Union africaine soutient la juste cause du peuple palestinien, a rappelé M. Aboualatta. Cette position a été réaffirmé aux fils des ans par l’Union. L’Union africaine rappelle son soutien à la création d’un État palestinien dans les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, sur la base d’une solution fondée sur deux États vivant côte à côte. L’Union africaine appelle par ailleurs les États africains à mettre un terme à toute forme d’arrangement avec le système de colonisation illégale d’Israël dans les territoires occupés et à Jérusalem.
MME LIV MIKESELL, représentante de World YWCA et de YWCA - Palestine , s’exprimant au nom des organisations non gouvernementales accréditées auprès du Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, a rappelé aux membres des Nations Unies « leurs obligations morales et légales envers le peuple palestinien » et a demandé aux Nations Unies de « rompre le silence » sur « les souffrances et l'oppression incessantes du peuple palestinien (…) soumis à de graves violations de ses droits humains, assimilables à des crimes de guerre. »
Il est grand temps, a-t-elle ajouté, que « la communauté internationale qui a créé Israël sur des terres palestiniennes sans le consentement des propriétaires de ces terres, soit traduite en justice. Il est grand temps que les jeunes générations palestiniennes jouissent de la liberté, de la sécurité et de la paix. Il est grand temps que la politique du deux poids deux mesures ne soit plus à l'ordre du jour dans notre monde moderne où les forts imposent leur volonté aux autres par l'agression et la force brute. »
Mme Mikesell a par ailleurs regretté que plusieurs organisations de la société civile en Palestine [dont elle a donné les noms] « qui documentent cette réalité » aient été désignées comme « organisations terroristes ».
Enfin, M. IBRAHIM KHRAISHI, Observateur permanent de l’État de Palestine auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, a donné lecture d’un message de M. MAHMOUD ABBAS, Président de l’État de Palestine.
Dans son message, M. Abbas exprime d’abord, en son nom et au nom du peuple palestinien, ses remerciements et sa gratitude à celles et ceux qui, de par le monde, croient en la cause palestinienne juste et historique, ainsi qu’à « l'écrasante majorité des États qui ont réitéré leur soutien au droit du peuple palestinien à l'autodétermination et leur engagement envers le droit international et la légitimité internationale ».
M. Abbas rappelle notamment que « le monde entier a été témoin de l'assassinat par Israël de la journaliste palestinienne Shireen Abu Akleh », « assassinée de sang-froid par les forces d'occupation israéliennes », avant que les forces d'occupation israéliennes n’attaquent ses funérailles et les porteurs de son cercueil, « un acte honteux et immoral selon toute norme de décence humaine ». « Voilà Israël et son occupation, résumés dans ce crime contre notre peuple » – « un crime qui résume la souffrance d'un peuple pendant plus de sept décennies », ajoute le Président palestinien.
« Nous ne pouvons pas attendre de l'occupant israélien – qui soutient la colonisation et le terrorisme des colons, persiste dans son agression et son siège contre notre peuple, maltraite nos prisonniers, détient les corps de nos enfants, détruit nos maisons et déplace nos enfants – qu'il se réveille un jour et choisisse la justice et la paix », affirme M. Abbas, avant d’appeler la communauté internationale à « se mobiliser et intensifier ses efforts pour faire pression sur Israël afin qu'il mette fin à son occupation et cesse ses crimes ».
M. Abbas rappelle, de plus, que la communauté internationale a déterminé, il y a plusieurs décennies, sa vision de la paix : la solution à deux États, une vision inscrite dans les résolutions des Nations Unies, notamment la résolution 2334 du Conseil de sécurité qui vise principalement à sauver la solution des deux États sur les frontières de 1967.
Dans son message à l’occasion de cette Journée de solidarité, le Président palestinien met en garde les États qui ont ouvert des bureaux commerciaux ou diplomatiques à Jérusalem, ainsi que ceux qui ont conclu des accords avec des entreprises ou des institutions éducatives opérant dans les colonies, ou qui achètent des produits provenant de ces colonies : « Nous disons à ces pays que par de telles actions, vous contribuez à la souffrance de notre peuple car vous aidez à consolider l'occupation de notre terre et vous ne contribuez pas à la paix, à la sécurité et à la stabilité régionales », affirme-t-il.
Soulignant que laisser la solution fondée sur deux États otage de la volonté de l’occupant équivaut à un abandon de cette solution, M. Abbas insiste sur l'importance de reconnaître l'État de Palestine et de soutenir sa pleine adhésion aux Nations Unies et demande également la tenue d’une conférence internationale sous les auspices des Nations Unies dans le but de mettre fin à l'occupation.
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