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"Fête de la Communication" (French only)

Kassym-Jomart Tokayev

1 septembre 2011
"Fête de la Communication"

Allocution de Monsieur Kassym-Jomart Tokayev
Secrétaire général adjoint des Nations Unies
Directeur général de l’Office des Nations Unies à Genève

La Pastorale
Jeudi 1er septembre 2011 – 19h30



Monsieur l’Ambassadeur,
Monsieur le Président du Conseil d’Etat,
Monsieur le Maire,
Madame la Chancelière,
Mesdames et Messieurs:


C’est un très grand plaisir pour moi de m’exprimer devant vous à l’occasion de cette quatorzième fête de la communication. Je saisis cette opportunité pour vous dire toute l’importance que revêt pour moi cet évènement annuel. Il contribue à renforcer toujours plus les liens multiformes qui unissent la « Genève internationale » et la « Genève locale », ce dont je me réjouis particulièrement.

Dans un monde en perpétuel mouvement, la communication et l’information sont essentielles car elles permettent de mieux appréhender nos sociétés, leurs évolutions et leurs attentes.
Dans son ouvrage intitulé Introduction à la philosophie, Karl Jaspers, philosophe allemand, souligne que « Tout ce qui ne se réalise pas dans la communication n'existe pas ». Et c’est bien là l’un des défis les plus importants de notre époque : identifier les médias adaptés et transmettre des messages appropriés pour communiquer de façon efficace et efficiente. Mettre à la disposition du plus grand nombre une information fiable et précise dans les meilleurs délais.

C’est dans ce but que l’Organisation des Nations Unies œuvre sans relâche et dénonce les violations des droits de l’Homme, les trafics d’êtres humains, et la corruption. Cela est notre responsabilité car informer c’est transmettre un savoir, des connaissances qui permettent de prendre des décisions éclairées. Dans cette tâche complexe, l’Office des Nations Unies à Genève est heureux de pouvoir compter sur le soutien indéfectible dont il bénéficie de la part du Club suisse de la presse qui promeut, jour après jour, les valeurs de partage et de transparence. Ce soutien est primordial.

Informer, c’est également souvent prendre des risques et nombreux sont les journalistes qui ont payé de leur vie pour accomplir leur devoir.

Je pense aussi en cette journée à cette jeunesse qui n’a pas hésité à braver les interdits et à communiquer, via les réseaux sociaux, son désir d’une vie meilleure et plus juste, et qui a, grâce à sa détermination et son courage, initier ce que l’on appelle désormais «le printemps arabe».

Ensemble, nous construisons le monde de demain et je forme le vœu que ce monde redonne espoir et envie aux plus vulnérables.

Je vous remercie de votre attention.

This speech is part of a curated selection from various official events and is posted as prepared.