Cité des Métiers

Madame la Conseillère d’Etat [Mme Anne Emery-Torracinta, en charge du Département de l’instruction publique, de la formation et de la jeunesse]
Monsieur le Président de l’Association [M. Aune]
Monsieur le recteur de l’Université de Genève [M. Fluckiger]
Mesdames et Messieurs,

C’est un grand plaisir pour moi d’être parmi vous aujourd’hui pour cette 6ème édition de la Cité des Métiers, l’une des plus importantes expositions nationales consacrée à ce sujet.

J‘ai également le plaisir de partager avec vous le message de M. Møller, Directeur général de l’Office des Nations Unies à Genève qui a le regret de ne pouvoir assister à cet évènement aujourd’hui. Il vous transmet toutes ses amitiés.

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Mesdames et messieurs,

Permettez-moi tout d’abord de remercier chaleureusement l’Association Cité des Métiers et de la Formation pour avoir organisé une nouvelle fois cet évènement.

Je souhaiterais également remercier la Fondation pour Genève, qui a su répondre de manière positive à la proposition de la Cité des Métiers, en mettant sur pied une nouvelle exposition présentant les Objectifs de développement durable. Une exposition qui rappelle ainsi l’importance du rôle joué par la ville de Genève, en tant que berceau du multilatéralisme.

Ce nouveau stand « Objectifs 2030 : actions et métiers pour un avenir durable », est le fruit d’une collaboration entre la Cité des Métiers et de la Formation et les acteurs de la Genève internationale. Notamment la Confédération Suisse, la Fondation pour Genève, la Fondation Eduki, ainsi que le Projet de changement de la perception au sein de mon bureau. Un grand merci à tous !

Ce nouveau stand vous permettra non seulement de découvrir les 17 Objectifs de développement durable de manière interactive, mais également les divers métiers présents au sein des organismes internationaux représentés à Genève.

Avocats, architectes, climatologues, économistes, physiciens, interprètes, agents de sécurité, jardiniers, médecins – un large éventail de métiers se retrouve au sein de la Genève internationale et participe à la mise en œuvre du développement durable.

Trouver un métier dont on se satisfait pleinement n’est pourtant jamais chose facile. Que l’on soit nouvellement diplômé ou non, que l’on soit au chômage, en reconversion professionnelle, il n’est jamais aisé de trouver le poste de nos rêves.

Cela est d’autant plus difficile que le monde dans lequel nous vivons évolue si rapidement. Le concept de travail a lui-même largement évolué au cours des siècles.

Ainsi, les métiers d’hier ne sont plus nécessairement les métiers de demain. Certains disparaissent, certains restent et d’autres se transforment. L’avenir du travail est, depuis toujours, une question très complexe mais néanmoins fondamentale au regard des réalités que nous vivons.

Complexe car la technologie a mis la cohésion sociale à l’épreuve dans de nombreux pays, en faisant basculer la distribution des rendements du travail au capital. L’automatisation du travail a certes créé de nouvelles opportunités, mais menace selon le McKinsey Global Institute, d’automatiser les métiers d’environ 375 millions de personnes à travers le monde.

Fondamentale également car le travail constitut un gage de paix et de justice sociales. En effet, le dialogue social entre les différents partenaires sociaux forme la clé pour une communauté harmonieuse. Un dialogue qui se doit d’être inclusif et accessible à tous et qui doit permettre la mise en place d’échanges entre individus et monde du travail.

Un dialogue qui doit nécessairement poser les bases pour un travail décent. Car celui-ci n’est pas uniquement un simple objectif global à atteindre, au même titre que les Objectifs de développement durable, mais surtout un moteur du développement durable.

En effet, le travail décent offre aux individus un pouvoir d’achat, moteur de croissance inclusive. Il réduit également les inégalités et assure ainsi la préservation de la paix sociale.

Aussi, de par ces différents aspects, le travail constitut le reflet de nos sociétés. Et aujourd’hui, cette notion de travail se lie à celles d’intégration sociale, de liberté personnelle et d’autonomie. Le travail n’est plus seulement source de revenu mais surtout source d’épanouissement personnel.

Et c’est ce dernier critère qui devient important lors de la recherche d’un métier. Les jeunes générations particulièrement, rêvent de métiers intéressants, générant à la fois un impact social, une raison d’être, et bien entendu un revenu.

C’est à cette fin, que le Projet de changement de la perception au sein de mon Bureau à l’ONU Genève vient tout juste de créer une nouvelle brochure : « 170 métiers pour un avenir durable ».

Des métiers qui visent à réaliser les 17 Objectifs de développement durable, à bâtir un avenir durable pour l’humanité. Puisque chacun a un rôle à jouer pour atteindre ces objectifs : à travers des actions quotidiennes, mais aussi au travers de métiers allant dans ce sens.

Ainsi près d’une cinquantaine de professionnels de plus de 19 organisations seront présents sur le stand « Objectifs 2030 : actions et métiers pour un avenir durable », et à votre disposition pour échanger, partager leurs expériences et répondre à toutes vos questions.

Afin de réaliser les Objectifs de développement durable et de contribuer à un avenir durable tous ensemble, je vous souhaite une bonne visite au cours des prochaines heures, ainsi que de trouver le métier de vos rêves en arpentant ces allées.

Je vous remercie chaleureusement pour votre attention.

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Tels sont les mots que M. Møller a souhaité partager avec vous aujourd’hui. Mesdames et messieurs je vous remercie de votre attention.