Перейти к основному содержанию

« Fête de la Presse & de la Communication et du Club suisse de la presse »

Michael Møller

31 août 2017
Fête de la Presse & de la Communication et du Club suisse de la presse

Allocution de M. Michael Møller
Secrétaire général adjoint
Directeur général de l’Office des Nations Unies à Genève

« Fête de la Presse & de la Communication et du Club suisse de la presse »

Villa La Pastorale
106, route de Ferney
Jeudi 31 août 2017, à 19h00

Monsieur le Président du Conseil d’État de la République et Canton de Genève ;
Madame l’Ambassadeur ;
Monsieur le Maire de la Ville de Genève ;
Monsieur le Directeur exécutif ;
Mesdames et Messieurs les représentants des médias ;
Excellences ;
Mesdames et Messieurs :

C’est un grand plaisir pour moi d’être avec vous ce soir pour célébrer à la fois le 20e anniversaire du Club suisse de la presse et celui de la Fête de la Presse & de la Communication. Cette soirée, en réunissant les médias, la Genève internationale et la Genève locale, incarne ce que le Club a accompli ces deux dernières décennies : nous rassembler. Depuis 1997, le Club suisse de la presse nous aide à conjuguer nos efforts pour transmettre l’histoire extraordinaire de ce qui se passe ici, à Genève. Je tiens à remercier le Club suisse de la presse et tous ceux et celles qui ont rendu ce travail possible.

Depuis sa création, le Club a été témoin d’un bouleversement technologique des médias et du journalisme. En 1997, seuls les gouvernements et les plus grandes entreprises pouvaient diffuser leurs messages à l’échelle planétaire. En 2017, il suffit d’avoir accès à l’Internet et un téléphone portable pour faire de même. Si cette révolution donne la parole à nous tous, elle menace le rôle des médias traditionnels. Dépourvus d’un modèle économique adapté aux défis des nouvelles technologies, leur existence – et celle de l’approche factuelle et objective qu’ils incarnent – est mis en cause. C’est dans cette brèche que des discours populistes et les fausses informations peuvent prospérer.

Dans ce nouveau contexte, nous ne pouvons pas communiquer comme nous le faisions il y a 20 ans. Même les approches d’aujourd’hui sont dépassées et risquent d’engendrer un manque de crédibilité. C’est pourquoi le nouveau Secrétaire général de l’ONU prône des réformes ambitieuses pour mieux articuler le message de l’ONU. Cette stratégie met l’accent sur les médias numériques, le multilinguisme et le dialogue entre l’Organisation et le public qu’elle sert. Ce nouvel état d’esprit s’est concrétisé ce mois-ci avec la nomination de notre première Secrétaire générale adjointe à la communication mondiale.

L’ONU Genève apporte sa contribution à cet effort. Le Projet de changement de la perception, qui réunit maintenant plus de 100 partenaires, met en avant l’impact du travail accompli par l’ensemble de la Genève internationale. Pour sa part, le Service de l’information de l’ONU à Genève s’est tourné vers les médiaux sociaux, les plateformes de diffusion et les événements publics pour faire tomber les murs qui sépare l’ONU du public.

L’ONU doit également contribuer à favoriser un environnement propice au journalisme constructif. Le journalisme qui couvre les échecs ainsi que les succès. Parce que sans l’image globale et équilibrée d’une situation, le public peut tirer de mauvaises conclusions.

Le succès dans ce nouveau paysage médiatique sera finalement déterminé par notre capacité de créer des partenariats. Par notre capacité d’apprendre les uns des autres. C’est dans ce contexte que le rassemblement de ce soir est particulièrement pertinent.

Je vous remercie et vous souhaite à toutes et à tous une très agréable soirée.

This speech is part of a curated selection from various official events and is posted as prepared.