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Peacekeeping as a Global Partnership

Kassym-Jomart Tokayev

29 mai 2012
Peacekeeping as a Global Partnership

Opening remarks by Mr. Kassym-Jomart Tokayev
United Nations Under-Secretary-General
Director-General of the United Nations Office at Geneva
Commemoration of the International Day of United Nations Peacekeepers

Panel discussion on “Peacekeeping as a Global Partnership”
Room III
Tuesday, 29 May 2012 at 4 p.m.

Delivered by Mr. Joshua Lincoln,
Chef de Cabinet, Office of the Director-General

Ambassadors,
Ladies and Gentlemen,
Friends and Colleagues,

On behalf of Director-General Kassym-Jomart Tokayev, it is my pleasure to welcome you all to this panel discussion on International Peacekeeper’s Day. Here in Geneva, we very much support and respect the marking of this important Day.

I would like to take this opportunity to thank the International Association of Soldiers for Peace, and its President, Mr. Attar-Bayrou for their work and continued involvement in the events today.

Allow me to begin by delivering the message of the Secretary-General Ban Ki-moon for this occasion:

"La Journée internationale des Casques bleus des Nations Unies est l’occasion de rendre hommage aux 120 000 Casques bleus qui servent dans 17 missions basées dans des régions du monde extrêmement instables et dangereuses.

Cette journée est également l’occasion d’honorer la mémoire des Casques bleus qui ont péri. En 2011, 112 hommes et femmes ont perdu la vie au service de la paix. De janvier à avril, 27 sont morts en service commandé.

Aujourd’hui, nous célébrons la mémoire des plus de 2 900 Casques bleus qui ont trouvé la mort pendant le service au fil des ans, et nous nous engageons à poursuivre leur objectif, à savoir ramener la stabilité dans les pays ravagés par la guerre.

Les soldats qui ont péri étaient originaires de nombreux pays fournissant des contingents, rappel bouleversant que le maintien de la paix repose sur une alliance mondiale.

Actuellement, 116 États Membres fournissent des contingents et des effectifs de police pour les opérations des Nations Unies. Ce chiffre montre indéniablement que les pays du monde entier font de plus en plus confiance aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies pour assurer la sécurité collective. Notre mission d’observation en Syrie prouve une nouvelle fois que la communauté internationale se tourne vers l’Organisation pour trouver des solutions. La Mission se heurte à des problèmes épineux mais tente avec courage de faire en sorte que les parties, à commencer par le Gouvernement syrien, tiennent leurs engagements et mettent fin aux violences qui ont déjà coûté la vie à des milliers de personnes. Cette mission s’inscrit dans le cadre de l’action de l’Organisation, menée par l’Envoyé spécial conjoint, qui vise plus largement à mettre fin à la violence et à trouver une solution politique à la crise en Syrie.

La finalité de toute mission de maintien de la paix des Nations Unies, c’est de ne plus être nécessaire. Pour atteindre cet objectif, nous mettons tout en œuvre pour que les activités de maintien de la paix soient aussi efficaces que possible.

Je remercie vivement tous les pays qui fournissent les contingents et les effectifs de police ainsi que les ressources financières et matérielles sans lesquels nous ne pourrions mener notre mission à bien. Je remercie également tous les pays qui apportent un soutien politique et leur énergie. Les membres du Conseil de sécurité, surtout, orientent et renforcent notre action en fixant des mandats et en prenant les mesures qui s’imposent en matière de déploiement en fonction de l’évolution de la situation sur le terrain.

Les organisations régionales jouent un rôle de plus en plus important. Ainsi, l’Union africaine et l’ONU coopèrent étroitement au Darfour et en Somalie en combattant ensemble la menace posée par l’Armée de résistance du Seigneur. Ces partenariats donnent aux missions de maintien de la paix des Nations Unies la souplesse dont elles ont besoin pour faire face aux menaces variées qui pèsent aujourd’hui sur la paix et la sécurité internationales.

À l’occasion de la Journée internationale des Casques bleus des Nations Unies, saluons le sacrifice de ceux qui ont péri et engageons-nous à renforcer les partenariats internationaux qui permettent, grâce à nos Casques bleus, de donner espoir à des millions de personnes à travers le monde."

That was the end of the Secretary-General’s message. I would like to now make a few remarks on the subject of partnerships, the theme of today’s panel.

With over 120,000 personnel deployed across 17 missions, tasked with implementing a wide range of mandates, the scale and complexity of UN peacekeeping today is unprecedented.

It is clear that this diversity of mission mandates stretches the UN’s capacity to deliver on all tasks. Personnel, logistics, finance and administration systems face challenges in supporting operations in inhospitable terrain. Necessary military capabilities are increasingly scarce in the face of rising global demand. And new peacekeeping tasks require high numbers of police and civilian specialists - experts that are in limited supply both at home and abroad.

Last, but certainly not least, the budget has soared to nearly $7.8 billion a year at the same time as the global economic crisis has diminished overall available resources. And we continue to see the international community turning to peacekeeping to address emerging threats to global peace and security.

It is for these reasons that a renewed partnership and a shared agenda between all stakeholders are essential to ensuring that UN peacekeeping can meet the challenges of today and tomorrow.

Dear Colleagues:
The global partnership that is United Nations peacekeeping begins with people, of course. Within each mission, it brings together a diverse set of individuals who work together toward a common goal of peace and stability. Today we are fortunate to be able to hear first-hand from several of these individuals about their experiences working in peace operations.

On this International Day of United Nations Peacekeepers, listening to them is a fitting way to pay tribute to our colleagues working in the field, and to remember those who have lost their lives in the service of peace. I would now like to invite Mr. Attar-Bayrou to make some remarks.

Thank you very much.

This speech is part of a curated selection from various official events and is posted as prepared.