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La crise du coût de la vie asphyxie les populations vulnérables partout dans le monde. La COVID-19 et la guerre en Ukraine ont causé des dommages durables à l’économie mondiale, en particulier dans les pays en développement qui ont vu leur dette publique augmenter beaucoup plus vite que les pays plus riches, au détriment des investissements dans des projets d’infrastructures dont ils ont désespérément besoin. Aujourd’hui, la moitié de l’humanité vit dans des pays contraints de dépenser plus pour le remboursement de la dette que pour la santé et l’éducation. En soutien au Groupe de réponse à la crise mondiale de l’alimentation, de l’énergie et de la finance de l’ONU et en association avec l’organisme des Nations Unies pour le commerce et le développement, la CNUCED, cette série de vidéos pour les médias sociaux produite par UNTV Genève montre le visage humain de la crise économique. Elle présente des histoires personnelles émouvantes du Pérou, du Sri Lanka et de la Tunisie, ainsi que les réactions des experts qui travaillent à une réponse coordonnée pour alléger les souffrances de millions de personnes.

Des choix difficiles | Ukraine

Yevhen, 24 ans, possède une ferme de 140 hectares où il cultive du blé, du maïs, des pommes de terre et bien plus encore, au cœur du grenier à blé du monde : l’ouest de l’Ukraine. Nous rencontrons Yevhen alors qu’il lutte pour vendre son « blé d’hiver », alors que des millions de tonnes de céréales restent bloquées dans des silos le long de la côte. De bonnes nouvelles nous parviennent d’Odessa, car l’Initiative sur les céréales de la mer Noire permet progressivement à davantage de blé de quitter le pays, mais le soulagement viendra-t-il assez vite pour Yevhen ? Pendant ce temps, la montée en flèche des prix du carburant et des engrais met en péril sa production future et tous ses efforts pour moderniser la ferme. Comment sa famille va-t-elle traverser la saison ?

Des choix difficiles | Tunisie

Najwa, une boulangère traditionnelle, subvient seule aux besoins de sa famille depuis que son mari est devenu trop malade pour travailler. Elle ne gagne pas grand-chose avec ses quelques clients, mais les pénuries de semoule, d'huile de cuisine et même de bois de chauffage font que certains jours, elle ne gagne rien du tout. Tandis qu'elle pétrit la pâte lourde à la main dans la chaleur étouffante de la journée, Najwa s'inquiète de savoir comment elle et sa famille survivront si son entreprise de fabrication de pain cesse ses activités.

Choix difficiles | Pérou

D'abord, le Covid a menacé de ralentir les camions de Ricardo. Puis, la guerre en Ukraine a fait grimper le prix du carburant : la flotte de Ricardo compte 17 véhicules, mais seulement 10 fonctionnent encore. Sur ses quatre agences, il a dû fermer deux et 17 personnes ont perdu leur emploi. Ricardo a pu s'associer à la Banque alimentaire péruvienne et au Programme alimentaire mondial pour livrer de la nourriture aux plus vulnérables. Mais cette nouvelle opportunité lui permettra-t-elle de maintenir son activité à flot ?

Choix difficiles | Sri Lanka

Le Sri Lanka n'a pas honoré ses dettes et traverse la pire crise financière depuis des générations. Nagamma, une cueilleuse de thé qui appartient à l'une des communautés les plus marginalisées du pays, travaille de longues journées dans la plantation de thé Blue Field, dans la région montagneuse du centre du pays, mais ses revenus ne cessent de diminuer en raison de la crise financière. Elle n'a pas les moyens d'acheter suffisamment de nourriture pour nourrir sa famille, ni le gaz pour la cuisiner, et craint pour l'avenir de ses enfants. Comment le thé de Nagamma parviendra-t-il jusqu'au port de Colombo pour être vendu à l'étranger - et quelles dépenses devra-t-elle réduire dans son budget familial déjà serré ?