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L’OMS intensifie sa réponse pour enrayer la flambée de mpox en Afrique

Alors que l’épidémie de mpox (variole simienne) qui touche la République démocratique du Congo et s’est propagée dans les pays voisins continue de s’étendre, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) accroît son soutien aux pays pour intensifier les mesures visant à enrayer le virus et à sauver des vies.

Sur l’avis d’experts indépendants du Comité d’urgence du Règlement sanitaire international, le Directeur général de l’OMS a déterminé que la recrudescence du mpox constitue une urgence de santé publique de portée internationale.

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L’émergence d’une nouvelle souche du virus mpox en République démocratique du Congo et sa propagation rapide, y compris dans les pays voisins, sont l’une des principales raisons de cette décision, la deuxième détermination de ce type en deux ans concernant la maladie.

Des milliers de cas

Depuis le début de l’année, des milliers de cas ont été signalés dans 12 pays (Burundi, Cameroun, République centrafricaine, Congo, Côte d’Ivoire, République démocratique du Congo, Kenya, Libéria, Nigéria, Rwanda, Afrique du Sud et Ouganda).

« Nous travaillons d’arrache-pied en première ligne de la riposte, en collaborant étroitement avec les gouvernements et les communautés pour renforcer les mesures de lutte contre le mpox et nous intensifions nos efforts pour freiner la tendance à l’expansion du virus grâce à une action coordonnée avec les partenaires et les autorités nationales », a déclaré le Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

L’OMS renforce son soutien aux pays touchés en déployant des experts supplémentaires, notamment des épidémiologistes et des anthropologues, et en fournissant un financement initial pour accélérer les mesures de riposte aux flambées.

Des efforts sont également en cours pour renforcer la collaboration transfrontalière pour les enquêtes sur les cas, la recherche des contacts et l’engagement communautaire afin de garantir le respect des mesures préventives.

Déploiement du vaccin

L’OMS aide également les autorités réglementaires nationales à accélérer les approbations réglementaires et fournit des conseils aux groupes consultatifs techniques nationaux de vaccination pour assurer la préparation au déploiement du vaccin.

L’OMS a déclenché le processus d’inscription sur la liste d’utilisation d’urgence pour les vaccins mpox, ce qui accélérera l’accès au vaccin pour les pays à faible revenu qui n’ont pas encore délivré leur propre approbation réglementaire nationale. La liste d’utilisation d’urgence permet également aux partenaires, dont Gavi, l’Alliance du vaccin et l’UNICEF, d’acheter des vaccins à distribuer.

Les efforts sont également intensifiés pour renforcer les capacités nationales de diagnostic en fournissant des kits de test, des réactifs et des machines pour décentraliser les tests. Le séquençage génomique est également en cours pour déterminer les clades mpox.

Pour améliorer la préparation dans les pays voisins de la République démocratique du Congo et ceux qui sont à risque, la surveillance de la maladie et la formation des agents de santé de première ligne sont renforcées, ainsi que les campagnes de sensibilisation du public.

Le mpox a été détecté pour la première fois chez l'être humain en 1970, en République démocratique du Congo. La maladie est considérée comme endémique dans les pays d’Afrique centrale et occidentale.

Le mpox se transmet des animaux aux humains. Il peut également se propager d’humain à humain par contact avec des fluides corporels, des lésions sur la peau ou sur les surfaces muqueuses internes, comme dans la bouche ou la gorge, des gouttelettes respiratoires et des objets contaminés.