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L’ONU condamne un nouveau tir de missile balistique de longue portée nord-coréen

Le Secrétaire général de l’ONU António Guterres a fermement condamné le tir d’un missile balistique de longue portée par la République populaire démocratique de Corée, le cinquième cette année.

Le Secrétaire général de l’ONU António Guterres a exhorté la République populaire démocratique de Corée (RPDC) à « honorer pleinement ses obligations internationales, en vertu de toutes les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité ».  

Il a aussi réitéré son appel à la RPDC pour qu’elle rouvre tous les canaux de communication et reprenne le dialogue sans conditions préalables pour « parvenir à une paix durable » et à « une dénucléarisation vérifiable et complète de la péninsule coréenne ».

Risques pour l'aviation civile et le trafic maritime internationaux

Lors d’une séance du Conseil de sécurité du 27 novembre, un haut responsable de l’ONU, le Sous-Secrétaire général pour le Moyen-Orient, l’Asie et le Pacifique au Département des affaires politiques et de la consolidation de la paix (DPPA) Khaled Khiari, avait indiqué que la République populaire démocratique de Corée avait lancé avec succès un satellite de reconnaissance militaire et qu’elle procéderait à d’autres lancements de ce type de satellite à court terme. 

M. Khiari en avait profité pour rappeler les échecs enregistrés dans ce domaine par ce pays le 31 mai et le 24 août ; des lancements qui posent, selon lui, « un véritable risque pour l’aviation civile et pour le trafic maritime internationaux ».

Plusieurs résolutions du Conseil de sécurité interdisent à la Corée du Nord de procéder à tout type de lancement par le moyen de missiles balistiques. 

La Constitution du pays amendée pour faciliter sa politique nucléaire

Pourtant, en septembre dernier, la RPDC a amendé sa Constitution afin d’entériner davantage encore sa politique nucléaire.

« Ce pays a démontré avec constance sa détermination à développer un programme nucléaire et de missiles balistiques, en violation des résolutions du Conseil », avait martelé M. Khiari en novembre, appelant de nouveau le pays à « s’abstenir de telles actions » et réitérant que le seul moyen de prévenir l’utilisation d’armes nucléaires était de les éliminer.