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COVID-19 : l’OMS actualise ses recommandations d'hospitalisation

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis à jour ses lignes directrices concernant le traitement de la COVID-19, avec des recommandations révisées pour les cas ne présentant pas de risques sévères. 

Ces directives sont destinées à aider les professionnels de la santé à identifier les personnes présentant un risque élevé, modéré ou faible et à adapter le traitement en conséquence. 

Selon l’agence, les variants actuels du virus ont tendance à provoquer des maladies moins graves qu’au début de la pandémie. Grâce à la vaccination, les niveaux d'immunité sont plus élevés, ce qui a entraîné une diminution des risques de maladie grave et de décès pour la plupart des patients.

Certaines catégories ne sont plus considérées comme à haut risque  

Cette mise à jour - la 13e depuis septembre 2020 - comprend de nouvelles estimations du risque d'admission à l'hôpital.

Une nouvelle catégorie, « risque modéré », inclut désormais des groupes précédemment considérés comme à haut risque, tels que les personnes âgées et celles souffrant de maladies chroniques, de handicaps et de comorbidités.  Leur taux d'hospitalisation est estimé à 3 %.

Les personnes dont le système immunitaire est affaibli restent davantage à risque si elles contractent le COVID-19, avec un taux d'hospitalisation estimé à 6%.  Selon l'OMS, la plupart des personnes se trouvent dans la catégorie à faible risque, avec un taux d'hospitalisation de 0,5 %.

Toujours les mêmes médicaments recommandés  

L'OMS recommande toujours vivement le médicament antiviral nirmatrelvir-ritonavir, connu sous le nom de marque Paxlovid, pour les patients atteints de COVID-19 présentant un risque élevé ou modéré de nécessiter un traitement hospitalier.

Si ce médicament n'est pas disponible pour les patients à haut risque, il est suggéré d'utiliser le molnupiravir ou le remdesivir à la place. 

L'OMS recommande aussi de ne pas utiliser le molnupiravir et le remdesivir pour les patients à risque modéré, les effets secondaires potentiels l'emportant sur les éventuels bénéfices. 

Elle ne recommande pas non plus de traitement antiviral pour les personnes présentant un faible risque d'hospitalisation, précisant que « les symptômes, tels que la fièvre et la douleur, peuvent continuer à être pris en charge avec des analgésiques comme le paracétamol ». 

La mise à jour recommande également de ne pas utiliser un nouvel antiviral, le VV116, pour les patients atteints de COVID-19, sauf dans le cadre d'essais cliniques.