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Au 2e jour de sa réunion sur Gaza, l’Assemblée générale doit voter sur une résolution

L'Assemblée générale des Nations Unies s'apprête à voter sur la crise israélo-palestinienne ce vendredi, alors qu'une session d'urgence se poursuit dans un contexte d'impasse au Conseil de sécurité et de conditions de plus en plus désastreuses dans l'enclave assiégée de Gaza.

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Une dizaine d'orateurs sur les 110 prévus à cette réunion d'urgence ont pris la parole jeudi et les autres doivent prendre la parole vendredi à partir de 10 heures, heure de New York.

La session d'urgence doit voter sur un projet de résolution sur la crise soutenu par la Jordanie, qui appelle notamment à une « trêve humanitaire immédiate, durable et soutenue », à ce que toutes les parties respectent le droit international et à une aide continue et sans entrave dans la bande de Gaza.

Le Venezuela doit prendre la parole en premier vendredi, suivi de la Jamaïque. Le Qatar, l’Égypte et les États-Unis doivent également figurer parmi les premiers intervenants.

Appel à un cessez-le-feu humanitaire

La session se déroule dans le cadre du mandat « Unis pour la paix », habilitant l'Assemblée à agir lorsque le Conseil de sécurité se trouve dans l'impasse sur une question cruciale de paix et de sécurité internationales.

Le Président de l'Assemblée générale, Dennis Francis, a appelé à un cessez-le-feu humanitaire immédiat et inconditionnel et à l'ouverture de couloirs d'aide pour sauver des vies.

L’État de Palestine a pris la parole le premier jeudi, lançant un appel à mettre fin aux massacres pour le bien de « tous ceux qui peuvent être sauvés ».

Israël a ensuite pris la parole, décrivant la brutalité des attaques du Hamas contre des civils israéliens et d'autres, soulignant que son siège de Gaza et sa guerre contre le groupe militant visent à garantir que de telles « dépravations et atrocités ne se reproduisent plus jamais ».

La Jordanie, au nom du Groupe des Etats arabes, a déclaré qu'elle présenterait une résolution pour « prendre position en faveur de la paix », après l'échec répété du Conseil de sécurité à parvenir à un consensus.

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