Fil d'Ariane
Le Conseil de sécurité rejette à nouveau deux projets de résolution sur Gaza
Le Conseil de sécurité a rejeté mercredi deux projets de résolution sur Gaza, l'un présenté par les Etats-Unis et l'autre présenté par la Russie.
Le premier projet de résolution présenté par les Etats-Unis et qui appelait à des pauses humanitaires à Gaza, a été rejeté en raison des vetos de la Russie et de la Chine. Le texte a reçu 10 votes en faveur (Albanie, Equateur, Etats-Unis, France, Gabon, Ghana, Japon, Malte, Royaume Uni et Suisse), 3 votes contre (Chine, Russie et Emirats arabes unis) et 2 abstentions (Brésil, Mozambique).
Le Conseil de sécurité a examiné ensuite un autre projet de résolution appelant à un cessez-le-feu à Gaza, cette fois-ci présenté par la Russie. Ce texte n'a pas réuni suffisamment de votes en faveur. Il y a eu 4 votes pour (Chine, Gabon, Russie et Emirats arabes unis), 2 votes contre (Etats-Unis et Royaume Uni) et 9 abstentions (Albanie, Brésil, Equateur, France, Ghana, Japon, Malte, Mozambique et Suisse).
Lundi 16 octobre, un précédent projet de résolution présenté par la Russie appelant à un « cessez-le-feu humanitaire immédiat » a été rejeté au Conseil, parce qu'il ne mentionnait pas explicitement le Hamas.
Le mercredi 18 octobre, les États-Unis ont opposé leur veto à un texte présenté par le Brésil qui appelait à des « pauses humanitaires » pour fournir de l'aide à des millions de personnes dans la bande de Gaza. Les Etats-Unis ont reproché au texte de ne pas mentionner le droit d'Israël de se défendre.
Mardi, le Conseil a tenu un débat public sur le conflit, au cours duquel les ministres de plusieurs États membres ont souligné la nécessité de répondre de toute urgence à la grave crise humanitaire à Gaza et ont appelé à la fin des intenses bombardements israéliens qui font payer un lourd tribut aux civils palestiniens.
Les militants du Hamas continuent également de tirer des roquettes sur Israël depuis l’enclave palestinienne assiégée.
Eli Cohen, ministre des Affaires étrangères d’Israël, a défendu les actions de son pays à Gaza lors du débat du Conseil, soulignant qu’Israël n’avait « pas choisi cette guerre » et que sa réponse à l'attaque suprise du 7 octobre était la destruction totale du Hamas.