Fil d'Ariane
Séisme au Maroc : profondément attristée, l’ONU se tient à disposition pour soutenir les efforts de secours
Le Secrétaire général des Nations Unies a été profondément attristé d'apprendre qu’un tremblement de terre a touché le Maroc et fait de nombreuses victimes dans la nuit de vendredi.
« Les Nations-Unies sont à la disposition du gouvernement pour le soutenir dans ses efforts de secours aux populations », a affirmé António Guterres dans une déclaration publiée samedi matin par son porte-parole, Stéphane Dujarric.
Selon les rapports, un puissant séisme de magnitude 6,8 a frappé le Maroc à 22h11 dans la nuit du 8 septembre. L'épicentre se situe dans les montagnes du Haut Atlas, à 71 km au sud-ouest de Marrakech. La zone épicentrale n'est pas densément peuplée. Marrakech, qui compte 840.000 habitants, serait la ville la plus touchée.
Selon les médias, plusieurs maisons se sont effondrées et d'autres bâtiments ont subi des dommages structurels. A minuit, le nombre de morts s'élevait, selon les médias nationaux, à au moins 820. Ce chiffre est susceptible d'augmenter au cours de la journée.
Le chef de l’ONU a exprimé sa solidarité avec le gouvernement et le peuple Marocain en ces moments difficiles et adressé ses plus sincères condoléances aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
Des propos dont a fait écho le président de l’Assemblée générale, Dennis Francis, dans un message X appelant la communauté internationale « à s'unir pour soutenir le Maroc en cette période de deuil ».
« Tout mon soutien au peuple marocain après ce terrible séisme qui a fait tant de victimes et de dégâts », a pour sa part déclaré dans un X, la Directrice générale de l’UNESCO, ayant également une pensée pour les participants de la Conférence GlobalGeoparks qui se tenait au même moment à Marrakech.
« Le Maroc pourra compter sur la solidarité de l'UNESCO », a ajouté Audrey Azoulay.
« Mes prières et mes pensées vont au peuple marocain », a fait valoir sur son compte X la Vice-Secrétaire générale de l’ONU, Amina Mohammed.