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Türkiye : le chef des secours d’urgence de l'ONU se rend aux côtés des familles touchées par le séisme dévastateur

Les humanitaires vont lancer des appels pour la Türkiye et la Syrie à la suite des tremblements de terre meurtriers de cette semaine, a déclaré samedi le Coordinateur des secours d'urgence de l'ONU, Martin Griffiths.

M. Griffiths s'exprimait depuis la ville turque de Kahramanmaraş, où les efforts de rétablissement se poursuivent par des températures glaciales et dans le cadre d’une mission d’évaluation de la réponse humanitaire qui comprends des étapes en Syrie et en Turkiye.

Je suis ici pour m'assurer que ces personnes ne soient pas oubliées.

Le chef de la Coordination humanitaire de l’ONU a rencontré des familles sinistrées et écouté leurs histoires de choc et de dévastation.

« Je suis ici pour m'assurer que ces personnes ne soient pas oubliées non plus », a-t-il affirmé.

De l'espoir pour les survivants

Le chef de la Coordination humanitaire de l’ONU a rencontré des familles sinistrées et écouté leurs histoires de choc et de dévastation.

« Je suis ici pour m'assurer que ces personnes ne soient pas oubliées non plus », a-t-il affirmé.

M. Griffiths s'est également entretenu avec des équipes de recherche et de sauvetage alors qu'elles menaient leurs opérations dans les parties centrales dévastées de la ville, au milieu de bâtiments effondrés avec des équipements d'excavation creusant dans les débris.

Le Coordinateur des secours d'urgence de l'ONU, Martin Griffiths, rencontre le chef d'une équipe  de recherche et de sauvetage turque à Kahramanmaraş, Türkiye.
OCHA
Le Coordinateur des secours d'urgence de l'ONU, Martin Griffiths, rencontre le chef d'une équipe de recherche et de sauvetage turque à Kahramanmaraş, Türkiye.

« Il n'y a jamais eu de réponse internationale ou turque à une catastrophe naturelle comme celle que nous voyons ici, en ces jours terribles. Plus de 100 pays ont envoyé des agents d'intervention pour aider ces efforts que nous voyons devant nous, pour sauver ceux qui sont coincés sous les décombres depuis six jours », a déclaré M. Griffiths.

Des équipes de l'ONU sont en effet déjà sur le terrain.  Plus de 130 pays ont dépêché des intervenants, des chiens de recherche, des experts et d'autres personnels.

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Le chef des secours de l’ONU a salué le courage des gens, y compris des parents, qui travaillent 24 heures sur 24 pour sauver leurs familles et leurs enfants des décombres « en espérant entendre un bruit de plus, afin qu'une personne de plus survive ».

Le soutien humanitaire

On estime que plus de 20.000 personnes sont mortes dans le double tremblement de terre, qui a frappé le sud-est de la Turquie et le nord de la Syrie au petit matin lundi.

Des millions d'autres se sont retrouvées sans abri, y compris des Syriens déplacés par la guerre de 12 ans qui sévit dans leur pays et des milliers de réfugiés ayant traversé la frontière.

Selon M. Griffiths, la prochaine étape de la réponse à cette tragédie consistera à fournir les soins nécessaires aux personnes touchées.

« Et j'en ai déjà rencontré certaines aujourd'hui », a-t-il dit, « des gens qui ont perdu leur maison, dont les enfants n'ont pas d'école, qui n'ont pas de nourriture, qui n'ont pas d'argent, qui dépendent de la générosité du peuple turc, du gouvernement turc et de la communauté internationale ».

Dimanche, avant de se rendre en Syrie, M. Griffiths doit visiter les opérations de secours à la frontière du sud de la Türkiye vers la Syrie qui ont été autorisées par le Conseil de sécurité de l'ONU.

Dans les prochains jours, les Nations Unies lanceront deux appels d'urgence pour la Turkiye et la Syrie afin de mobiliser le soutien international en faveur des efforts de secours suite les tremblements de terre dévastateurs qui ont frappé les deux pays il y a une semaine.

 « J’espère que nous verrons le même genre de réponse internationale - généreuse, immédiate et urgente - aux besoins humanitaires que nous avons vu pour ces organisations aidant les habitants de ces villes à sauver les vivants parmi les morts », a déclaré M. Griffiths dans une vidéo sur son Twitter.

Conditions déchirantes

Pendant ce temps, le chef de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, s’est rendu samedi à Alep, en Syrie.

« J'ai le cœur brisé de voir les conditions auxquelles les survivants sont confrontés - un temps glacial et un accès extrêmement limité aux abris, à la nourriture, à l'eau, au chauffage et aux soins médicaux », a regretté le chef de l’OMS dans un tweet.

Le Dr Tedros a également raconté sa rencontre avec Nour et Omar, deux enfants qui ont perdu leurs parents lors du séisme.

« Il n'y a pas de mots pour exprimer la douleur qu'ils traversent », a-t-il continué faisant part de sa « reconnaissance envers les collègues et les partenaires qui leur fournissent les soins, le réconfort et l'amour dont ils ont besoin ».