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Face à une situation qui s’aggrave en Ukraine, l’ONU alloue 40 millions de dollars de plus à l’aide humanitaire

Alors que la situation en Ukraine ne cesse de s’aggraver au dix-neuvième jour de l’invasion russe, le Secrétaire général de l’ONU a annoncé lundi un accroissement de l’assistance humanitaire pour venir en aide aux Ukrainiens dans le besoin. 

Lors d’un point de presse au siège des Nations Unies à New York, António Guterres a également prévenu des lourdes conséquences de la guerre en Ukraine sur le système alimentaire mondial.

Selon le Secrétaire général de l’ONU, « à chaque heure qui passe, deux choses deviennent de plus en plus claires : Tout d'abord – la situation ne cesse de s'aggraver. Et deuxièmement, quelle que soit l'issue, cette guerre n'aura pas de gagnants, mais que des perdants».

« Les Nations Unies et les partenaires humanitaires s'efforcent d'assurer un passage sûr depuis les zones assiégées et de fournir une aide là où la sécurité le permet. Plus de 600.000 personnes ont reçu une forme d'aide », a-t-il dit.

Alors que des millions de personnes en Ukraine sont confrontées à la faim et à la diminution de l'approvisionnement en eau et en médicaments, António Guterres a annoncé ce lundi que les Nations Unies allaient allouer 40 millions de dollars supplémentaires du Fonds central d'intervention d'urgence (CERF) pour accroître l'aide humanitaire.

Ce financement aidera à acheminer de la nourriture, de l’eau, des médicaments, ainsi qu'à fournir une aide en espèces à ceux qui en ont besoin.

Eviter un « ouragan de faim » 

Le Secrétaire général de l’ONU a aussi prévenu que cette guerre allait bien au-delà de l'Ukraine et qu’elle pesait notamment sur les pays en développement.

La Russie et l'Ukraine représentent en effet plus de la moitié de l'approvisionnement mondial en huile de tournesol et environ 30% de l’approvisionnement en blé.

L'Ukraine fournit à elle seule plus de la moitié de l'approvisionnement en blé du Programme alimentaire mondial (PAM).

António Guterres a appelé le monde entier à faire tout son possible pour éviter un « ouragan de faim » et un effondrement du système alimentaire mondial.

Dans ce contexte, il a annoncé la création d'un Groupe mondial de réponse aux crises en matière d’alimentation, d'énergie et de financement au sein du Secrétariat de l'ONU.

Il a également demandé à la Vice-Secrétaire générale de l’ONU, Amina Mohammed, de diriger un comité directeur interinstitutions avec des partenaires pour superviser cet effort. 

A suivre…