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Le Conseil des droits de l’homme poursuit son débat général sur la mise à jour faite hier par Mme Bachelet

Compte rendu de séance

 

Le Conseil des droits de l’homme a poursuivi, cet après-midi, le débat général sur la mise à jour faite hier matin par l’ancienne Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Mme Michelle Bachelet, dont le mandat s’est achevé le 31 août dernier.

De très nombreuses délégations* ont participé au débat de cet après-midi, pendant lequel M. Volker Türk a de nouveau été félicité pour sa nomination en tant que Haut-Commissaire aux droits de l’homme, tandis qu’était rendu hommage à l’action menée par Mme Bachelet tout au long de son mandat de quatre ans.

Il a été rappelé que le mandat de Haut-Commissaire avait été créé pour faire toute la lumière sur les violations des droits de l’homme, en toute indépendance et en tous lieux. Un intervenant a espéré que le nouveau Haut-Commissaire privilégierait le dialogue et la coopération avec les États, sur un pied d'égalité et conformément aux principes de respect de la souveraineté et de non-ingérence dans les affaires intérieures des États, tels que consacrés par la Charte des Nations Unies.

Le rôle du Haut-Commissariat aux droits de l’homme dans la protection et la promotion des droits de l'homme au sein de la communauté internationale reste vital, de même que son action en matière d’aide technique aux États, ont relevé des intervenants. Des préoccupations ont été exprimées concernant le manque de financement du Haut-Commissariat et sa dépendance financière à l'égard de donateurs.

Des critiques ont aussi été formulées à l’encontre du Haut-Commissariat, qui a été accusé par certains de négliger l’assistance technique et de faire preuve de partialité face à certains conflits et violations des droits de l’homme.

 

Ce débat général s’achèvera demain matin, à partir de 10 heures. Le Conseil examinera ensuite, dans le cadre du point de l’ordre du jour consacré à la promotion et à la protection de tous les droits de l’homme, le rapport du Rapporteur spécial sur les droits de l’homme à l’eau potable et à l’assainissement, M. Pedro Arrojo-Agudo.

 

Débat général sur la mise à jour de la Haut-Commissaire sortante

Aperçu du débat

Cet après-midi encore, nombre de délégations ont félicité M. Volker Türk pour sa nomination en tant que nouveau Haut-Commissaire aux droits de l’homme et ont rendu hommage à l’ancienne Haute-Commissaire, Mme Michelle Bachelet, pour son action tout au long de son mandat de quatre ans.

Il a été rappelé que le mandat de Haut-Commissaire avait été créé pour, notamment, faire toute la lumière sur les violations des droits de l’homme, en toute indépendance et en tous lieux. S'il faut tenir compte, dans ce contexte, de l'importance des particularités nationales, tous les États, quel que soit leur système politique, économique et culturel, ont l'obligation de promouvoir et de protéger tous les droits de l'homme et les libertés fondamentales, a souligné un intervenant. Une autre délégation a rappelé que les dispositions de la Charte des Nations Unies s’appliquaient à tous les pays, sans exception.

Il a été espéré que le nouveau Haut-Commissaire, M. Türk, privilégierait le dialogue franc et la coopération avec les États, sur un pied d'égalité et conformément aux principes de respect de la souveraineté des États et de non-ingérence dans les affaires intérieures des États, tels que consacrés par la Charte des Nations Unies.

Le rôle du Haut-Commissariat aux droits de l’homme dans la protection et la promotion des droits de l'homme au sein de la communauté internationale reste vital, de même que son action en matière d’assistance technique aux États, a-t-il été relevé. Une délégation a mis en garde contre l’utilisation des rapports établis par le Haut-Commissariat pour justifier, notamment, l'imposition de mesures coercitives unilatérales illégales. Les droits humains ne doivent pas être utilisés pour motiver des attaques contre tel ou tel gouvernement, a ajouté une délégation.

Des préoccupations ont en outre été exprimées concernant le manque de financement du Haut-Commissariat et sa dépendance financière à l'égard de donateurs.

Des critiques ont aussi été formulées à l’encontre du Haut-Commissariat, qui a été accusé de négliger l’assistance technique et de faire preuve de partialité face à certains conflits et violations des droits de l’homme.

Face aux menaces liées à la famine, à la pandémie, au changement climatique et aux conflits, il importe de favoriser la coopération internationale, ont souligné plusieurs délégations. Les priorités en matière de partenariat devraient porter, notamment, sur la paix et la sécurité, ainsi que sur la transition énergétique juste et équitable, a-t-il été suggéré. Plusieurs intervenants ont insisté sur l’importance d’œuvrer pour tous les droits de l’homme – c’est-à-dire tant pour les droits économiques, sociaux et culturels, y compris le droit au développement, que pour les droits civils et politiques.

Des délégations ont dénoncé des violations des droits humains dans de nombreux pays, régions et territoires, telles que répression de la société civile et des mouvements démocratiques, violations des droits des minorités, persécution de journalistes, déni de la liberté d’expression, violences et traitements inhumains infligés à des civils par des groupes armés et des sociétés militaires privées, destruction d’édifices religieux, stérilisations forcées, montée de tendances islamophobes et racistes, disparitions forcées, entre autres.

Nombre de délégations ont condamné l’agression russe contre l’Ukraine, les violations des droits de l’homme qui l’accompagnent et ses répercussions sur la sécurité alimentaire mondiale.

*Liste des intervenants : République de Corée, Pays-Bas, Mauritanie, Mexique, Kazakhstan, Japon, Venezuela, Brésil, Namibie, Arménie, France, Malaisie, États-Unis, Népal, Indonésie, Royaume-Uni, Argentine, Bolivie, Ukraine, Malawi, Soudan, Côte d’Ivoire, Gambie, Sénégal, Pakistan, Ordre souverain de Malte, Suisse, Tunisie, Norvège, Équateur, Slovénie, Maroc, Colombie, Bahreïn, République populaire démocratique de Corée, Belgique, Australie, Fédération de Russie, Zambie, Panama, Maldives, Afghanistan, Autriche, Malte, Afrique du Sud, Pérou, Syrie, Estonie, Bosnie-Herzégovine, Chili, Canada, Bangladesh, Croatie, Burkina Faso, Soudan du Sud, Bélarus, Italie, Yémen, République démocratique populaire lao, Niger, Danemark, République de Moldova, Slovaquie, Oman, Suède, Cabo Verde, Azerbaïdjan, El Salvador, Islande, Uruguay, Iraq, Irlande, Botswana, Portugal, Ouganda, Togo, Kenya, Iran, Mali, Égypte, Géorgie, Hongrie, Türkiye, Lesotho, Nouvelle-Zélande, Philippines, Arabie saoudite, Lettonie, Nigéria, Serbie, Saint-Siège, Tchad, Nicaragua, Mozambique, Timor-Leste, Viet Nam, Cambodge, Thaïlande, Ghana et Algérie.

 

Ce document produit par le Service de l’information des Nations Unies à Genève est destiné à l'information ; il ne constitue pas un document officiel.

Les versions anglaise et française de nos communiqués sont différentes car elles sont le produit de deux équipes de couverture distinctes qui travaillent indépendamment.

 

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