Fil d'Ariane
LE COMITÉ POUR L’ÉLIMINATION DE LA DISCRIMINATION A L’ÉGARD DES FEMMES A CLOS LES TRAVAUX DE SA SOIXANTE-DIX-SEPTIÈME SESSION
Le Comité pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes a clos, cet après-midi, les travaux de sa soixante-dix-septième session, entamée le 26 octobre dernier et qui, en raison de la pandémie de COVID-19, s’est tenue en ligne.
Cet après-midi, le Comité a adopté son rapport de session et entendu sa Présidente, Mme Hilary Gbedemah, rappeler que les restrictions dues à la COVID-19 avaient conduit le Comité à reporter l'examen des rapports de huit États parties initialement prévu pour la présente session (Afrique du Sud, Azerbaïdjan, Équateur, Nicaragua, Sénégal, Suède, Uruguay et Yémen).
Mme Gbedemah a précisé que le Comité avait néanmoins réalisé d'importants progrès concernant d'autres activités liées au mandat et à l'ordre du jour de cet organe conventionnel. A cet égard, elle a notamment évoqué l'adoption par le Comité de sa recommandation générale n°38 relative à la traite des femmes et des filles dans le contexte des migrations mondiales, «un document très attendu qui donnera aux États parties et aux autres parties prenantes des orientations sur leurs obligations au titre de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes» et qui contient des recommandations pour protéger les femmes et les filles. (Ce texte sera disponible sur la page Web du Comité consacrée aux recommandations générales.)
Durant cette session, le Comité a par ailleurs adopté, dans le contexte de la Journée internationale des femmes défenseures des droits de l'homme qui sera célébrée le 29 novembre prochain, une déclaration appelant à la libération de toutes les femmes défenseures des droits de l'homme.
D’autre part, le groupe de travail du Comité sur la violence sexiste à l'égard des femmes a avancé dans la rédaction d'une note d'orientation à l'intention des États parties concernant la mise en œuvre de leurs obligations et leur responsabilité telles qu'elles sont énoncées dans la recommandation générale n° 35 (2017) sur la violence à l’égard des femmes fondée sur le genre. Le même groupe de travail a également rédigé des conseils pratiques concernant les réponses à apporter à la violence sexiste contre les femmes et les filles pendant la pandémie de COVID-19, a précisé Mme Gbedemah.
S'agissant enfin de l’examen des communications (plaintes individuelles) soumises au titre du Protocole facultatif se rapportant à la Convention, Mme Gbedemah a indiqué que le Comité avait préparé deux projets de constatation et adopté un rapport sur le cas n° 2013/1 - rapport qui sera soumis à l’État concerné avant d’être publié.
La prochaine session du Comité doit se tenir du 8 au 26 février 2021.
CEDAW20.017F