2023 a été l'année la plus meurtrière jamais enregistrée pour les travailleurs humanitaires et 2024 pourrait être encore pire.
Malgré 75 ans de droit international visant à protéger les civils et les travailleurs humanitaires, les violations continuent. Les civils et les travailleurs humanitaires paient le prix de leur vie, tandis que les responsables échappent à la justice.
À l'occasion de la Journée mondiale de l'aide humanitaire, le 19 août, rejoignez notre appel pour mettre fin à ces violations et à l'impunité qui les autorise.
Qu’est-ce que la journée mondiale de l’humanitaire ?
Le 19 août 2003, un attentat à la bombe contre l'hôtel Canal à Bagdad a tué 22 travailleurs humanitaires, dont le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l'Irak, Sergio Vieira de Mello. Cinq ans plus tard, l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution désignant le 19 août comme la Journée mondiale de l'aide humanitaire.
Chaque année, le thème de la Journée mondiale de l'aide humanitaire permet de rassembler les partenaires de l'ensemble du monde humanitaire afin de promouvoir la survie, le bien-être et la dignité des personnes touchées par les crises ainsi que la sûreté et la sécurité des travailleurs humanitaires.
Cette année, nous montrons l'importance, l'efficacité et l'impact positif du travail humanitaire.
La Journée mondiale de l'aide humanitaire est une campagne du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).
Cérémonie
Le 19 août, les Nations Unies à Genève ont organisé une cérémonie à la mémoire de ceux qui ont consenti le plus grand sacrifice dans l'exercice de leurs fonctions ainsi que pour honorer la contribution inestimable des travailleurs humanitaires.
Messages pour la Journée mondiale de l'aide humanitaire
"Nous fonctionnons selon les principes de la Charte et du drapeau des Nations Unies. Tout le monde a besoin d'une paix et d'une solution fondées sur les principes de l'ONU."
– Ben Majekodunmi, UNRWA Chef du personnel
"Partout où nous travaillons, nous informons les autorités & toutes les parties au conflit de l'endroit où nous nous déplaçons, où nous sommes, où sont basés nos biens. Malgré cela, ils sont attaqués. Il n'y a aucune excuse valable pour agir ainsi"
- Ramesh Rajasingham, Directeur, OCHA Genève
"Nous voyons très rarement des personnes traduites en justice et le fait que nous assistions à une augmentation du nombre d'attaques montre que le drapeau de l'ONU n'est plus une protection, mais une cible"
- Laura Johnson, Syndicat du personnel de l'ONU Genève