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BILINGUAL HIGHLIGHTS OF PRESS CONFERENCE BY SPECIAL REPRESENTATIVE OF SECRETARY-GENERAL IN THE DEMOCRATIC REPUBLIC OF THE CONGO

Press Conferences

Geneva, 4 February 2009 - Alan Doss, the Special Representative of the Secretary-General of the United Nations in the Democratic Republic of Congo and Head of the UN Mission in the Democratic Republic of the Congo (MONUC), spoke to journalists at the Palais des Nations after briefing donors about the latest developments in the Democratic Republic of the Congo.

M. Doss a indiqué que sa visite à Genève avait pour objectif de faire le point avec les différents partenaires de la MONUC, notamment ceux qui s'occupent des questions humanitaires mais aussi de protection des droits de l'homme, des droits de l'enfant et des femmes. Le mandat de la MONUC qui a été renouvelé au mois de décembre 2008 par le Conseil de sécurité (résolution 1856) a mis l'accent sur le rôle de protection de la MONUC, insistant en même temps sur son rôle de dissuasion vis-à-vis des groupes armés et de tous ceux qui cherchent à déstabiliser le processus de paix. Pour le Conseil de sécurité, la protection est sa première responsabilité. Il est clair que depuis deux ou trois semaines, il y a eu une évolution très rapide sur le terrain, a indiqué M. Doss. «Vous êtes sûrement au courant des développements qui ont vu la présence, maintenant, de troupes rwandaises au nord Kivu, mais en même temps des efforts d'intégration du CNDP, le groupement armé de la rébellion et l'arrestation de M. Nkunda : ces développements ont changé profondément les choses», a déclaré M. Doss. «Nous sommes en train maintenant non seulement de suivre la situation, mais également d'essayer d'assurer que dans les opérations - notamment les opérations contre le FDLR, l'ex-Interahamwe/FAR - le principe de protection soit respecté». Il a aussi précisé que la MONUC assisterait ces opérations à deux conditions qui ont été communiquées au Gouvernement: à savoir, en premier lieu, «que nous soyons impliqués dans la planification de ces opérations, pour que l'on puisse assurer la protection» et, ensuite, bien sûr, qu'il y ait respect du droit international humanitaire. En ce moment notre commandant de la force est à Goma en contact avec les deux commandants : le commandant congolais et sa contrepartie rwandaise, a poursuivi M. Doss.

Pour la MONUC, a-t-il déclaré, la protection est d'une importance primordiale : il faut faire en sorte que les opérations n’entraînent pas de dégâts au niveau de la population civile. Mais en même temps, il faut souligner que depuis longtemps déjà, la communauté internationale a demandé aux deux pays, aux deux gouvernements, d'œuvrer ensemble pour trouver une solution au problème du FDLR, qui remonte, comme vous le savez, au génocide de 1994. Il y a des risques, évidemment, et je pense que nous devons être particulièrement vigilants, vis-à-vis de la population civile, a poursuivi M. Doss. Nous voulons en même temps insister - et nous insistons - sur la protection des enfants et des femmes, a-t-il indiqué. Déjà, un certain nombre d'enfants soldats ont été rendus aux autorités, y compris à la MONUC et à l'UNICEF.

En général, la situation au Nord Kivu est restée relativement calme, a poursuivi le chef de la MONUC. On observe beaucoup moins de groupes armés sur les routes, ce qui nous a permis d'avoir davantage accès aux personnes déplacées et autres. Cela dit, il faut rester prudent et vigilant, a souligné M. Doss. «Nous n'avons pas renoncé au renforcement de la MONUC tel qu'il a été décidé par le Conseil de sécurité», a-t-il déclaré. «J'insiste beaucoup sur cet aspect: il ne faut pas penser que puisque la situation commence à évoluer dans le bon sens, on doive ralentir nos efforts de renforcement» de la MONUC.

Enfin, s’agissant de la situation de M. Bosco, inculpé par la Cour pénale internationale, nous sommes très clairs à ce propos: «nous ne pouvons pas collaborer avec M. Bosco, qui doit se rendre à la justice», a déclaré M. Doss. « Je suis sûr que tôt ou tard, il aura l'opportunité de se présenter à la justice…cela fait partie des efforts de la communauté internationale de mettre fin à l'impunité. Cela ne sera pas facile. Le Congo est un pays immense et le Kivu à lui seul est plus grand que la Californie. Nous avons eu 10 000 Casques bleus dans le Kivu, ce qui représente 10 Casques bleus pour 10 000 personnes. Rappelez-vous que pour le Kosovo, qui est 200 fois moins étendu que le Congo, il y avait 40 000 militaires de l'OTAN. Nous avons en ce moment pour le pays entier, en République démocratique du Congo, 17 000 Casques bleus, ce qui est important; mais eu égard aux distances, au manque d'infrastructures, au nombre de groupes armés - nous estimons que pour le Nord Kivu seulement il y a entre 40 000 et 50 000 éléments armés dans la province, y compris bien sûr, les forces armées nationales - le problème reste complexe »… «Mais je pense, d'une manière générale, que nous sommes plus optimistes qu'il y a un mois, notamment à cause de cette collaboration, de cette coopération qui s'installe entre la RDC et le Rwanda», a déclaré M. Doss. «Mais il y a encore beaucoup à faire et il y a des risques, il faut le reconnaître. Il ne faut pas être complaisant et j'insiste encore sur la nécessité de ces renforts».

Dans la partie orientale de la RDC, où la LRA a mené des opérations contre la population, la MONUC n'était pas très impliquée. La situation au Kivu était la première priorité imposée par le Conseil de sécurité et nous n'avions pas les moyens d'intervenir sur une très grande échelle dans la partie orientale du pays, a poursuivi M. Doss. «On n'avait que 200/220 personnes autour d'une base aérienne permettant aux forces nationales de monter des opérations contre la LRA», a-t-il précisé. « Mais les zones où la LRA opère couvrent une distance tellement vaste (on parle d’environ 50 000 kilomètres carrés) que l'on peut imaginer les défis à surmonter pour mener des opérations dans un tel espace. Nous, nous avons apporté notre modeste contribution en mettant à la disposition des FARDC notre appui logistique ».

Rappelons-nous aussi que la situation en Ituri, au nord des opérations du Nord Kivu, est restée aussi très fragile; en septembre/octobre/novembre, on a assisté là aussi à une reprise des hostilités qu'on a dû contenir. On voulait isoler le Sud Kivu de tout ce qui s'est passé au Nord Kivu, a rappelé M. Doss. Donc, même si on parle de «plus grande opération de Casques bleus du monde», vu la complexité, les distances, le nombre de personnes armées, «je pense que nous ne pouvons pas être partout tout le temps», a-t-il souligné : 92% de nos forces sont à l'Est du pays et 65% dans le seul Kivu.

La résolution 1856 qui a renouvelé le mandat de la MONUC et nous a donné un mandat plus robuste a reconnu que ce n'est pas la MONUC qui pourrait régler seule les problèmes de l'Est du Congo : c'est un effort conjoint d'abord avec les autorités nationales, leurs forces armées, mais aussi avec les pays voisins - en particulier le Rwanda et l'Ouganda - et aussi avec la communauté internationale. La résolution 1856 n'est pas seulement une résolution sur la MONUC mais une résolution sur la situation dans l'Est du Congo. C'est pour cela que nous avons vraiment salué l'initiative du Secrétaire général de nommer un Envoyé spécial pour la région des Grands Lacs en la personne de l'ancien Président Obasanjo du Nigéria accompagné de l'ancien Président Mkapa de Tanzanie. Ensemble nous allons travaillé pour faire avancer le processus politique, surtout en mettant l'accent sur les relations bilatérales entre le Rwanda et la RDC. Donc, c'est un effort conjoint de la communauté internationale, des Nations Unies et des gouvernements les plus concernés.

En réponse à une journaliste qui souhaitait savoir à quel stade en était le renforcement de la MONUC, M. Doss a rappelé que ce sont 3000 personnes qui étaient attendues, surtout des militaires, mais aussi deux unités de police, des hélicoptères et des forces spéciales. À ce stade, le Bangladesh a répondu en offrant un bataillon militaire et deux autres pays ont indiqué être prêts à fournir des unités de police, a indiqué M. Doss. Des discussions sont en cours avec d'autres pays pour les autres éléments, y compris les forces spéciales, a-t-il précisé. Le Secrétaire général, le Département de maintien de la paix et moi-même avons fait de notre mieux pour accélérer la mise en place de ces forces. 65 pays ont été contactés jusqu'ici; mais ce n'est pas facile car on a besoin de gens qui ont certaines capacités en terme de mobilité car c'est un terrain assez difficile, le Nord Kivu.

En réponse à cette même journaliste qui s'est fait l'écho du communiqué de Médecins Sans Frontières dénonçant en des termes vigoureux l'inaction voire le manque de volonté des hommes de la MONUC pour ce qui est d'agir afin de protéger la population dans certaines zones, M. Doss a précisé que ce communiqué lui inspire deux remarques: premièrement, «comme je l'ai dit et redit depuis maintenant plusieurs mois, on a une petite présence dans la partie orientale. J’avais déjà dit que l'on ne pouvait pas protéger les populations avec 200 personnes dans une zone aussi immense», a-t-il souligné. «J'ai dit que cette présence était là surtout pour protéger l'aéroport de Tongo que nous avons créé pour permettre l'arrivée de l'aide alimentaire». «Nous sommes intervenus quand il y a eu l'attaque et je ne comprends pas, franchement, que MSF n'ait pas donné tous les éléments, puisque nous sommes intervenus pour protéger et évacuer les humanitaires, ce jour-là», a ajouté M. Doss. Mais ce n'est pas avec 200 personnes que l'on peut assurer une protection contre un groupe comme la LRA. Cela a pris 15 à 20 ans à l'armée ougandaise pour chasser la LRA d'Ouganda, a fait observer le chef de la MONUC. «Donc, je pense, franchement, que cette critique ne reflète pas la réalité sur le terrain», a-t-il ajouté. «Pour ce qui concerne les blessés, alors là, c'est la première fois que j'entends cela. Pourtant, j'étais à Tongo, il y a un mois; j'étais à Goma je ne sais combien de fois, y compris il y a encore une semaine; je rencontre régulièrement tous les humanitaires, y compris MSF, et on ne m'a jamais parlé de cela», a déclaré M. Doss. « Plusieurs fois, j'ai ordonné l'utilisation de nos hélicoptères et de nos avions pour évacuer des blessés, y compris civils, et parfois même à la demande de MSF. Mais parfois, c'est MSF, franchement, qui ne veut pas être associé avec les militaires des Nations Unies; ils refusent en estimant qu'il ne faut pas mélanger les opérations humanitaires avec les opérations militaires. Donc, il ne faut pas nous critiquer ensuite. Ce n'est pas comme cela que l'on va avancer. Militaires et civils doivent travailler ensemble, pour assurer une approche plus intégrée et plus efficace » a insisté M. Doss.

En réponse à une journaliste qui demandait s'il ne serait pas possible de transférer des forces dans le district du Haut-Uélé, où un millier de personnes au moins seraient mortes depuis Noël, M. Doss a indiqué que oui, effectivement, il avait évoqué avec le chef d'État major congolais cette question de «voir, si la situation se stabilise, dans quelle mesure il serait possible d'avoir un dispositif accru pour aider les FARDC qui ont finalement la responsabilité de protéger la population». Ceci dit, le modus operandi de la LRA fait qu'ils sont en petits groupes, se déplacent à pied, la nuit, et sont armés de kalachnikov; ils n'ont pas d'armes lourdes, mais même avec cela, ils peuvent faire beaucoup de dégâts sur les populations, surtout dans les zones isolées, a expliqué M. Doss. Il faut donc disposer d'une capacité d'analyse et de renseignements face à de petits groupes qui sont toujours en mouvement et c'est une des choses que j'ai demandées dans le cadre des renforts, a indiqué M. Doss. On oublie souvent que dans cette lutte, nous avons perdu, il y a trois ans, douze soldats guatémaltèques a-t-il ajouté.

Asked what the response had been to appeals for more troops for MONUC, Mr. Doss said so far, the response had been lukewarm. They had not had confirmation, apart from one country that had offered a battalion, and that still left them with quite a shortfall in terms of the reinforcement, particularly for the specialized capabilities like helicopters and special force units which were needed when dealing with non-conventional situations. So far, they had had very limited response. The Secretary-General just yesterday launched another public appeal. Mr. Doss said he and the Force Commander had made visits and talked to people. They just had to keep after it, because the United Nations did not have standing forces and they had to knock at the door every time they mounted an operation.

“I believe we have approached up to 65 countries, including European countries, and have not yet had a response that we would wish, so we will have to keep after it,” Mr. Doss said. “I believe those reinforcements are still needed. We must be careful, despite the progress made recently, and I have spoken of this to both governments. Both feel that we should continue our effort to get those reinforcements.”

Mr. Doss said the situation in North Kivu, and to a lesser extent in South Kivu and Ituri, was still quite fragile. They could not declare victory and go home yet. They had reconfigured their forces, and would continue to do that as part of the reinforcement effort.

“The reinforcement package is about 3,000, including some police units,” Mr. Doss said, adding that within that they were trying to get some specialized forces, and some logistics such as helicopter support. In these vast areas, they needed helicopters to be able to move around quickly. As he had said, they had one battalion committed, and some indications of one or two other contributors.

En réponse à une journaliste qui demandait dans quelle mesure la coopération entre la RDC et le Rwanda était une coopération solide et fiable à long terme et non une coopération opportuniste, M. Doss a souligné qu'il ne peut pas prédire l'avenir. «Nous espérons que cette coopération portera des fruits et que les deux pays comprendront qu'ils ont un intérêt commun à mettre fin à la violence au nord et à l'est de la RDC», a-t-il déclaré. «Je pense que les opérations en cours contre le FDLR, les ex-FAR/Interahamwe seront un bon test de cette collaboration», a-t-il ajouté. Jusqu'ici, j'ai l'impression que cela avance assez bien, a indiqué M. Doss. Bien sûr, il y a des risques, pour les deux pays - et surtout pour la RDC. Mais il y a aussi des risques si l'on ne fait rien. Il est important de rappeler, surtout, que le FDLR n'est pas simplement un problème pour le Rwanda; c'est surtout un problème pour le Congo car ce sont les femmes congolaises qu'ils violent, ce sont les ressources naturelles congolaises qu'ils exportent. Donc, c'est devenu, en quelque sorte, en certains endroits, «presque un État dans l'État», a déclaré M. Doss. C'est donc très important pour le Congo de mettre un terme à cette présence et bien sûr aussi à celle des autres groupes armés, y compris le CNDP. Chaque crise apporte des opportunités; s'ils sont opportunistes, ce n'est donc pas une mauvaise chose, si cela peut permettre de finalement clore ce dernier chapitre, a également affirmé M. Doss. La guerre a commencé il y a quinze ans maintenant au Nord Kivu ; le moment est venu d'y mettre fin, a-t-il ajouté. Cela est faisable si les deux gouvernements - et je pense que c'est le cas - voient un intérêt commun aux opérations conjointes. Nous restons vigilants et il ne faut pas être complaisant. «On ne peut pas ignorer l'histoire, mais on peut la surmonter», a souligné M. Doss.

Responding to a question on allegations that the UN troops on the ground were failing to protect people adequately, Mr. Doss said he would respond in two ways. One was to say that they had not been able to protect everyone, everywhere, all of the time. But that was because while they had a large peacekeeping force, they were also dealing, in the case of the Kivus, with an area the size of California, but a California without roads or airports or infrastructure of any kind. The roads were impassable especially during the rainy season. There were 10,000 peacekeepers in the Kivus, a little more now, but that was about 10 peacekeepers for every 10,000. By contrast, in Kosovo, which as an area was 200 times less that the Democratic Republic of the Congo, they had 40,000 NATO peacekeepers, and even then they were not able to always stop the violence against the civilian population.

“I don’t think we should throw our hands up in despair. We should think about the many many thousands, tens of thousands of people who have been protected by the UN. Many have come to UN bases for protection and have been protected,” said Mr. Doss. He said they knew that they needed to improve their protection work, and to train the soldiers better. Civilians should be fully involved. One of the initiatives they were working on now was to put in the field joint protection teams, working with the military. “The best protection of all is to end the armed conflict. That is the best protection. Ending the armed conflict must be our biggest priority.”

Asked what was his Plan “B” if they did not get 3,000 more troops, Mr. Doss said they had already started a Plan “B” by reconfiguring forces. Already the vast majority of the MONUC forces were in the east, and a good chunk of them in the Kivus. With the threat to Goma, they had to take action to reinforce defences around Goma, especially when the FARDC had problems. MONUC would continue with that reconfiguration, using what they had on the ground. They had not waited for the reinforcements. Reinforcements would be very helpful, particularly if they could deal now with the FDLR problem. They do not want to have a vacuum created, and then have to deal with other armed groups emerging. Improving protection was not just about having more military, it was making sure they got protection value out of those military, and that did involve better training and better methods of working to protect people. They also needed to ensure that they were better informed about where the problems might arise. Intelligence driven protection in his view was particularly important. They needed to make sure that their forces were as protection-friendly as possible. MONUC rotated troops, but they came from all over the world, with different operating standards and procedures, so they had to meld them into a force that understood that protection was their top priority. But this would not be done by the military alone. They needed to bring the human rights people, child protection, the gender team, the police together so that they had a much more cohesive approach.

“At the end of the day, the best protection for all will be ending the conflict, getting the armed groups out of business, and getting the national security forces, in particular the army, back into barracks, with proper decent living conditions where they could have their families near them, and where they were not just left,” Mr. Doss said. “Many of them come from militias, and if they are not properly structured and controlled and disciplined, that is what they know and that is what they will revert to. This is a huge challenge for the Government itself, to rebuild a professional army that can deal with these problems.”

En réponse à une journaliste qui lui demandait s'il avait la moindre idée de ce qui allait désormais arriver à Laurent Nkunda maintenant qu'il a été arrêté, M. Doss a indiqué qu'il n'en avait franchement aucune idée. «C'est maintenant au niveau du Gouvernement du Rwanda. Le Gouvernement de la RDC a demandé son extradition. Je n'ai pas davantage d'information», a déclaré M. Doss.

« En conclusion, je dirais qu'il y a encore beaucoup à faire », a déclaré M. Doss. «Nous reconnaissons que le problème de protection des populations - et notamment des femmes et des enfants - reste pour nous la préoccupation primordiale», a-t-il indiqué. « Nous ferons tout pour assurer la protection, mais en même temps, il faut être réaliste, dans la mesure où nous n'aurons pas les moyens de protéger tout le monde, partout et tout le temps, a ajouté M. Doss. Cela ne veut pas dire que nous avons négligé cet aspect de notre mandat, a-t-il souligné. Pour ce qui est de la MONUC, nous voulons aller de l'avant le plus rapidement possible, a indiqué le chef de la Mission. Nous sommes très conscients du fait que la Mission est là maintenant depuis des années et nous devons tout faire pour que l'on puisse mettre fin définitivement au conflit » a-t-il déclaré. On en revient toujours aux gouvernements, aux groupes armés et aux voisins. La MONUC est un acteur, certes important, mais loin d'être le seul dans cette pièce, a conclu M. Doss.