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POINTS SAILLANTS DE LA CONFÉRENCE DE PRESSE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L'OFFICE DES NATIONS UNIES À GENÈVE ET DE L'AMBASSADEUR D'ESPAGNE AUPRÈS DES NATIONS UNIES À GENÈVE AU SUJET DE LA SALLE DES DROITS DE L'HOMME ET DE L'ALLIANCE DES CIVILISATIONS

Conférences de presse

Sergei Ordzhonikidze, Directeur général de l'Office des Nations Unies à Genève, et Javier Garrigues, Ambassadeur d'Espagne auprès des Nations Unies à Genève, ont donné hier des renseignements aux journalistes présents au Palais des Nations au sujet de la Salle des Droits de l'homme et de l'Alliance des civilisations et, tout particulièrement, au sujet de l'inclusion de la Salle à la visite guidée du Palais des Nations.

M. Ordzhonikidze a déclaré que la Salle de Droits de l'homme et de l'Alliance des civilisations allait être formellement offerte cette semaine aux Nations Unies. Il a exprimé sa gratitude envers le Gouvernement espagnol et ses concitoyens, envers Miquel Barceló, l'artiste de l'œuvre, et envers ONUART pour leur don impressionnant et fonctionnel. M.Ordzhonikidze a déclaré que l'Office souhaitait utiliser cette salle pour accueillir des réunions sur différents sujets et offrir à ses utilisateurs une technologie de pointe. Il a indiqué que la Salle était également incluse dans la visite guidée du Palais des Nations depuis le 8 avril.

Marie Heuzé, Directrice du Service de l'information de Office des Nations Unies à Genève, a indiqué qu'en moyenne 1 500 personnes par jour avaient visité le Palais des Nations pendant le week-end de Pâques.

M. Ordzhonikidze a indiqué que la Salle des Droits de l'homme et de l'Alliance des civilisations faisait dorénavant partie de l'héritage commun de la communauté internationale. La contribution de l'Espagne ainsi que la rénovation des salles entreprises par d'autres États Membres faisaient partie des efforts de préservation mais ils ne pouvaient se substituer à une rénovation structurelle complète de l'édifice, a-t-il ajouté.

M. Ordzhonikidze a conclu en exprimant sa sincère gratitude envers la Mission permanente de l'Espagne pour l'excellente collaboration tout au long de la réalisation de ce projet sans précédent.

M. Garrigues a déclaré que la période d'essai de la Salle avait été concluante. Le système de vote, l'acoustique et l'équipement audiovisuel avec le webcast intégré proviennent d'une technologie de pointe et reflètent le fonctionnement parfait de la Salle. Le format flexible de la Salle permettait son usage pour des conférences, des réunions de l'ECOSOC et également du Conseil de sécurité. M. Garrigues a ajouté que la Salle respectait les standards environnementaux et offrait un accès facile aux handicapés.

M. Garrigues ajouta que la Salle illustrait l'engagement de l'Espagne pour le multilatéralisme et qu'elle allait renforcer le Conseil des droits de l'homme. M. Garrigues a indiqué que la Salle avait suscité un intérêt considérable de la part du monde de l'art et de la culture. Certains la considéraient même comme un chef-d'œuvre du vingt-et-unième siècle.

M. Garrigues a repris des propos de Louise Arbour, ancien Haut Commissaire aux droits de l'homme, tenus lors de sa venue à l'Université de Genève au début du mois d'avril. Mme Arbour avait indiqué que l'œuvre de Barceló mettait en évidence la multiplicité dans l'unité ainsi que la différence de points de vue dans l'uniformité. De ce fait, la Salle était un lieu idéal pour la négociation. M. Garrigues a affiché la volonté de l'Espagne de voir la Salle ouverte à un public le plus large possible; la Salle était un trésor qui ne devait pas seulement être réservé aux diplomates.

M. Garrigues a exprimé le souhait que l'effort entrepris par le Gouvernement espagnol serve d'exemple aux autres États Membres afin qu'ils collaborent davantage pour la préservation du Palais des Nations.

M. Garrigues a conclu son intervention en indiquant qu'il souhaitait que l'art contemporain espagnol devienne un instrument au service du multilatéralisme.